En bordure du chenal un site exceptionnel qui ne pouvait qu'attiser la convoitise.
Au vu de ces photos on peut imaginer tout l'attrait de ce site bien abrité des regards des curieux ; au centre, la magnifique demeure maison de Chailley qui était la maison de maître, résidence du sous-préfet.
Le parc de la sous-préfecture des Sables d’Olonne transformé…en parc public
Étrange conclusion d’un débat qui n’a pas vraiment eu lieu : le parc serait transformé en…parc ! Il était pourtant au PLU classé en zone constructible.
Dès l’annonce du déménagement de la sous-préfecture au centre-ville des Sables d’Olonne une question s’est posée : que va devenir le site ?
Le dossier de l’ancien Lycée Tabarly, celui du Super U, celui du site de l’ancien Hôpital…tout cela a agité le monde sablais…et pour les 2 premiers dossiers les chaumois étaient concernés en premier.
Leur crainte légitime était de voir le parc rayé de la carte et être sacrifié au bétonnage ambiant.
D’où, d’un côté, la constitution d’un collectif pour la sauvegarde du Parc et de l’autre, la majorité au Conseil Municipal entre les deux la population sablaise et chaumoise.
L’idée qui allait de soi a été de consulter la population sablaise…étant entendu que les non sablo-sablais étaient exclus du droit à la parole. Normal : la fusion n’a pas été entérinée, chacun reste chez soi.
Malgré les critiques faites sur le mode et la date et la durée de la consultation, la mobilisation s’est faite et la quasi-unanimité de ceux qui se sont exprimés s’est prononcée à ce jour pour le maintien du parc…en parc.
Le premier adjoint des Sables d’Olonne Yves ROUCHER en a tiré la conclusion reprise dans le Journal des Sables : respecter « le choix de la population, la maison Chailley sera protégée et nous annoncerons officiellement la création de ce parc public lundi prochain ».
Nous devons aussi tirer les premières conclusions de cette procédure :
1) Pourquoi au PLU ce Parc a-t-il été mis en zone constructible ?
2) La création et la mobilisation d’un collectif d’associations ne peut qu’être favorable à l’ébauche de solutions correspondant aux vœux des citoyens (attendons d’avoir des chiffres sur cette « consultation » pour juger de l’ampleur de la réaction des citoyens et de son impact).
3) La période préélectorale (prochaines élections municipales en mars 2014) telle que nous la vivons en cette fin de mandat, est favorable à l’expression de la démocratie directe : pourquoi ne pas utiliser cette procédure plus régulièrement sur les grands choix ?
4) Certes il existe la procédure souvent obligatoire de l'enquête publique dont on connaît toue les défauts et qui se traduit par une fausse concertation. Les citoyens croient si peu à cette "consultation" qu'ils la boudent...il serait temps d'en revoir les modalités.