COMPRENDRE POURQUOI ET COMMENT LA VILLE DE CHÂTEAU EST MAL GÉRÉE.
TROP D’IMPÔTS VOTÉS, DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT EXORBITANTES, PAS DE PLAN PRENANT EN COMPTE UNE VISION D’AVENIR DE LA VILLE, PRÉSENTATION TROMPEUSE DES PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES…
Lors des conseils municipaux de fin d’année une analyse de la situation financière et de la gestion des communes de plus de 3 500 habitants doit être présentée aux élus et donc aux citoyens avec, en plus, pour les villes de plus de 10 000 habitants l’évolution des dépenses et des effectifs.
2017 et 2018 sont pour les communes de Château d’Olonne comme pour celles des deux autres communes des Sables d’Olonne et d’Olonne sur Mer des années de transition avec au 1er janvier 2017 la création de la communauté d’agglomération et au 1er janvier 2019 la fusion des 3 communes.
Cela n’empêche pas d’analyser le mal castelolonnais en matière de gestion qui, en 2017, fut même étalé dans la presse nationale à cause de la nouvelle mairie. .
ANALYSE INCONTESTABLE ET IMPLACABLE DES CHIFFRES
Ce sont toujours les mêmes remarques fondamentales qui ont été faites depuis plus de 10 ans dans les débats au Conseil Municipal :
- La faiblesse des investissements effectivement réalisés : le maire annonce des projets qui d’année en année sont reportés comme le lotissement du Puits Rochais comme l’a fait remarquer la sénatrice Annick BILLON et des projets inutiles et catastrophiques qui eux sont réalisés comme la GARGAMOELLE, le NOUVEL HÔTEL DE VILLE, le nouvel Office de Tourisme et peut-être bientôt LITTORAL 3 (fermeture de la Route Littorale ) . Ajoutons le coût des chantiers interminables de voirie à prix d’or (les procédures d’appel d’offres des marchés publics ne sont pas respectées : voir rapports de la Chambre Régionale des Comptes).
Il reste l’impression pénible : les municipalités successives, faute d’un programme et d'une volonté, ne savent pas comment dépenser l’argent du contribuable ! C’est ce qui ressort du Débat d’Orientations Budgétaires.
Exemple : en 2017 les PRÉVISIONS d’investissements étaient de 7 millions d’euros et LES RÉALISATIONS SERONT DE 4,9 MILLIONS D’EUROS …et c’est le même scénario nul et trompeur depuis plus de 10 ans. L'argent non dépensée reste dans la cagnotte du Receveur Municipal a indiqué l'élue de l'opposition orfèvre en la matière puisqu'ancienne responsable des Service de la Mairie.
UN FAUX ARGUMENT
Le maire et son adjointe Isabelle DOAT ne pouvant contester leur incapacité de mettre en oeuvre leurs projets mettent en cause la lourdeur des procédures.
Argument que nous pouvons et devons rejeter aisément.
En effet, ce qui est étrange dans cet argument c’est que lorsqu’il s’est agi de l’Hôtel de Ville ou de la Salle Gargamoelle ou même l’agrandissement des Vallées porté par l’Ancien maire ces investissements furent réalisés dans des délais normaux comme prévu.
Quand il s’agit de lotissements communaux comme ceux des Prés de la Clais, du Centre Ville et pire pour celui du Puits Rochais. Comme l’a fait remarquer publiquement la sénatrice Annick BILLION, ce projet finalisé a plus de 10 ans et ne voit un début de réalisation. Pour les Grands RIAUX et les BOURRELIÈRES, on va vers les 20 ans.
1) La réalité est simple : pour les investissements à caractère social ou autres promesses électorales il n’y a pas de volonté donc pas de moyens humains mis en œuvre pour porter les projets. D’ailleurs, la structure municipale du service Urbanisme est depuis des années bousculée et sous-dimensionnée ? Pourquoi ?
2) Ces investissements programmés et jamais réalisés dans des délais normaux gênent-ils des intérêts locaux qui priment sur l'intérêt général ? Est-ce le fondement caché, la vraie raison de ces retards, de ces reports de réalisations d'investissements qui répondent portant à un besoin réel voire urgent et aux promesses électorales ?
3) Quand on voit la vitesse de réalisation des lotissements communaux dans les communes voisines on doit conclure qu’il y a, depuis 2 décennies à Château d’Olonne, un problème qu’on cache aux castelolonnais.
4) Comment se fait-il que pour le lotissement des Grands Terrages l'opération fut si vite menée et ne parlons pas de la réalisation de la 3ième tranche des Jardins de Villeneuve dont le début d-exécution fut réalisé avant accord de la CCO responsable du site ?
Décidément l'argument du maire ne tient pas...ce ne sont pas les procédures qui bloquent les projets mais alors quelle mécanique les bloque ?
L’opposition en posant cette question des reports d’investissements a posé une nouvelle fois une vraie bonne question qui met en cause une gestion qui doit interroger tous les castelolonnais.
À SUIVRE…