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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 21:33
3 clochers mais une seule paroisse !

3 clochers mais une seule paroisse !

PRÉSENTATION D'UNE SYNTHÈSE SUR LE PROJET D'UNE FUSION DES COMMUNES AU PAYS DES OLONNES FAITE PAR UNE "MÉMOIRE" DE CE PAYS

 

Poursuivons notre pérégrination pour mieux comprendre le pourquoi et le comment de la fusion non fusion au Pays d'Olonne...

 

Suite de :

http://www.olonnes.com/2016/07/memoire-sur-la-fusion-au-pays-d-olonne-suite-2.html

 

2 ème acte  du « Vivre-Ensemble »

La relance avortée de Louis Guédon et l'impulsion donnée par Yannick Moreau

 

 

« Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite. » -Henry Ford-

Et pourtant la digue anti-fusion ne va pas tarder à se fissurer sérieusement.

Les prévisions martelées dans l'indifférence générale par les fusionnistes ne vont pas tarder à se réaliser.

A force de lui transférer des compétences sans les moyens associés apportés par les communes, la C.C.O. va avoir très vite des difficultés à remplir sa mission.

De plus, son bilan en terme de création de projets est loin d'être florissant (derniers fiascos en date : le Village Entreprises Nautiques, la maison de la Formation et le Vendéopôle qu'elle devra supporter pour sauver la face).

Par ailleurs, on commence à parler de fusion jusque dans les associations sportives ou culturelles.

En basket, le P.O.B. (Pays des Olonnes Basket) montre la voie et ses résultats dans tous les domaines se font sentir semant le trouble dans les esprits les plus conservateurs.

La digue se fissure de plus en plus et, sans doute conscient du danger, Louis GYÉDON, député-maire des Sables, se met en mesure en 2007 de mener « enfin » sa campagne des municipales sur la nécessaire fusion des communes avec à la clef, la promesse de réaliser une consultation en début de mandat le même jour sur les trois communes.

Un rapport du cabinet KPMG sur le sujet et livré en avril 2008 met le feu aux poudres.

Les élus sont clairement mis devant leurs responsabilités.

La fusion apparaît comme le recours absolument nécessaire. En jeune « loup » et fort de son succès récent aux municipales à Olonne sur Mer face à ce qui était considéré comme un bastion de la gauche, Yannick Moreau se déclare à son tour favorable à la fusion.

Mais, monsieur BURNAUD et les élus castelolonnais, qui ne manquent pourtant pas de souffle habituellement, vont au dernier moment, évoquer le prétexte d'une nouvelle loi à venir en 2010 et censée régler les problèmes pour jeter l'éponge sur le ring de la consultation programmée et priver ainsi les castelolonnais de cette consultation.

Le résultat de la consultation est positif en faveur de la fusion aux Sables et négatif à Olonne.

Au final, il n'y a que des perdants et la fusion s'en trouve reportée aux calendes grecques. Mais, pour les castelolonnais, la digue tient toujours face aux éléments contraires.

En 2012, nouvelles élections législatives à la suite des présidentielles et nouveau coup de théâtre ! Yannick Moreau une fois de plus crée la surprise. Alors qu'une majorité le pensait affaibli par le résultat de la consultation de 2009 sur la fusion, il bat d'une courte tête son adversaire Louis GUÉDON grâce surtout à un véritable plébiscite de son électorat olonnais.

Pour les observateurs patentés, ce résultat, non seulement ne constitue pas en soi une véritable surprise, mais confirme l'analyse faite en 2009 sur le résultat de la consultation ouverte aux olonnais à savoir : le rejet d'une dominante sablaise dans un projet de fusion à deux. Le message s'affiche clairement : pour les olonnais, la fusion : pourquoi pas ??? mais pas dans la perspective de portes grandes ouvertes aux sablais et à Louis GUÉDON.

Du même coup, ce résultat des législatives relance une fois de plus l'idée de fusion avec les municipales qui arrivent en 2014.

Il fait également la démonstration, si besoin en est, de la fragilité d'une consultation du style référendaire pour des projets à caractère institutionnel dont les contours échappent trop souvent à l'électeur à qui on demande de voter par OUI ou par NON.

Qui aurait pu oublier le référendum pour une constitution européenne du 29 mai 2005 avec une montagne de documents remis à chaque électeur ?

C'est une constante bien connue : en cas d'une compréhension insuffisante face à la question posée, le négatif l'emporte quasiment à tout coup !

Chapitre suivant du feuilleton : les municipales de 2014.

Et nouveau coup de théâtre dans la campagne : la grande majorité des listes en présence sur les trois communes se prononce, y compris bien que du bout des lèvres, par la liste majoritaire au Château d'Olonne conduite par Joël Mercier, le successeur désigné de Jean-Yves Burnaud.

Hormis les étapes légales préalables, la liste de Joël Mercier ajoute deux conditions à ce qui est perçu comme un ralliement à la fusion :

1 – l'adoption d'un projet (ndlr : ?) pour l'union des trois communes et

2 - la consultation de la population sur ce projet.

Curieusement, ne figure pas sur le document de campagne de l'équipe, le projet castelolonnais préparé en fin de mandat par Jean-yYes BURNAUD qui se fera jour dès le lendemain de l'élection à savoir : une nouvelle mairie.

Demie surprise : le résultat issu des urnes s'avère très serré avec la liste Chapalain.

La digue s'effrite de plus en plus et les brèches difficiles désormais à colmater. Ceci d'autant plus que si, à Olonne sur Mer, le maire sortant s'offre un majorité confortable, il n'en est pas de même aux Sables d'Olonne.

La liste de Yves Roucher, successeur coopté de Louis Guédon qui lui apporte son soutien, succombe au final de quelques dizaines de voix à celle de Didier Gallot fusionnée avec la liste de Brigitte Tesson. Terrible renversement de situation aux Sables qui va créer des tensions démesurées ponctuées d'invectives au sein des groupes et entre les groupes, mais qui ouvre pour les fusionnistes, une porte colossale ; Didier Gallot et son équipe se déclarant pour la fusion sans conditions et le plus rapidement possible.

Le « leadership » de Yannick Moreau sur la fusion au Pays d'Olonne s'affiche concrètement. ……. ………….

Et fragilise un peu plus la digue castelolonnaise !

 

FIN DU 2ème ACTE

 

À SUIVRE...ÇA PASSE OU ÇA CASSE

 

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