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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 22:26

 

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Peu de débats, tout au plus des échanges. Toutes les délibérations (sauf une : 2 abstentions de la gauche)ont été adoptées à l’unanimité…un conseil municipal consensuel voire un peu ennuyeux  suite à un ordre du jour qui n’était pas fait pour créer de l’enthousiasme ou des débats passionnés.

« LE CONTRAT ENVIRONNEMEN LITTORAL »

Un point positif mais qui ne peut satisfaire totalement l’opposition CAP VRAI

Retenons ce point qui engage quand même l’avenir  « le contrat environnement littoral »

Ce contrat lie le Conseil Général et la commune de Château d’Olonne. Son objet est de « conjuguer la protection de l’environnement littoral et sa mise en valeur ».Objet ambitieux mais  projets limités.

Le contrat formalise les actions et engagements mutuels du Département et de la commune.

Les objectifs poursuivis s’organisent autour de 4 volets principaux :

Gérer les espaces naturels dans une double perspective d’accueil du public et de préservation des milieux,

La mise en valeur du bâti et le paysagement de le commune par exemple en renforçant le traitement végétal des espaces publics et en aménageant les fronts de mer,

L’intégration des équipements touristiques dans l’environnement et en particulier les pistes cyclables...

La maîtrise des ressources en eau et en énergies et la valorisation des énergies renouvelables.

 

 Concrètement le contrat porte sur quatre projets  estimés à 1 million d’euro

L’étude sur l’aménagement du littoral entre el Puits d’enfer et Cayola, (100.000 euro)

L'Etude (suite) et travaux pour l’aménagement du secteur du Puits d’enfer et de le corniche,(100 .000 euro)

L’aménagement de la piste cyclable route du Petit Paris jusqu’à Cayola,( 300.000 euro)

L'aménagement du Perré de la plage de TANCHET (500.000 euro)

Le Conseil Général prend à sa charge pour les 4 actions 300.0000 euro soit 30% de ce « plan ».

Notons la prise en compte dans la partie" étude" du déplacement d’une portion de la RD 32 notamment à cause de sa partie inondable dans l’anse de la Parée, de l’accessibilité maîtrisée au public de tous les milieux et une « renaturation » qualitative du circuit automobile du Puits d’Enfer.

L’opposition CAP VRAI si elle ne peut qu’approuver le contrat  relativise sa portée.

En effet, ce contrat ne porte effectivement sur 4 actions (études et réalisations) mais comme il est annoncé dans le contrat celui-ci n’englobe pas un réel plan de mise en valeur de cette partie du littoral. C’est un "plan parcellaire" a dit Daniel TESSIER pour l’opposition CAP VRAI. Ce n’est pas avec les 4 projets annoncés qui ne répondent que partiellement à l’ensemble des travaux  et projets à envisager que l'on peut dire qu'il s'agit d'un plan d'aménagement total de cette vaste et complexe zone

Ce n’est pas avec 4 pièces d’un puzzle de 500 pièces  qu’on fait le puzzle !

Puisqu’il est prévu de « permettre une accessibilité maîtrisée au public de tous les milieux » pourquoi ne pas prévoir dans les études la continuité du chemin douanier ?

Cette question remet le doigt sur la plaie toujours à vif de ce littoral suite à "l’erreur" du maire.

Son adjointe ne peut avancer pour ne plus rien faire un principe du droit français « l’autorité de la chose jugée » qui n'a rien à voir aujourd'hui . Raisonnement difficile à comprendre.

Rappelons que, dans cette affaire, le Préfet de l’époque n’a pas fait appel d’une décision qui bloque maintenant la possibilité d’avoir un chemin douanier continu au niveau Anse aux Moines-Cayola.

voir CHEMIN DOUANIER     

Nous dirions au maire et à son adjointe :nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude… Vous avez pour des raisons qui vous sont propres commis cette faute et les générations futures vont la supporter.

Donc, un petit débat qui met les points sur les i mais qui n’empêche pas l’opposition CAP VRAI de voter cette délibération.

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