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10 octobre 2024 4 10 /10 /octobre /2024 20:24
IL S'EN PASSE DES CHOSES  À BERCY : MÊME EN-DESSOUS L'EAU EST TROUBLE

IL S'EN PASSE DES CHOSES À BERCY : MÊME EN-DESSOUS L'EAU EST TROUBLE

 

 

 

 

 

 

BUDGET À 100 MILLIARDS PRÈS ! LES CITOYENS ATTENDENT DES EXPLICATIONS CONVAINCANTES

 

 

Depuis début2024 des fuites types indiscrétions, fuites organisées attiraient l’attention des chroniqueurs sur le chiffre « exact » du déficit budgétaire pour l’année 2023 et les années suivantes.

Le budget 2024 fut voté à coup de 49/3 ce qui évitait les questions qu’auraient pu poser par exemple les membres des commissions des Finances du Sénat et de la Chambre des Députés.

Ce qu’il y a de sûr c’est qu’en 2024, les comptes publics se sont dégradés. On a entendu des bruits sur des erreurs sur les prévisions fiscales mais rien de plus...

Puis vint la tornade qui suivit les élections européennes, le départ et l’arrivée comme 1er Ministre du fringant Gabriel ATTAL (janvier 2024 à mai 2024 avant de devenir intérimaire) qui remplaçait la technocrate et autocrate Élisabeth BORNE (mai 2022 à janvier 2024), la dissolution de l’Assemblée Nationale le 9 juin 2024, les élections de juin 2024...les Jeux Olympiques...

Le monde politique n’allait pas dans ce climat se pencher sur les Finances Publiques durant cette période ! Il fallait penser stratégie, réélection...

Pourtant, d'habitude, à partir de juillet le gouvernement (quand il y en a un) prépare le budget de l’année suivante. Pour 2024 il fallait déroger à cette coutume puisque la France a été sans gouvernement durant 76 jours mais avec les Jeux Olympiques !

Puis vint l’ère nouvelle avec la nomination de Michel BARNIER comme Premier Ministre.

La machine État se remettait en route.

Le projet de loi de finances PLF ainsi élaboré dans l’urgence par le nouvel exécutif est présenté ce jeudi en Conseil des ministres et son examen à l’Assemblée nationale débutera le 21 octobre.

Le Haut Conseil des Finances Publiques (Annexe de la Cour des Comptes) a donné son avis en catastrophe. Le résumé de l‘avis est un constat mitigé mais jugé « sincère » par le Haut Conseil. Mais il est loin d’être donné avec enthousiasme.

Il argue du fait que des éléments importants ne lui ont pas été donnés sur des points essentiels.

Il a été mis en ligne ce 8 octobre :

Avis n° HCFP - 2024 -relatif aux projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour l’année 2025 :

https://www.hcfp.fr/sites/default/files/2024-0/Avis%20n%C2%B02024%20%E2%80%93%203%20PLF-PLFSS%202025.pdf

Comme l’atteste cet extrait :

S’agissant du réalisme des prévisions de recettes et de dépenses sur lesquelles reposent le PLF (projet de loi de finances) et le PLFSS pour 2025, le Haut Conseil relève que, malgré ses demandes, l’information qui lui a été communiquée n’est pas suffisante pour apprécier les mesures de hausse des prélèvements obligatoires et de freinage de la dépense, d’un montant très important.

Le détail des économies attendues sur le budget de l’État et les dépenses d’assurance-maladie, ainsi que certaines hausses de prélèvements obligatoires (baisse des allègements généraux de cotisations, mécanisme d’imposition minimale pour les particuliers), notamment, ne sont pas documentés. Enfin, les modalités des « mécanismes de résilience » et des autres mesures d’économie attendues pour les collectivités locales n’ayant pas été précisées, la prévision d’un fort ralentissement du volume des dépenses de fonctionnement des APUL lui paraît particulièrement fragile. »

 

LES BUDGETS 2023 ET 2024 ENTACHÉS D’ERREURS : UN SCANDALE D’ÉTAT ?

Pour bâtir ce budget 2025 les Services sous l’autorité du Ministre des Finances et du Budget se fondent sur la base de l’exécution du budget de l’année N-1 soit 2024. Et si 2024 budget de référence n'est pas un budget fiable ?

Or celui-ci élaboré par les Services de l’ex-Ministre Bruno LE MAIRE qui depuis des mois cache le vrai niveau du déficit de 2024 voire celui des années précédentes (2022 et 2023).

