LA JUSTICE ENCORE UNE FOIS MALMENÉE ET TOUJOURS AUSSI PAUVRE
UNE GRÂCE PRÉSIDENTIELLE QUI CONTREDIT LA JUSTICE RENDUE
La grâce présidentielle s'est en partie exercée pour permettre la libération d'une personne Jacqueline SAUVAGE sous la pression des réseaux sociaux.
Où est la sérénité de la JUSTICE ?
Des erreurs judiciaires, il y en a : un élément nouveau découvert peut aboutir à la révision d'un procès et fait revenir sur la chose jugée.
Par contre, la grâce octroyée par le Président n'est pas fondée sur une erreur d'un juge, sur un élément nouveau découvert...elle est fondée sur de l'émotionnel.
Les deux jurys d'assises qui ont condamné cette personne qui a certainement vécu un drame dans sa vie, ont-ils été si mauvais, eux, qui ont assisté quand même aux procès et jugé en leur âme et conscience?
SÉGOLÈNE ROYAL
Voilà une Ministre qui sait tout, s'exprime sur tout, parle de tout et sort des erreurs monumentales, en oublie qu'elle a été condamnée pour avoir oublié de payer ses salariés, qu'elle a englouti des millions d'euros pour une entreprise qui a disparu... Ce Ministre prend position contre l'exécution des jugements concernant les occupations illégales sur le site du futur potentiel aéroport Notre Dame des Landes. Elle a ainsi précisé qu'elle excluait tout recours à la force pour vider la Zad.
Les magistrats nantais qui ont confirmé 4 expulsions verront-ils d'un bon oeil leur décision inappliquée après une telle déclaration?
L'exécutif peut-il jouer avec le Judiciaire alorsque la constitution prévoitr la séparation des pouvoirs ?
LE DROIT DE L'ÉTAT D'URGENCE
Se met en place un droit d'exception qui court-circuite l'exercice de la Justice.
Le premier président de la cour de cassation, Bertrand Louvel, réitère sa prise de position lors de la réunion annuelle des premiers présidents des cours d’appel en signant une délibération commune pour mettre en garde contre « les réformes et projets législatifs en cours » de l'exécutif.
« En ce début du XXIe siècle, la place faite à l'Autorité judiciaire [gardienne de la liberté individuelle) au sein des institutions de la République suscite de légitimes et graves interrogations [... son rôle ...] est affaibli par des réformes et projets législatifs en cours », selon la délibération commune adoptée hier par le premier président de la cour de cassation et les premiers présidents de cours d'appel.
Les mises en cause répétées de l'impartialité de l'institution et de ceux qui la servent, se plaignent les hauts magistrats réunis, portent atteinte « à leur crédit et à la confiance que doivent avoir les citoyens dans leur Justice », dénonce le texte qui pointe la « complexité de notre organisation juridictionnelle » et appelle le constituant à reconnaître et asseoir l'Autorité judiciaire dans son rôle de « garant de l'ensemble des libertés individuelles », au-delà de la seule protection contre la détention arbitraire."
Le malaise de la JUSTICE est double.
Il y a cette mise en cause qui fait qu'elle est court-circuitée, mise entre parenthèses.
Il y a aussi le manque déprimant de moyens donnée à la Justice Française . On l'a déjà écrit : la France se situe, une nouvelle fois, en fin de classement : 37e sur 45 pays européens.
Pas de moyens suffisants, une moindre motivation, une sursyndicalisation qui aboutit au "mur des cons", des attaques du pouvoir politique comme les deux cités ci-dessus, la réformite des ministres de la Justice incompétents ne font que mettre plus à mal une Institution dans laquelle les français ne croient plus.
C'est grave !