DU CALME PLAT A L'AVIS DE TEMPÊTE
Ce lundi 2 jun 2014 en la mairie annexe de la Chaume se tenait le conseil municipal des Sables d'Olonne.
Une bonne trentaine de points à l'ordre du jour.
Une présence et une participation très importantes des élus autour de la table.
Plus de 120 citoyens et citoyennes ont aussi répondu présents et suivi avec attention les débats.
La première partie de ce Conseil fut consensuelle.
Sur la gratuité du passeur et surtout sur le règlement intérieur . Celui-ci fixe les régles du jeu au sein de la démocratie locale : les droits et devoirs des élus de la majorité et de l'opposition. A l'initiative de l'opposition de droite il y eut discussion sur le support papier obligatoire encore pour les convocations voire les interventions. A quand la transmission dématérialisée des documents ? Raponse : c'est en projt. Le réglement fut adopté y compris les demandes de modifications faite ses oppositions "dans un esprit d'ouverture" devait dire monsieur Armel PECHEUL adjoint au maire.
Le rapport d'observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes ne comporte pas d'élément choquant et positionne bien la ville des Sables d'Olonne en concluant sur "une situation financière saine" Il y a eu un débat très consensuel : l'opposition de gauche souhaitant voir réduite la pression fiscale. Monsieur Yvan KERVENKA délégué du maire a rappelé que concernant les bases d'imposition la balle est dans le seul camp de l'Administration des Finances qui détermine les bases sur lesquelles les communes n'ont donc aucun pouvoir.
Puis ce fut à l'opposition de droite par la voix de Monsieur Jean-Noël LANDAIS particulièrement au fait du sujet suite à ses activités professionnelles passées au sein de la Commune des Sables d'Olonne de répondre à son collègue de l'opposition de gauche.
Il ne faut pas juger de la pression fiscale sur les contribuables sablais sans tenir compte du caractère spécifique de cette ville qui compte plus de résidents secondaires (11 000) que de résidents permanents
(9 000). Le produit des taxes foncières et mobilières est de 14 millions d'euros mais il est donc supportés par les 20 000 résidents permanants et secondaires. En tenant compte de cette spécificité les taux d'imposition sont inférieurs à la moyenne de la strate.
Il restait un dernier point épineux à voir sur cet aspect finances : celui des "emprunts structurés" qu'on a tendance à appeler emprunts toxiques dans lesquels les collectivités locales se sont engluées.
Les Sables d'Olonne pour sortir de cette ornière ont confié la renégociation de ces emprunts à un cabinet parisien spécialisé.
Les réponses faites aux observations de la Chambre Régionale des Comptes ont satisfait les élus.
Á suivre : l'araignée suspendue au Musée de l'Abbaye Sainte Croix va survivre, le tourisme au Pays d'Olonne...et l'avis de tempête en fin de séance