C’est avec plaisir que nous accueillons le droit de réponse du maire de Château d’Olonne concernant l’article suivant. CENTRE VILLE CHATEAU D'OLONNE: la montée vers l'Eglise et l'aménagement du parvis auraient pu et dû faire l'objet d'une réalisation de bien meilleure facture
Nous prenons en compte ce point de vue du maire et ses justifications et pour donner un éclairage complet à nos lecteurs nous joignons ci-dessous le communiqué tranmis par les élus de l’opposition CAP VRAI.
Droit de Réponse de Jean-Yves BURNAUD …
"Droit de réponse de Jean-Yves Burnaud, maire du Château d’Olonne
L’article publié le 21 août et intitulé CENTRE VILLE CHATEAU D'OLONNE: la montée vers l'Eglise et l'aménagement du parvis auraient pu et dû faire l'objet d'une réalisation de bien meilleure facture est ponctué de contrevérités. Cet article méconnaît le dossier en question. Il ignore aussi les dispositions générales en vigueur quant à l’exercice du droit de préemption d’une commune.
Tout d’abord, pour le dossier en question, chacun peut comparer avec la situation antérieure. Pour peu qu’on soit de bonne foi, on constatera que les travaux de réfection de voirie et d’aménagement urbain de ce secteur historique du centre-ville ont apporté un embellissement du cadre de vie des riverains, une circulation plus fluide, un accès des parents et des enfants plus facile à l’école, un accès plus facile aussi des fidèles à l’église, une valorisation de ce patrimoine religieux et du quartier, etc.
Ces travaux réalisés courant 2011 et 2012 au cœur de notre centre-ville, et rue de l’Église en particulier, ont été précédés ou accompagnés, de diverses acquisitions foncières, il est vrai, parfois difficiles et longues à conclure dans le cadre de successions familiales. Ainsi, au mois de juin 2012, la Ville a acquis une emprise d’à peine 30 m2. Tous les membres du Conseil municipal présents le jour du vote se sont prononcés pour... sauf les cinq représentants d’opposition Cap Vrai dont pourtant l’article vante la clairvoyance.
Seconds errements de l’article, il ne suffit pas de brandir à l’écran un panneau « A vendre » pour déclencher le droit de préemption de la commune. Rectifions une première chose : à l’époque le propriétaire de cette parcelle n’était pas vendeur. Comment donc la commune aurait-elle pu exercer un quelconque droit de préemption, et acheter un bien qui n’était pas sur le marché ? C’est méconnaître le BAba du droit de la propriété que de laisser croire que la commune aurait pu acheter cette parcelle à l’époque ! Non, la commune ne pouvait pas acquérir ce bien dans le cadre des aménagements prévus... et heureusement réalisés !
Jean-Yves BURNAUD"
Communiqué des élus d’opposition CAP VRAI
Sur ce dossier de l’aménagement du Centre-Ville 2 et particulièrement les travaux de la montée à l’Église, les élus de l’opposition CAP VAI cités dans le droit de réponse demandé par le maire, rappellent qu’ils ont appuyé leur position contre la réalisation de ces travaux sur des arguments maintes fois repris :
1) refaire la montée à l’Église sans prendre en considération les études passées pour revivifier le centre ville et sans tenir compte de l’étude en cours sur la requalification du centre-ville est un non-sens économique et urbanistique,
2) il ne faudrait pas faire croire que les élus d’opposition ont négligé l’aménagement du centre ville. Ce fut au contraire une de leurs préoccupations principale figurant dans leur programme de 2008 reprise à chaque occasion en commission et en conseil municipal. Par contre, Ils s’élevaient contre des réalisations coûteuses et faites par petits bouts sans cohérence qui ne permettent pas de faire un vrai centre ville vivant et accueillant.
3) ces travaux n’avaient pas un caractère d’urgence ils pouvaient donc attendre les résultats de l’étude qui a été abandonnée en cours de réalisation : autre non-sens économique qui coûte cher. La mise en vente des terrains maintenant donne raison aux élus de l’opposition que nous représentons.
4) attendre effectivement aurait permis l’acquisition des terrains de la « succession Château » qui auraient permis au niveau du parvis de l’Église un aménagement plus conformes aux exigences de stationnement et de circulation. Ce parvis et son accès auraient pu être adaptés aux événements tels que mariage, sépultures et manifestation cultuelles et autres…que de doléances entend-on de la part de nos visiteurs à ce sujet !
5) Dans ce périmètre rue du Bois (descente de l'Eglise vers le Centre Bourg) l'utilisation du droit de préemption n'a pas posé de problème et cette acquisition n'avait pas le caractère d'opération d'intérêt général qu'avait le terrain des consorts Château objet du débat. Pourtant le maire a utilisé ce droit, décision ratifiée par le Conseil Municipal. Il aurait donc bien pu le faire pour l'aménagement de la rue de l'Eglise et du Parvis.
Les élus de l'opposition de Château d'Olonne CAP VRAI