Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 17:51

 

Nous avons posé cette question aux élus responsables  au niveau des collectivités territoriales lors du vote des budgets...sans avoir de réponse si ce n'est une l'expression d'une irritation comme si poser cette question était porter atteinte à la fonction d'élu responsable.

       

"Êtes-vous sûrs que la collectivité territoriale que vous gérez ne peut pas faire d'économies ?"

Cette question peut paraître saugrenue puisque l'exercice qui consiste à préparer le budget d'une collectivité se résume le plus souvent à cette parodie :

- pour les charges de fonctionnement : renouveler les charges de l'année précédente avec un petit plus,

- en investissement : suivre l'en cours lancé : investissements programmés, rajouter études utiles ou inutiles,

- pour les recettes : recours à l'impôt avec une augmentation automatique votée par le Parlement et une augmentation votée par les Conseils Municipaux et Communautaires et recours à l'emprunt ;

Résultat: augmentations des impôts locaux de 3 à 5% tous les ans...vos salaires et vos retraites suivent-elles cette courbe ascendante ?

On doit se poser la question, un gestionnaire digne de ce nomet conscient de ses responsabilités (chef de famille, chef d'entreprise...) peut-il agir ainsi ?

NON, parce qu'il sait qu'il ne peut pas dépenser plus qu'il ne gagne,

NON, parce qu'il sait que son endettement ne doit pas franchir un seuil critique et que son banquier lui rappellera vite la réalité économique,

NON, parce qu'il examinera ses postes de dépenses un à un, leur évolution et décidera d'éventuels coupes sombres et après, il étudiera ses recettes. Il ne dira j'ai tant de recettes donc je peux dépenser tant. Mais je gagne tant donc je peux dépenser tant et pas plus.

Alors l'État, les collectivités territoriales ne devraient-ils pas faire de même et regarder la situation en face et pour cela, durant ces campagnes électorales que nous suivons, où la vérité n'est pas dite, nous citons un extrait d'un hebdomadaire qui rappelle à tous les français la situation :

"Si les taux s'envolent, si les investisseurs étrangers ne veulent plus acheter les 15 milliards d'euros de dette émis chaque mois par le Trésor, ou alors seulement en exigeant des taux prohibitifs, la France se retrouvera très vite à son tour, après la Grèce, l'Irlande et le Portugal, en crise de liquidités. C'est-à-dire sans argent pour payer sa dette et pour payer ses dépenses courantes. L'État français n'aurait pas d'autre choix, sauf à faire défaut ou à ne plus payer ses fonctionnaires que de faire appel à l'aide financière internationale, celle de ses partenaires eutropéens mais aussi du FMI. Car, même s'il a récemment porté à 800 milliards d'euros, le fonds d'urgence européen serait dans l'incapacité de faire face à une défaillance de la France sur ses 1.700 milliards de dette. Le vrai risque pour la zone euro n'est pas en Grèce mais en FRANCE(Nicolas Baverez)."

Promettre d'augmenter les charges de l'État et celles des collectivités territoriales, promettre d'éviter de faire des économies et promettre de trouver des ressources supplémentaires pour ne pas avoir à diminuer les dépenses de l'État, c'est d'abord mentir mais c'est aussi condamner la France à la descente aux Enfers, rejoindre la Grèce, l'Espagne, le Portugal...

 

Partager cet article
Repost0

commentaires