OUEST France comme d’autres médias reproduisent les déclarations de l’Union des propriétaires :
Entre 2007 et 2012, les taxes foncières ont augmenté de +21,17 % en moyenne, dénonce l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), qui regroupe les propriétaires-bailleurs. Ceux-ci demandent aux collectivités locales un « blocage » des augmentations des taux.
Nantes parmi les plus fortes augmentations des grandes villes
C’est un constat…auquel il faut remédier…il est proposé comme remède simpliste le blocage !
Mettre un emplâtre sur une jambe de bois n’a jamais guéri.
Rappelons que la France elle, elle est malade oui non pas de ses impôts mais de son mille-feuille administratif…toutes les études de spécialistes, de politiciens de droite comme de gauche s’accordent …pour une fois unanimes : il faut réformer, simplifier…36.000 communes ce n’est plus possible, 600.000 élus c’est de la déraison…
Il y a des communes qui réussissent effectivement à faire baisser les impôts de leurs habitants (voir LES IMPOTS LOCAUX PEUVENT BAISSER SI LES ELUS OSENT ET GERENT EN BONS PERES DE FAMILLE ).
Pour ce faire sans diminuer la qualité du service rendu, voire en améliorant celle-ci, examinons trois axes principaux d’attaque pour une autre gestion :
1) La mutualisation des moyens humains et matériels entre collectivités voisines, entre communes voisines, entre communes et communautés de communes, entre communautés de communes voisines…
2) L’implication des élus, de tous les élus, dans l’élaboration du budget de la collectivité voire en association avec les citoyens concernés et volontaires…une façon d’examiner tous les postes de dépenses et de les justifier…il est trop facile pour le citoyen de critiquer les dépenses d’une collectivité s’il ne participe pas à l’élaboration du budget de leur collectivité : ne serait-ce qu’en assistant au vote du budget ; pour les élus, intéresser leurs électeurs à la préparation du budget de leur collectivité permettrait par cette gestion participative citoyenne de faire passer le message d’une bonne gestion approuvée et consentie par la population.
Tout cela signifie qu’il y ait une véritable révolution dans les méthodes et dans les esprits des élus. L’enjeu mérite bien cette remise en cause de méthodes désuètes, simplistes et parfois autocratiques même.
3) Réviser régulièrement tous les « marchés » passés par la commune. Non seulement les revisiter mais aussi les faire suivre depuis l’élaboration du cahier des charges jusqu’à sa réalisation totale par du personnel municipal dont le niveau de compétence devrait être dans nombre de cas relevé par des formations d’adaptation permanente.
Les impôts locaux constituent une charge très lourde pour les foyers français. Elle devient parfois même insupportable pour certaines catégories sociales; nombre d’élus n’en n’ont pas conscience (voir CHATEAU D'OLONNE : conseil municipal du 24 septembre 2013 suite... et IMPOTS : les effets de seuil frappent même les centenaires ! ) Une véritable révolution dans les esprits des élus et dans les méthodes d’élaboration des budgets des collectivités est possible et nécessaire dans la période de crise que nous vivons : les maires doivent donner l’exemple d’une bonne gestion « père de famille » des fonds que leur « confient » leurs contribuables. Ils peuvent mieux faire.