DATA CENTER POLE NUMERIQUE : la loi de finances va-t-elle tuer la création d’entreprises donc l’espoir de création d’emplois ?
VA-T-ON TUER LE POUVOIR DE CREATION DES ENTREPRENEURS ET LES CONDAMNER À L’EXIL ?
LA FAUTE DES ELUS ?
Nous le disons et le répétons : d’abord les élus sont l’émanation du vote libre des citoyens. ce sont eux qui choisissent leurs représentants.
D’abord, il donc est aisé de critiquer « ses » élus… mais les détenteurs du bulletin de vote (ou les abstentionnistes) ce sont eux qui détiennent le pouvoir d’élire et il faut qu’ils en assument la responsabilité…sinon changeons de système ! On parle des déçus du sarkosisme, des déçus des socialistes...déçus par rapport à quoi et à qui ?
Ensuite, de son côté, l’élu est confronté à une multitude de problèmes dont la technicité et la complexité le dépassent. Il n’y a pas d’élus omniscients qui puissent légiférer en toute connaissance de cause sur le nucléaire, l’économie mondiale, l’éducation en passant par la gestion des hôpitaux, le droit pénal…Cela se comprend mais le problème est que les élus n’ont pas assez conscience de leurs limites et ils s’éclatent en légiférant trop en tous sens et contre sens.
C’est ainsi que la confiance entre élus et forces vives de la nation est détruite par des élus apprentis sorciers qui méconnaissent la modestie de leur savoir et les conséquences de leurs actes de législateur.
Renvoyons dos à dos élus et électeurs et examinons concrètement un exemple les plus-values de cession d’entreprises.
LA TAXATION DES PLUS VALUES LORS DE LA CESSION D’UNE ENTREPRISE PAR SON OU SES DIRIGEANTS
La taxation était de 34.5% CSG compris
CE QUI ÉTAIT PROPOSE
- En 2013/2014 , c’est une taxation qui a été annoncée allant de 58.2 à 62.2 %
- La moyenne européenne est de 28%
Ceci fait dire à Marc SIMONCINI (créateur de Meetic et autres Start up) : "Si vous dites à quelqu’un qui va se pourrir la vie pendant 10 ans qu’à sa sortie l’État lui prend les deux tiers de ce qu’il a construit, ça ne marche pas. "
CONSEQUENCES DE CE PROJET (en partie retiré et toujours en discussion au Parlement ?)
Le créateur d’entreprise ou repreneur est quelqu’un qui a investi personnellement tout ce qu’il avait (lui et ses proches parfois !).
Le créateur peut passer des années (on peut vous en parler en toute connaissance de cause puisque nous avons donné) sans se payer le moindre salaire…quand il espère retirer un juste profit de cette épargne forcée…62% lui seront confisqués ! Il a travaillé jour et nuit, il a vécu la peur au ventre de l’échec et survécu grâce aux coups de mains de papa et maman, voire d’amis, il n’a pas cotisé pour sa retraite…
Les touristes français qui passent par Los Angeles sont étonnés d’entendre tant des jeunes parler français : ce sont des jeunes qui sont partis parce qu’ils estiment qu’on ne peut plus créer en France, on ne peut plus espérer gagner le pari de la création d’une « start up »qui réussit. 90 000 français étaient inscrits au consulat français il y a deux ans !Ce nest pas un hasard !
Conséquences de ce projet de taxation des plus-values : il décourage la vocation d’entrepreneur, il accentue le mouvement d’exils volontaires des créateurs et fait perdre une chance de création d’emplois.
POURQUOI REVENDRE CE QU’ON A CREE AVEC REUSSITE ?
Ce n’est hélas pas une volonté de spéculation qui pousse le créateur à revendre son « bébé ».
En effet, si son entreprise décolle bravo…mais les charges, la frilosité des banques font qu’il ne pourra pas s’assumer la croissance de l’entreprise qui se profile…et là pour garantir l’avenir de sa création, de son enfant il doit s’associer, donc vendre au moins une partie de ce qu'il a créé…et sur sa vente c’est 62 % qui lui seront pris par l’État qui, lui, n’a pas su se gérer ses dépenses! D’où un profond sentiment d’injustice.
Si, en plus on a créé, si on est un entrepreneur qui a réussi, alors pour certains on devient un « voyou » comme cela fut dit pendant les dernières campagnes électorales.
Nous vous livrons cette réflexion :
« Car en taxant le risque, le gouvernement a brisé les rêves d'une génération d'entrepreneurs. Il a mis sur le même plan la réussite et l'échec. «Taxer la prise de risque de l'investissement à long terme aux côtés des entrepreneurs, de manière aussi confiscatoire, va provoquer un choc économique et culturel aux conséquences encore plus graves, en termes d'innovation et de création d'emplois, que l'impact de la mise en place des 35 heures sur la compétitivité de l'économie française, il y a dix ans», souligne Grégoire Sentilhes, patron du fonds Nextstage et président des Journées de l'entrepreneur et du G20 Yes, qui organisent chaque année des manifestations dans toute la France et dans le monde, pour donner aux jeunes et aux moins jeunes l'envie d'entreprendre et de faire grandir leur boîte. »