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5 novembre 2020 4 05 /11 /novembre /2020 19:47
UN VIRUS QUI VA BOUSCULER NOTRE SOCIÉTÉ

UN VIRUS QUI VA BOUSCULER NOTRE SOCIÉTÉ

 

DEUXIÈME VAGUE DE L'ÉPIDÉMIE :  DEUXIÈME TRAIN DE MESURES D'AIDES DE L'ÉTAT

 

L'épidémie est un drame humain qui impacte toute la société. Il y aura l'avant Covid-21 et l'après Covid-21, le travail, la solidarité citoyenne, le rôle de l'État, l'éducation, la famille..seront impactées.

Le dernier Conseil des Ministres a abordé l'aspect économique et social des ravages de Covid-19 et particulièrement la contribution de L'État qui vise à amortir l'impact ravageur de ce fléau sanitaire sur l'économie, sur la société et particulièrement sur les plus fragiles.

Plus tard, on mesurera l'ampleur du désastre sur le plan des chiffres mais aussi sur le plan sanitaire, sur le plan humain.

Ce projet de loi de finances rectificative PLFR est une reconduction du plan appliqué face au premier confinement.

C’est un communiqué sec dans ses chiffres : aides aux personnes, aides à l’économie…le déficit du budget va passer à 223 milliards d’euro (11 ,3 % du Produit Intérieur Brut).

On aurait aimé que le porte-parole du gouvernement mette un peu d’humain dans ce communiqué qui figure ci-dessous pour remonter le moral citoyen.

Certes, par exemple, l'action menée pour le chômage partiel, activité partielle, perdure. Les aides aux personnes en difficulté sont aussi abondées.

Il faut espérer qu’il n’y ait pas de troisième plan !

 

Compte rendu du Conseil des ministres

du 4 novembre 2020

 

 

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance et le ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics, ont présenté un projet de loi de finances rectificative pour 2020.

Avec une récession économique réévaluée à 11 % du PIB en 2020, la reprise de l’épidémie et les nouvelles restrictions sanitaires conduisent le Gouvernement à prolonger son soutien aux secteurs économiques et aux citoyens les plus touchés par la crise.

L’ensemble des nouvelles mesures d’urgence mises en place dans ce quatrième budget rectificatif ont un impact sur le solde public de 20 Md€. En particulier, la mission qui porte les dispositifs d’urgence ayant prouvé leur efficacité au cours de la première vague est réabondée à hauteur de 17,3 Md€ dans ce projet de loi de finances rectificative (PLFR) :

le fonds de solidarité est renforcé et se verra doté de 10,9 Md€ de crédits supplémentaires ;

l’activité partielle est prolongée pour l’ensemble des secteurs économiques jusqu’à la fin de l’année et portée à 34 Md€, avec un réabondement de crédits de 3,2 Md€, dont 2,1 Md€ portés par l’État ;

les exonérations de charges sont prolongées, portant leur montant total à 8,2 Md€ sur l’année 2020, avec un réabondement de crédits de 4,3 Md€, dont 3 Md€ au titre des dispositifs mis en place pour la seconde vague épidémique.

La crise frappe particulièrement les personnes les plus vulnérables. Dans ce contexte, le quatrième budget rectificatif assure le financement de la nouvelle aide exceptionnelle prévue pour les allocataires de minima sociaux, les jeunes bénéficiaires des aides personnelles au logement et les étudiants boursiers, pour un montant total de 1,1 Md€.

Le PLFR comporte par ailleurs des crédits additionnels en soutien des populations les plus fragiles à hauteur d’1 Md€ supplémentaires, dont 0,5 Md€ pour les personnes en situation de handicap, 0,3 Md€ pour l’aide exceptionnelle à l’apprentissage et pour la prime à l’embauche des jeunes et 0,25 Md€ pour l’hébergement d’urgence.

Depuis le début de la crise sanitaire, les réponses du Gouvernement à l’urgence sanitaire, économique et sociale ont été massives. Le déficit de l’État, qui porte à titre principal les mesures d’urgence, s’établira à 223 Md€.

Le coût global de la crise du covid-19 pour les finances publiques en 2020 peut être estimé à 186 Md€, du fait des pertes de recettes induites par la contraction de l’activité, à hauteur de 100 Md€, et des mesures d’urgence mises en place, qui auront un impact de 86 Md€ sur le solde public cette année.

La prévision de déficit public pour 2020 se dégrade en conséquence pour atteindre 11,3 % du PIB et le taux d’endettement public à fin 2020 est réévalué à 119,8 % du PIB.

Le PLFR s’inscrit également dans la continuité des engagements pris au début du quinquennat en présentant la totalité du schéma de fin de gestion, sans décret d’avance. Hormis les crédits d’urgence sanitaire, économique et sociale liés à la deuxième vague de la crise, les crédits supplémentaires seront compensés par des annulations d’un montant équivalent, permettant ainsi de maintenir une gestion rigoureuse des budgets ministériels et de l’emploi public.

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