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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 21:22
Mairie des Sables d'Olonne

Mairie des Sables d'Olonne

Suite de :
http://www.olonnes.com/2014/06/les-sables-d-olonne-conseil-municipal-du-2-juin-2014.html


DU CALME PLAT A L'AVIS DE TEMPÊTE

 

A l'occasion du projet de classement de l'office de tourisme diverses informations ont été données par le maire adjoint .

Ce n'est un secret pour personne que la position de l'Office de Tourisme dans le site des Atlantes en bout de remblai dans une zone où le stationnement est quasiment  impossible n'est pas satisfaisante. De plus" la signalétique est défectueuse".

Ce sont des handicaps pour le classement de l'office en catégorie 1 qui est l'objet de cette délibération du Conseil Municipal.

A été évoquée la possibilité d'un nouvel emplacement complémentaire sur le site de la gare, ancien emplacement d'un loueur de voitures.

Mais surtout ont été évoqués suite aux questions de l'opposition le devenir des offices de tourisme du Pays des Olonnes : d'une part, le transfert de la compétence à la Communauté de Communes des Olonnes qui est en réflexion sur le sujet et d'autre part, leur "mutualisation" et enfin leur statut dans le cadre de la fusion de communes. Ces perspectives n'ont posé aucun problème tant à la majorité qu'aux oppositions de droite et de gauche...la fusion entre de plus en plus comme une donnée acquise dans les débats.

 

Passons sur les diverses subventions accordées avec seulement une remarque que nous faisons : pour "l'événementiel" il semblait que la règle fut qu'il soit pris en charge par la Communauté de Communes. Ce n'est pas le cas pour l'étape de la  Course du Figaro, pour l'étape du grand prix du Championnat de France D2 du triathlon qu'a en charge SABLES VENDEE TRIATHLON ! Les Sables d'Olonne continue de faire cavalier seul payant ! Les problèmes de compétences en matière de subventions pour des opérations qui concernent toute l'agglomération ne sont pas réglés. Pourquoi seule la ville des Sables d'Olonne est-elle concernée ?

 

Enfin un morceau de choix était au programme de la soirée : le devenir de la couverture de la cour de l'Abbaye Sainte Croix qui en fin de compte dans les débats fait bon gré mal gré l'unanimité contre elle. Il appartenait à Geoffroy de Baynast l'adjoint au maire de réussir un tour de force au moins intellectuel dans la présentation de cette délibération.

En effet, voilà le pourfendeur de ce massacre qu'est cette opération dans l'obligation de défendre sa survie et pire d'en rajouter une couche budgétaire certes minime mais couche quand même.

Ainsi Monsieur Geoffroy de Baynast a introduit le sujet ; "On me pose souvent en tant qu'avocat la question "comment faites-vous pour défendre un coupable"."

"Le résultat est tel que nombreux sont ceux qui demandent le démontage de ce qui ressemble plus à une méduse qu'à un chef d'oeuvre de transparence et de légéreté."

L'avocat de la défense se transforme en procureur "c'est pire que ce que l'on pouvait craindre...et je comprends la déception des anciens partisans" . Va-t-il requérir la peine de mort de ce chef d'oeuvre contesté  ? Va-t-il demander sa mort donc sa démolition?

1 908 493,16 euros hors taxes s'envoleraient en poussière.

Pire le démontage et le recyclage de la structure coûteraient "une somme de l'ordre de 1 250 000 euros". 

L'avocat procureur est par réalisme obligé d'accepter l'héritage de la précédente mandature...nous garderons la méduse : la détruire  "ce n'est pas possible mais ce n'est pas notre genre de jeter de l'argent par les fenêtres, fussent-elles du XVII ième siécle "

On garde la "méduse" dont "on ne sait pas à quoi elle pourrait servir"

L'ensemble des élus a gardé un silence de circonstance, géné pour certains, triste pour d'autres peut-être...mais un consensus s'est fait pour l'adoption d'une petite rallonge budgétaire pour achever et conserver "cet héritage empoisonné".

 

Les élus et le nombreux public auraient pu quitter la salle sur cette note au goût amer. Il restait à l'ordre du jour une formalité : refaire l'élection des délégués élus pour représenter les Sables d'Olonne dans divers Syndicats : élus par un vote à mains levées. Pourquoi refaire cette élection ? Parce que le Préfet qui possède encore un droit de contrôle de la légalité des délibérations  a signifié au maire que le vote aurait dû être fait à bulletin secret et qu'il faut donc le refaire.

 

LE PATAQUES, L'IMBROGLIO JURIDIQUE

 

Les premiers votes se passèrent sans histoire confirmant le vote à mains levées du précédent conseil municipal. Vint le vote pour les représentants au SYDEV (Syndicat Départemental d'ENERGIE et d'Equipement de la VENDEE).

Monsieur Loïc PERON élu précédemment comme titulaire est battu par un membre de la majorité Monsieur Didier LERMITE.

L'opposition se dit trahie, met en doute l'esprit de transparence de la majorité. Les noms d'oiseaux volent bas.

Le maire et sa majorité laissent passer l'orage...car il n'y a pas de possibilités juridiques de manoeuvre : le vote à bulletin secret ne  peut être refait. Il est clair et non contestable.

Après deux heures de consensus, sur une question qui ne devait pas poser problème, un clash ravive des plaies qui ne devaient pas être refermées. Les élus d'opposition de droite font bloc pour défendre avec véhémence leur colistier.

Situation d'autant plus ubuesque que le matin même Monsieur Loïc PERON a été élu vice-président du SYDEV.

Il ne restait au maire que son pouvoir de clore la séance sur cette fausse note. Aura-t-on un jour les vraies explications et motivations des uns et des autres sur cette "affaire" qui n'est qu'une anecdote ?

 

Etonnante quand même  la réaction du Préfet  qui a fait revoter...nous avons assisté lors des précédentes mandatures à des votes consensuels sur ce sujet et toujours à mains levées !...aucun Préfet n'avait redemandé un vote.  

 

 

 

Il ne res

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