Selon les notes du Trésor la Haute Autorité de Bercy le déficit budgétaire estimé pour 2024 se promène entre 3 et 7% du PIB !

Cette valse des pourcentages c’est quand même 100 milliards d’euros. Et 100 milliards d’euros cela ne peut pas être une génération spontanée de ces 9 derniers mois.

D’où l’idée logique avancée est que des charges occultées sont réintégrées et ont permis d’atténuer, de camoufler le déficit de 2023 voire celui de 2022.

Aujourd’hui, dans la presse, enfin, il est largement enfin question du « niveau des déficits mal calculé par les hauts fonctionnaires ! ». Si cela est confirmé, c’est une grande première aux conséquences à déterminer et expliquevis-à-vis des citoyens, vis-à vis de l’Europe, vis-à-vis de l’ancien Ministre des Finances qui a régné 7 ans sur ce Ministère clé sous l’autorité et la responsabilité des premiers Ministres et du Président de la République.

 

Donc, pour établir le budget 2025 que le Conseil des Ministres examine ce jour une donnée essentielle n’est pas fournie !

Un nouveau scandale de plus pour entacher la gestion macronienne des Finances Publiques de la France qui n’avaient pas besoin de cela?

 

 

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18 juillet 2024 4 18 /07 /juillet /2024 11:28
ATTALI JACQUES "CONSEILLEUR"

ATTALI JACQUES "CONSEILLEUR"

 

 

 

 

 

 

UN GOUVERNEMENT SACRIFICIEL

 

Nous voudrions participer à la réflexion de tout un chacun après avoir souffert à en vomir de subir cette hideuse comédie de la course à la place de Premier Ministre, à celle du perchoir.... Le discrédit et la honte des politiciens et des partis qui participent à cette faillite  collective devraient interdire tout droit à ces acteurs polichinelles ...jusqu’à nouvel ordre, même si cette mesure avancée sous le coup d’une colère partagée n’est pas très démocratique !

Nous ne sommes pas toujours d’accord avec Jacques ATTALI mais comme il sait mieux que nous le dire nous allons reprendre quelques extraits de sa lettre de ce 17 juillet 2024. Nous n’oublions pas cependant qu’il fut le conseiller de François MITTERRAND avant d’assumer la promotion d’Emmanuel MACRON dont il ne doit pas être fier : son poulain n’est-il pas devenu un cheval fou qui sème le chaos dans notre pays ?

« Rien n’est plus absurde que la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui la France. Rien n’est plus dangereux aussi. Car, derrière la cacophonie extrême et la pathétique chasse aux postes, ce qui se trame est une coalition mortifère des deux extrêmes ; une coalition implicite et explicite. »...

« Un jour, si on n’y prend garde, cette coalition du pire débouchera sur l’élimination des partis démocratiques »...

« Pour l’éviter, il faut d’abord admettre ce que tout le monde sait : il n’y a pas de majorité, ni de gauche, ni de droite. Il faudrait alors profiter du moment pour mettre en place ce que je nommerai un « gouvernement sacrificiel ». Pas un gouvernement pour ne rien faire, qui décevrait tout le monde, en attendant que l’un des deux extrêmes prenne le pouvoir ; mais un gouvernement véritablement sacrificiel, gouvernant dans le silence grommelant des partis, pour faire passer toutes les réformes urgentes et de bons sens que les partis n’ont pas eu le courage de faire jusque-là, et ne feront jamais. »

 

 

LE PROGRAMME DE GOUVERNEMENT DE JACQUES ATTALI

Ce gouvernement aurait déjà un programme d’objectifs de redressement de la France proposé par Jacques ATTALI et un peu discutable discutable.

« Aussi, avant de savoir qui le dirigera et qui en seront les ministres, préparés à sacrifier une éventuelle carrière politique, il faut s’entendre sur la liste de ces réformes. Pour moi, elle devrait au moins contenir les réformes suivantes :

  • Mise en place d’une police de proximité
  • Mise en place d’une conférence nationale des salaires
  • Mise en place d’une taxe carbone, compensée par des soutiens pour les plus fragiles
  • Mise en place d’une grande réforme pour lutter contre la corruption et en particulier la corruption des élus
  • Remplacement de l’actuelle réforme des retraites, (qui ne rapportera de toute façon presque rien dans les trois ans qui viennent et qui a démontré par l’absurde qu’on ne peut pas fixer à la fois une durée de cotisations et un âge légal de départ) par le système à points, approuvé par de nombreux syndicats et qui semble aujourd’hui être le seul système juste
  • Mise en place d’un impôt significatif sur la fortune dont le paiement pourrait entre réduit du montant réinvesti dans des entreprises non cotées ou alloué à des associations d’intérêt général
  • Préparation d’un budget 2025 à moins de 4% de déficit. Avec des économies massives dans les transferts sociaux pour les classes supérieures ; des hausses d’impôts provisoires sur les très hautes fortunes et, en échange, un renforcement des moyens de la police, de la défense, de l’éducation, de la santé et de la justice. »

