ALERTE EN VENDEE
Les éleveurs porcins bretons exportent leur pollution en Vendée
Disons d'abord que nous n'avons aucun grief à l'égard des paysans et industriels qui assument le fonctionnement de cette filière. Par contre, il existe une réglementation qui a pour objectifs de protéger d'une part, les consommateurs et d'autre part, une réglementation qui concerne la préservation de l'environnement. Concentrer la production porcine est encore une possibilité légale mais à conditions.... En effet, le corollaire est que les réglementations soient respectées en toute transparence.
Est-ce le cas avec ce projet de la construction d'une porcherie sur une zone de sources d'alimentation en eau potable d'un secteur, près d'habitations et quid des tonnes de lisiers? On peut très sérieusement en douter puisque il y a 5 ans l'unanimité s'est faite contre le projet, préfet compris. C'était en 2010 !
ET MAINTENANT EN 2015
Le Préfet a autorisé le projet de porcherie industrielle de Poiroux par l'arrêté du 18 novembre 2013 et le permis de construire a été délivré le 19 juin 2014.
Cette porcherie sera une nurserie abritant notamment 890 truies et produisant 25 000 porcelets par an.
Les bâtiments accueilleraient jusqu'à 2 823 animaux en même temps.
Elle sera installée entre Talmont-St-Hilaire et Nieul-le-Dolent, à la source de 7 ruisseaux, notamment de la Vertonne qui se jette dans les marais de l'Ile d'Olonne dont les eaux se déversent ensuite à l'océan par le Havre de la Gachère, à proximité des plages de Sauveterre et des Dunes, et par le port des Sables d'Olonne, tout proche de la belle plage des Sables d'Olonne, et le Gué Chatenay qui alimente la retenue d'eau potable de Finfarine et qui se jette ensuite dans le Havre du Payré où sont installés les parcs ostréicoles du Veillon et de la Guittière, à proximité des plages du Veillon et de Jard-sur-Mer.
Une telle porcherie, c'est l'équivalent de rejets organiques de 5000 personnes.
La porcherie de Poiroux pourrait être la première d'une longue série en Vendée.
Les groupes industriels porcins ne peuvent plus faire de nouvelles installations en Bretagne, où la qualité des eaux est durablement dégradée et où les plages sont envahies d'algues vertes.
Ils prospectent de nouveaux territoires où faire fleurir leur commerce.
La Vendée pourrait bien être un de ces nouveaux territoires de pollution liée à l'élevage industriel porcin, si cette porcherie de Poiroux est construite.
Aidez-nous à préserver un cadre de vie de qualité avec un environnement naturel non pollué.
Nous vous invitons à prendre connaissance de notre tract figurant ci-dessous distribué dans tout le sud-ouest vendéen, dans lequel est détaillé les moyens de nous aider. (tract disponible en pdf sur demande par mail)
Merci.
Le Collectif "non à la porcherie de Poiroux"