L’État se désengage, le Conseil Général se désengage …en bout de ligne la commune paye !
ESPACE NATUREL SENSIBLE SAINT JEAN D’ORBESTIER
Le Conseil Général est propriétaire d’un espace de 18 hectares au pied de l’Abbaye Saint Jean d’Orbestier.
Cet espace a fait l’objet d’une mise en valeur avec les chemins piétonniers et une tentative de plantation d‘arbustes. Il est classé « espace naturel sensible ».
Par convention, le Conseil Général déléguait l’entretien de cet espace à la Ville de Château d’Olonne tandis que le Conseil Général assurait la maîtrise d’ouvrage des travaux d’aménagement et leur financement.
Le Conseil Général prenait en charge les dépenses d’entretien assumées par la Ville de Château d’Olonne à hauteur de 90% et sur une base maximale de 2500 € par hectare.
Le Conseil Général dans ses mesures d’économie a décidé de baisser sa prise en charge de 90% à 80%.
Il était donc demandé au Conseil Municipal de Château d’Olonne d’accepter cette mesure qui a un peu un caractère unilatéral…la Ville de Château d’Olonne a-t-elle les moyens et la volonté de dire NON ?
Cette proposition n’est pas du goût de l’opposition CAP VRAI qui votera CONTRE en s’expliquant ainsi par la voix de Jean-Claude ROSSIGNOL.
Le Conseil General s’est déjà désengagé dans le domaine de la voirie pour les aménagements de la Route Départementale 2949 (Les Oceanes, route de Ralmont) où sa participation est limitée à 29.000 € sur une enveloppe de travaux de plus de 2 millions d’euro. Il en est de même du futur giratoire TOUVANT PETIT PARIS où sur une enveloppe estimée de 300.000 € la logique aurait voulu que la commune, pour la partie Petit Paris, paye 50% et le Conseil Général, pour sa route du Petit Versailles, paye aussi 50%. On est loin du compte. Aussi l'opposition CAP VRAI s'est ainsi exprimée :
« Le transfert de charges à la commune ou une répartition inéquitable des charges avec le Conseil Général devient une mauvaise habitude.
Si l’on veut faire des économies ce ne sera pas en transférant des charges de l’État aux Collectivités Territoriales et aux collectivités locales en se transférant entre elles des compétences sans transférer les moyens financiers et sans mutualisation de leurs moyens.
Nous disons : modernisons nos structures territoriales, supprimons les doublons, fusionnons ce qui peut l’être…sur ce projet de délibération nous voterons CONTRE pour marquer notre mécontentement devant l’inertie au changement et contre ces procédures abusives de transfert de charges. »