 

Pour cette hypothèse « Attalienne » on est bien sûr dans l’utopie totale puisque déjà le Président MACRON n’acceptera pas dans sa folle fuite en avant de son amour du pouvoir même s’il est le redevable du Conseilleur ATTALI et que bien sûr la ligue des nantis fera capoter tout projet qui les écarte du pouvoir politique.

Nous avons cependant dans cette triste période le devoir de rêver et d’espérer pour la France.

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10 juin 2024 1 10 /06 /juin /2024 19:29
L'ASSEMBLÉE NATIONALE DOIT IMPOSER SA MARQUE POUR RÉTABLIR SON POUVOIR LÉGISLATIF ET L'ÉQUILIBRE DES POUVOIRS

L'ASSEMBLÉE NATIONALE DOIT IMPOSER SA MARQUE POUR RÉTABLIR SON POUVOIR LÉGISLATIF ET L'ÉQUILIBRE DES POUVOIRS

 

 

UN RÉSULTAT PARADOXAL DE CE VOTE-SANCTION : "DISSOLUTION" DE LE CHAMBRE DES DÉPUTÉS...NE VEUT PAS DIRE : 10 SOLUTIONS !

La tête de liste du Rassemblement National enregistre le plus important score réalisé à une élection européenne depuis 1984. Le double de son adversaire macroniste !

Au moins, les français ont enregistré clairement le message envoyé au Président MACRON.

  • La dissolution de la Chambre des Députés privée de tout pouvoir depuis la réélection de 2022 du Président MACRON suite au vote du second tour des élections législative du 22 juin 2022 qui était le premier vote-sanction. Le peuple souverain avait envoyé au Parlement une chambre ingouvernable : divisée, inexpérimentée.
  • Cette Chambre des députés dite « représentation nationale » a donné aux Français un spectacle désolant du régime démocratique parlementaire. C’était une Chambre des députés mal élue par un vote avec un taux d’abstention record de 53% !

 

UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE OMNIPOTENT QUI A DÉSÉQUILIBRÉ LE MODÈLE DÉMOCRATIQUE DE LA CONSTITUTION DE 1958

  • Un Président de la République put ainsi marginaliser encore plus le Parlement avec le recours abusif au 49/3 et imposer un régime présidentiel,
  • Un Président qui a dit qu’il tirerait les conclusions du vote-sanction du 22 juin 2022 et a continué à transformer le régime parlementaire démocratique constitutionnel en régime présidentiel,
  • Un Président décrédibilisé qui, contrairement à ce qu’il vient de dire, n’aime pas son pays puisqu'il ne sait pas écouter son peuple mais aime le pouvoir solitaire pour le pouvoir et ne sait pas écouter son peuple. Il a généré crises sur crises : gilets jaunes, retraites, pouvoir d’achat en berne, inégalités sociales et la pauvreté qui ne cesse de croître, une dette qui plombe l’économie et la respectabilité du pays ...
  • Un Président qui constitutionnellement (article 5) doit « veiller au respect de la constitution » dont il s’est affranchi alors qu’elle l' investit comme arbitre suprême et non Président concentrant les pouvoirs tout en étant irresponsable de ses décisions devant le peuple souverain,
  • Un Président qui promettait mais ne tenait pas compte de ses promesses...donc aujourd'hui décrédibilisé.
  • Les français lui ont clairement retiré leur confiance. Il n'a même pas eu les mots justes pour reconnaître ses erreurs.

 

Ce Président vient d’être ainsi, par le vote du 9 juin 2024, une nouvelle fois censuré par ce terrible et incontestable vote-sanction.

 

UN PRÉSIDENT CONSTITUTIONNELLEMENT ARBITRE DEVENU CONCENTRATEUR DE TOUS LES POUVOIRS SUBIT LES CONSÉQUENCES DE SON DÉVOIEMENT DE LA FONCTION PRÉSIDENTIELLE

Le Président MACRON, depuis son accession au pouvoir suprême a joué tout contre le Front National puis le Rassemblement national ...pas de programme mais une stratégie fondée sur l’agitation d’un torchon rouge nommé extrême droite.

