CHANGEMENT DE COMPTEURS ÉLECTRICITÉ LE NOUVEAU COMPTEUR LINKY INTERROGE
Même la Cour des Comptes s'interroge et accuse, met en garde. Le compteur Linky sert principalement à "rémunérer" Enedis, la filiale d’EDF, au détriment du service rendu aux consommateurs. C'est "un dispositif coûteux pour le consommateur mais avantageux pour Enedis". En clair LINKY est imposé au consommateur qui ne peut le refuser (comme vient de le confirmer une jurisprudence récente) mais en plus le consommateur est condamné à le payer avec sa facture de consommation d’électricité au prix fort.
Là-dessus, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés Cnil vient en rajouter en mettant en demeure le fournisseur d’électricité Direct Énergie.
SÉCURITÉ DE LA COLLECTE DES DONNÉES ET ACCORD DU CLIENT
Ce mardi 27 mars 2018, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) a mis en demeure le fournisseur d’électricité Direct Energie. « en raison d’une absence de consentement à la collecte des données de consommation issues du compteur communicant Linky », et lui demande de se mettre dans les clous dans un délai de 3 mois.
Direct Energie est une société qui est fournisseur et producteur français privé d'électricité et de gaz présent sur le marché français depuis 2003.
La Cnil reproche au fournisseur d’électricité d’avoir demandé à Enedis (filiale à 100% d'EDF) de lui transmettre les données de ses clients « correspondant à leur consommation journalière d’électricité ainsi que les données de consommation à la demi-heure ». Or, ces données ont été transmises sans le consentement des « personnes concernées », ce qui contrevient à l'article 7 de la loi "informatique et libertés" du 6 janvier 1978. Et même si Direct Énergie se défend d'avoir bien informé ses clients de la collecte de données, aucun accord, aucune signature ne leur sont demandés.
COLLECTE DE DONNÉES DE CONSOMMATION À L'INSU DES CLIENTS
En décembre 2017 dernier, pourtant, Enedis se félicitait de respecter « scrupuleusement» les recommandations de la Cnil.
Direct Énergie demandait à ses clients leur accord alors que son « installation revêt un caractère obligatoire, et que sa mise en service ne dépend pas de la société. Le client a donc l’impression, erronée, qu’il choisit d’activer le compteur alors qu’il ne consent, en réalité, qu’à la collecte de ses données de consommation », explique la Commission.
Mais que les ANTI LINKY ne se réjouissent pas trop vite. En effet, la Cnil rappelle que cette mise en demeure n'est pas une sanction. « Aucune suite ne sera donnée à cette procédure si la société se conforme à la loi dans le délai imparti. Dans ce cas, la clôture de la procédure fera également l'objet d'une publicité », souligne-t-elle.
UN LINKY SURCOÛT À LA CHARGE DU CONSOMMATEUR ET LINKY VA RAPPORTER GROS AU GROUPE EDF
En effet, la Cour des Comptes démontre dans son rapport annuel que LINKY va permettre à ENEDIS de gagner de l'argent sans rendre un réel service supplémentaire à l'usager client qui n'a rien demandé.
Même s'il se peut qu'éventuellement LINKY offre une possibilité de service supplémentaire rendu à l'usager client celui-ci n'a pas eu son mot à dire pour la pose du dit compteur d'où dans les commentaires sur INTERNET...sommes-nous en dictature ?
De plus, il n'existe aucune garantie de sécurité des informations transmises par LINKY et donc du secret qui doit couvrir ces informations...le client a un espion à domicile qui va permettre au fournisseur d'électricité de contraire son clinet par exemple de changer son contrat pour son bien si le contrat est amélioré ou pour lui imposer un contrat plus onéreux donc pour son mal !
Cette notion de secret, cette obligation de dire OUI au changement de compteur est dure à avaler et crée un précédent . Les modalités de changement de compteurs sont parfois surprenantes.
C'est le cas fréquent du client qui découvre qu'on a changé son compteur à son insu dans des conditions parfois très contestables, sans qu'il soit avisé du jour et de l'heure et avec des modalités d'intrusion dans son domicile par le fournisseur.
OUI, LINKY, EST BIEN UN SUJET PROPICE À POLÉMIQUE OÙ LE CLIENT N'EST PAS ROI MAIS ESCLAVE