LE FRANÇAIS GROS MANGEUR DE POMMES, GROS CONSOMMATEURS DE PESTICIDES

Depuis la nuit des temps et même au-delà, l’homme croque la pomme : Adam fut la première victime de la tentation de ce fruit défendu.

LES POMMES « INDUSTRIELLES » SONT UN DANGER SANITAIRE GRAVE : 35 TRAITEMENTS PAR AN

Mais pour avoir de bonnes pommes il faut pouvoir les croquer et pour avoir envie de les croquer et donc de les acheter il leur faut soi-disant une peau qui attire l’œil donc douce, brillante comme si l’œil était l’organe du goût !

Toutes ces bestioles plus ou moins sympathiques qui gravitent autour des pommiers roses fleuris et des pommiers couverts de fruits y laissent des traces quasi indélébiles. On imagine bien la mouche louchant sur une pomme rougeoyante lui dire : vous prendriez bien un petit vers ?

Maintenant, nous aussi les humains sommes tous tentés par ce fruit produit en quantité en France (1,5 million de tonnes par an !), ce fruit tente non seulement l’homme mais aussi les insectes.

L’homme apprenti-sorcier a donc inventé pour s’éviter les affres de voir ce petit vers envahir sa pomme les traitements phyto sanitaires : herbicides, insecticides, fongicides…Il est dénombré l’utilisation de plus de 2 500 de ces produits !

DES COCKTAILS DÉTONANTS

La peau de ce fruit est donc gorgée de substances chimiques dont le mélange donne des cocktails à effets nocifs qui ne sont pas encore connus et qui sont loin de l’être : lorsque des molécules différentes entrent en interaction, leurs effets peuvent s’en trouver démultipliés. Les chercheurs ne savent pas mesurer les effets nocifs de ces mixtures pulvérisées sur les pommiers et donc l’impact qu’elle peuvent avoir sur l’homme, l’enfant et surtout le fœtus hypersensible et concentrateur de molécules dont les chercheurs ne peuvent mesurer les effets sur leur développement.

DES ABEILLES EN VOIE DE DISPARITION : DES POMMES EN VOIE DE DISPARITION

Cela devient une banalité de dire que les abeilles et autres pollinisateurs sont en régression et pourtant ce sont l’ensemble de ces insectes qui sont chargés de faire fructifier la fleur du pommier.

Quand les abeilles auront disparu il n’y aura plus de pommes, plus d’abeilles, plus de cidre, plus de calvados, plus de compotes de pommes... plus de tentations pour Adam et Eve et leurs descendants!

Amis citoyens consommateurs, prudence, choisissez bien : ce n’est pas la couleur de la peau de la  pomme, son aspect et son prix qui doivent guider votre choix mais l’origine de celle-ci.Vous aiderez ainsi les producteurs qui produisent moins mais qui ont fait, eux, le choix de produire mieux en « BIO »...en attendant de nouvelles méthodes de production et de nouvelles habitudes de consommation.