Ce mode d’action, ce fil conducteur de la politique personnelle macronienne a fini par lasser le bon peuple français qui s’est exprimé par ce vote-sanction.

Jupiter qui prétendait terrasser le RN est devenu celui qui lui a ouvert un boulevard pour qu’il accède au pouvoir ; un comble, conséquence d'une immixtion totale présidentielle dans toute la politique du pays.

Le grand perdant de cette consultation européenne est sans nul doute le Président MACRON qui avait encore une fois usé et abusé de son rôle de Président en voulant casser la progression du RN et s’éviter de subir l’affront d’une Assemblée qui, par un vote de « motion de censure » réunissant la droite et une partie de la gauche, renverrait « son gouvernement ». Le gouvernement "inexistant" ne jouait donc plus son rôle de « fusible » du chef de l’État.

 

ET MAINTENANT, LA FRANCE INGOUVERNABLE ?

Le Président MACRON a choisi avec violence la route constitutionnelle de la dissolution de l’Assemblée Nationale. C’est son droit.

Maintenant il va appartenir au peuple souverain de gérer ces quelques jours, avant les élections législatives, pour « envoyer » au parlement une représentation nationale renouvelée qui soit conforme à la réalité que le Président MACRON ne voyait plus et n’entendît plus.

La France est donc en crise institutionnelle puisqu’il y a divorce reconnu par le Chef de l’État lui-même entre le peuple souverain et lui-même.

La France ne manque pas d’hommes et de femmes de talent pour d’une part, redonner au Pays confiance en ses dirigeants et en ses institutions et d’autre part, se doter d’une représentation nationale qui redonnerait u Parlement son pouvoir législatif que la Constitution lui a conféré.

 

Car il y aura des décisions très dures à prendre dans les mois qui viennent et il lui faudra un Gouvernement représentatif et crédible qui puisse obtenir la confiance du peuple. Il faudra que le Président MACRON accepte un Gouvernement de Salut Public ou se démette.

 

 

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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 19:34
DES PAROLES AUX ACTES ?

DES PAROLES AUX ACTES ?

 

 

 

 

 

 

AVEC DES MOTS, ON NE GUÉRIT PAS LES MAUX SURTOUT SI CEUX-CI SONT MAL DIAGNOSTIQUÉS

Des mots, il s’en invente tous les jours et les mots nouveaux ne sont jamais des remèdes.

 

Déclassement

Déverrouiller

Débureaucratiser

Désmicardiser

Décivilisation

Ensauvagement

Frexit

Réarmement

 

Le bon peuple souverain ne se nourrit pas de mots, même nouveaux !

 

DES MOTS, CE N’EST PAS LE MOYEN POUR RÉPONDRE À UN MALAISE AUSSI RÉEL QU’INDÉFINISSABLE

La mode est depuis quelques mois de répondre à des maux classiques à des manifestations revendicatives avec de beaux discours qui ne répondent pas aux questions posées. D’où le slogan « passer des paroles aux actes ! » ...c’est la réponse populaire fréquente aux propositions des gouvernants.

Que ce soit les agriculteurs, les personnels soignants, les enseignants, les policiers, les personnels pénitentiaires, les classes moyennes, les magistrats, les fonctionnaires d’une manière générale...ils ont tous en commun de prétendues ou justes revendications mais surtout beaucoup d’autres malaises à des degrés différents : l’isolement, l’impression de ne pas exister, de ne pas être reconnus, d’être spolié ...

S’il s’agit de revendications matérielles...la vraie réponse et non avouable par nos gouvernants est que l’État n’a pas les moyens de répondre favorablement : d’une part les caisses de l’État sont vides ! et d’autre part, il n’a plus le pouvoir de faire bouger les choses... Donc circulez, il n’y a plus rien à voir !

S’il s’agit de revendications plutôt immatérielles comme les conditions de travail, les inégalités, les injustices...l’État peut éventuellment légiférer, légiférer toujours plus.

Mais, le vrai malaise du citoyen n’est-il pas que l’État Providence depuis des décennies jette ses tentacules sur tout ce qui bouge et que les réponses qu’il donne en 2024 à ceux qui souffrent et à ceux qui manifestent ce sont « Des promesses qui n'engagent que ceux qui les reçoivent » ?

Le citoyen vit et cultive ce paradoxe, c’est qu’il n’aime pas un État dépensier, impersonnel, lointain mais chaque fois qu’il y a une crise...il implore l’intervention de l’État et constate après qu’il a été berné encore une fois.

