Didier GALLOT : pour la fusion au Pays d'Olonne
L'heure n'est plus à la tergiversation...face à la question récurrente que faire des 3 communes, que faire de la Communauté de Communes essoufflée, coûteuse, ingérable par rapport à ses missions...? il faut que chaque liste se détermine avec clarté...finies les ambiguïtés qui ont conduit à l'échec du projet en 2009, finie la langue de bois.
Depuis cette date de 2009 nous avons vécu, vu et analysé ce qu'ont coûté en perte d'énergie, d'argent, de décisions d'avenir, le refus du maire de Château d'Olonne de permettre aux castelolonnais de voter sur la fusion (quelle belle trahison quand on regarde la photo d'alors des 3 maires côte à côte prêcher la fusion!) et l'intoxication des olonnais lors de cette "campagne 2009"(que de mensonges!).
Il faut que tous les élus soient clairs avec engagements, planning et mode opératoire : POUR ou CONTRE !
Après la déclaration de Jean-Pierre CHAPALAIN, voici celle de Didier GALLOT, candidat aux Sables d'Olonne :
"Fusion, il y a urgence !
Il n’y a aucune raison d'attendre la fin du prochain mandat.
La proposition de fusion des trois communes des Olonnes formulée par Monsieur Roucher n’est claire qu’en apparence. L’intention de reporter le projet à la fin du prochain mandat est une pure illusion électorale. C’est la méthode qui a déjà été utilisée lors du dernier mandat: depuis 2009, rien ne s’est jamais produit. La nature de ces propos démontre qu’il ne se passerait rien d’ici 2020 s’il était élu.
D’abord, si l’on veut une véritable fusion, il est inutile d’étendre les compétences actuelles de la Communauté de Communes. C’est une manœuvre pour gagner du temps et retarder indéfiniment la décision. Il faut fusionner le plus tôt possible, c’est tout.
Ensuite, il est parfaitement possible de lancer la fusion dès le mois de mars prochain, à l’issue des élections. Pour respecter les obligations légales (articles L.2113-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales), Il faudra procéder en trois étapes: l’élaboration du projet définitif de fusion, le referendum permettant aux électeurs de se prononcer sur l’opportunité de la fusion et la décision du préfet prononçant la fusion. Le tout peut être réglé en moins de trois ans. Inutile de perdre du temps.
Enfin, il faut évidemment prendre l’engagement de procéder aussitôt à de nouvelles élections. Et, sans faire de procès à personne, chacun comprendra bien l’intérêt des contribuables de réaliser d’importantes économies sur les quelques 650 000 euros par an que coute la multiplication des indemnités de maires, adjoints, des trois communes et de président, et vice présidents de la communauté de communes. Le temps n’est plus à la gabegie: il est celui de l’économie des dépenses publiques.
De plus l'Etat va, dans le cadre de sa politique générale de réduction des déficits, encourager les fusions de communes. A cette fin il a commencé à dégager des moyens budgétaires. Il est évident que les premiers à réaliser ces objectifs seront les mieux servis. En cette période de vaches maigres il faut saisir une occasion unique d'obtenir des financements suplémentaires. "