JUSTICE : LE VERS EST-IL DANS LE FRUIT ?
Un peu d’espoir avait coulé dans les veines des justiciables que nous sommes tous : un Ministre, avocat, Éric DUPOND- MORETTI qui connaissait donc bien la Justice a été nommé Garde des Sceaux. En plus, la Justice a reçu comme cadeau pour son intronisation une petite victoire avec l’amélioration de son maigre budget.
Et pour les justiciables, autre espoir avec le un projet flou mais un projet quand même : redonner confiance aux français en leur Justice.
Cela a-t-il déplu à certains magistrats ? On n’ose pas le croire et pourtant...
LA DÉCISION ILLISIBLE, PROVOCATRICE, IRRESPONSABLE DE LA COUR DE CASSATION POUR L’ASSASSINAT DE MADAME SARAH HALIMI PAR KOBILI TRAORÉ, COUPABLE MAIS IRRESPONSABLE !
La Cour de Cassation a confirmé que l’accusé assassin de sa voisine qui était d’origine juive par Kobili TRAORÉ était irresponsable au moment des faits. Il était sous l’emprise du cannabis, de l’endoctrinement par les prêches de la mosquée voisine...
Effectivement, la loi stipule que « n’est pas pénalement responsable » la personne qui, au moment de son crime, est atteinte d’un trouble psychique ou neuropsychiatrique ?
D’accord, il y a le texte :
« Il n'y a ni crime ni délit lorsque le prévenu était en état de démence au moment des faits ou lorsqu'il a été contraint par une force à laquelle il n'a pu résister".
Mais, nous entendons tous les jours dans nos prétoires les procureurs rappeler aux accusés et à leurs avocats que l’emprise de l’alcool, la consommation des drogues est au contraire une circonstance aggravante d’un délit. Combien de drames de la route ont pour origine la consommation d’alcool et de drogues ? Pensons aux victimes et à leurs familles.
Celui qui se soumet à l’emprise de l’alcool et ou de stupéfiants doit savoir qu’il met en danger sa vie et mais hélas, éventuellement celle des autres. Cela ne devrait-il pas s’apprendre à l’école ?
On se demande alors pourquoi dans ce dossier les arguties des « Sages » de la Cour de Cassation peuvent faire jurisprudence et aller à l’encontre du droit pénal : c’est l’octroi d’un permis de tuer qu’a délivré la Cour de Cassation quelque soient les fondements de la décision de ces "juges".
Ce n’est pas ainsi qu’on rendra aux français confiance en leur Justice : est-ce pour faire passer une éventuelle dépénalisation du cannabis voire de toutes les drogues et de leurs trafics ?
Si de hauts magistrats ont pris ces risques...c’est bien que la Justice est malade, que le vers est dans le fruit, que des magistrats au lieu de dire le droit veulent légiférer. Grave !