 

LES BEAUX DISCOURS DES GOUVERNANTS ET LES SOUHAITS DES CITOYENS : DEUX MONDES QUI S’IGNORENT

Plus il est question de communication et plus ce mot qui est nécessaire, plus il devient honni.

Comme le Président MACRON l'a proclamé...passons aux actes : « Agir, Agir... »

C’est seulement en agissant, en concertation avec les corps intermédiaires, que sera rétabli ce qui fait trop défaut entre gouvernants et gouvernés, État et citoyens : LA CONFIANCE.

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30 janvier 2024 2 30 /01 /janvier /2024 19:18
GABRIEL ATTAL N’A PAS SU OU PU VRAIMENT TOURNER LA PAGE

 

 

 

 

 

 

GABRIEL ATTAL PRISONNIER DU PASSÉ ET DU PRÉSIDENT MACRON

 

Nous attendions avec patience et anxiété le discours programme dit de « déclaration de politique générale » sans débat du jeune nouveau Premier Ministre Gabriel ATTAL : saura-t-il tourner la page de 7 ans de macronisme dont la majorité des français ostensiblement ne veulent plus ?

 

7 ans d’immobilisme et 7 ans où les faiblesses de la France se sont accrues : santé, sécurité, dette, éducation, justice...jusqu’à devenir insupportables,

7 ans de promesses non tenues,

7 ans d’une politique politicienne dont les objectifs sont restés dans une nébuleuse qui n’a jamais été mobilisatrice, enthousiasmante, porteuse d’avenir, réparatrice de décennies de laxisme,

7 ans d’indécisions, d’annonces d’« En marche avant »et qui sombrent « en marche arrière »

7 ans d’un règne solitaire stérile.

 

LE PASSÉ ET LE PASSIF PRÉSENTS DANS CE DISCOURS ET DE BONNES ANNONCES ANTI-CRISES SANS ENVISAGER L’AVENIR

Dans ce message à l’Assemblée Nationale et au Pays de ce 30 janvier 2024 le Premier Ministre n’a pu se détacher du passé de ces 7 années du règne du Président MACRON ...Veut-il jouer la continuité...sans une majorité pour le soutenir ?

La tradition républicaine fait que ce discours fixe les grandes orientations du programme du nouveau Premier Ministre qui regarde devant et pas le regard fixé sur le rétroviseur.

Les français attendaient du changement, un nouvel élan.

Au lieu de cela, ils ont entendu dans une large partie du propos une incantation du passé récent comme s’il voulait exorciser une période maudite : Gilets Jaunes, Retraites, dette, crise agricole

Le programme ATTAL : le voici résumé en une phrase :

« Méthodiquement, nous allons répondre aux crises (…) par des actes rapides et concrets »,

Dénoueur de crise...Ce n’est pas cela que la France attend d’un Chef du Gouvernement car « répondre aux crises » même rapidement et concrètement, cela veut dire subir avant de réagir alors que tout un chacun sait que GOUVERNER, C’EST PRÉVOIR ! Ce n’est pas subir.

Cette annonce du Premier Ministre veut dire aussi que Gouverner le pays « c’est expédier les affaires courantes » en attendant des crises pour agir...quelle erreur : si le 1er Ministre est là pour exécuter les caprices et foucades du Président ? La France n’a pas besoin de Premier Ministre !...Passons au Régime Présidentiel pur et dur avec tous les risques que cela peut présenter !

La France sur la base de ce discours ne sera pas réconciliée avec le régime MACRON.

Il faudrait que Gabriel ATTAL, avec sa forte popularité, puisse « déverrouiller » une situation où la présence d’Emmanuel MACRON fait de lui un prisonnier exécutant et non un moteur ?

Emmanuel MACRON a bien montré depuis 2017 que c'est que c'est lui qui a toujours ...comment le Chef du Gouvernement Gabriel ATTAL pourra-t-il raison prendre les bonnes décisions qu'Emmanuel MACRON n'a pas voulu prendre ? Nous l'espérons sans y croire.

Et s’il y avait une rupture rapide dans le couple Emmanuel MACRON et Gabriel ATTAL, ce dernier pourra-t-il prendre le pouvoir de répondre aux aspirations complexes des français dans un pays bloqué et divisé par ses structures, par sa dette, par ses services publics en faillite ? Gabriel ATTAL,  l'homme providentiel ?...en 2017, les français ont élu un autre homme providentiel qui s'appelait Emmanuel MACRON qui leur avait promis la lune.

 

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