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25 octobre 2015 7 25 /10 /octobre /2015 21:52
Algues vertes un symbole de la nécesité de sauver notre terre

Algues vertes un symbole de la nécesité de sauver notre terre

SAUVER NOTRE TERRE

 

 

LE PAPE FRANÇOIS SE LANCE DANS LA CAMPAGNE DE LA SAUVEGARDE DE NOTRE TERRE ET DRESSE LE TRISTE ÈTAT DE NOTRE PLANÈTE. SON ENCYCLIQUE EST UN CONSTAT SANS COMPLAISANCE ET UN APPEL PRESSANT ALORS QUE VA S’OUVRIR À PARIS LE COP 21 : grand-messe mondiale sur le climat.

 

Nous vous livrons quelques extraits et commentaires sur ce plaidoyer qui ne peut laisser indifférent : notre terre est malade et nous devons la sauver.

 

 

SAUVEGARDE DE LA "MAISON COMMUNE" : L’ÉCOLOGIE PREND UNE DIMENSION HUMANISTE

Nous avons tenté une analyse qui ne soit pas une caricature d’un texte très riche mais accessible, réaliste et  pragmatique.

 

 

La TERRE : une "maison commune" dont l’humanité doit prendre soin, de toute urgence.

On ne trouvera pas dans les propos du pape la vision catastrophique d’un écologisme radical. Certes, le pape n’a pas de mots assez durs pour dresser, en reprenant les constats des scientifiques et des économistes, le triste état de la planète.

 

Il le fait en liant étroitement dégradations de la nature et dégradations des relations humaines : « le cri de la terre est aussi le cri des pauvres »

« Notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts. Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle.

Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter.

La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants.

C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée.

Face à la détérioration globale de l’environnement les progrès scientifiques les plus extraordinaires, les prouesses techniques les plus étonnantes, la croissance économique la plus prodigieuse, si elles ne s’accompagnent d’un authentique progrès social et moral, se retournent en définitive contre l’homme »

 

L’HOMME EST UN DOMINATEUR, MAIS L’HOMME SAIT AUSSI LUTTER CONTRE CETTE TENDANCE

Si nous nous approchons de la nature et de l’environnement sans cette ouverture à l’étonnement et à l’émerveillement, si nous ne parlons plus le langage de la fraternité et de la beauté dans notre relation avec le monde, nos attitudes seront celles du dominateur, du consommateur ou du pur exploiteur de ressources, incapable de fixer des limites à ses intérêts immédiats.

En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément.

Ceux qui luttent avec vigueur pour affronter les conséquences dramatiques de la dégradation de l’environnement sur la vie des plus pauvres dans le monde, méritent une gratitude spéciale un long chemin, digne d’appréciation, et il a généré de nombreuses associations citoyennes qui ont aidé à la prise de conscience.

Malheureusement, beaucoup d’efforts pour chercher des solutions concrètes à la crise seulement à cause de l’opposition des puissants, mais aussi par manque d’intérêt de la part des autres.

Les attitudes qui obstruent les chemins de solutions, même parmi les croyants, vont de la négation du problème jusqu’à l’indifférence, la résignation facile, ou la confiance aveugle dans les solutions techniques. "Il nous faut une nouvelle solidarité universelle."

 

LA TERRE : UN IMMENSE DÉPOTOIR

Il faut considérer également la pollution produite par les déchets, y compris les ordures dangereuses présentes dans différents milieux. Des centaines de millions de tonnes de déchets sont produites chaque année, dont beaucoup ne sont pas biodégradables : des déchets domestiques et commerciaux, des déchets de démolition, des déchets cliniques, électroniques et industriels, des déchets hautement toxiques et radioactifs. « La terre, notre maison commune, semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir. » Réalisons, par exemple, que la majeure partie du papier qui est produit, est gaspillée et n’est pas recyclée

 

UNE REVUE DE DÉTAIL DES POLLUTIONS

- L’eau « transformée en marchandise » alors que son accès est « un droit humain primordial, fondamental et universel. »

- La disparition des forêts et celle des espèces pour des « raisons qui tiennent à une action humaine »

- Beaucoup d’oiseaux et d’insectes qui disparaissent à cause des agro toxiques créés par la technologie, sont utiles à cette même agriculture et leur disparition devra être substituée par une autre intervention technologique qui produira probablement d’autres effets nocifs...

 

" Il suffit de regarder la réalité avec sincérité pour constater qu’il y a une grande détérioration de notre maison commune."

 

UNE PAROLE D'ESPÉRANCE

"L’espérance nous invite à reconnaître qu’il y a toujours une voie de sortie, que nous pouvons toujours repréciser le cap, que nous pouvons toujours faire quelque chose pour résoudre les problèmes."

Cependant, des symptômes d’un point de rupture semblent s’observer, à cause de la rapidité des changements et de la dégradation, qui se manifestent tant dans des catastrophes naturelles régionales que dans des crises sociales ou même financières, étant donné que les problèmes du monde ne peuvent pas être analysés ni s’expliquer de façon isolée.

 

Un message raisonnable à la veille de COP21 et optimiste comme il se doit quand on croit en l'homme :

"Cependant, tout n’est pas perdu, parce que les êtres humains, capables de se dégrader à l’extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer, au-delà de tous les conditionnements mentaux et sociaux qu’on leur impose."

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