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12 juillet 2023 3 12 /07 /juillet /2023 11:12
L'AUTORITÉ DEL'ÉTAT BAFOUÉE

L'AUTORITÉ DEL'ÉTAT BAFOUÉE

 

 

 

 

 

 

DEPUIS TROIS DÉCENNIES LE MONDE FERMÉ DES POLITICIENS (L’OLIGARCHIE) NE TIRE PLUS LES LEÇONS DE SES ÉCHECS

Il faut savoir tirer les leçons même douloureuses des incidents de la vie et nous allons le voir : en 2023, ce n’est pas évident au niveau de l'autorité de l’État

Ainsi, il y a déjà bien longtemps, la JUSTICE, fondement de l’Autorité de l’ÉTAT s’est faite Harakiri avec l’affaire d’Outreau...on pourrait dire le drame d’OUTREAU (2001/2004) .... En 2005, la Cour d’appel de Paris reconnaissait l’innocence des prévenus incarcérés pour certains depuis 2 ans et plus et le mensonge des accusateurs et accusatrices. Un prévenu s'est suicidé !

Ces prévenus, après un infâme lynchage médiatique de ceux et celles qui furent donc accusés puis qui  furent disculpés ont été brisés. Par contre, le juge BURGAUD qui a été chargé du dossier fut protégé par ses pairs, par le corporatisme et le syndicalisme de la magistrature. Il est aujourd’hui avocat général auprès de la Cour de Cassation ! Les magistrats et ses supérieurs n’ont pas eu à rendre compte de leurs erreurs.

Ce résultat aberrant sape l’auto-patrouille de l'État. Il le discrédite.

La JUSTICE et L’État n’ont jamais tiré les leçons de ce drame et le désamour entre la France et sa Justice va sans cesse grandissant...à tel point qu’en 2023 les jeunes apprentis délinquants se moquent des Juges même lors des Audiences dans les Tribunaux.

Voilà un bel exemple de fiasco de l’État français : les français qui sont tous des justiciables ne croient plus en la Justice de leur pays à tel point que le Ministre en poste aujourd’hui a dû faire de leur réconciliation entre la Justice et les citoyens une priorité. C'est un aveu très grave de la faiblesse de l'autorité JUSTICE.

Nous attendons toujours les modalités de cette réconciliation promise et nous ne sommes pas près de voir une réforme satisfaisante d’une institution gangrénée qui a perdu son aura. Le personnel de Justice souffre, les greffiers dont le mérite n'est pas reconnu alors qu'ils soutiennent une institution fondamentale de l'État en déconfiture totale sont en grève et l'État n'a cure de leurs appels au secours.

 

L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT CONTESTÉE PARFOIS MÊME PAR CEUX QUI LE SERVENT

D’abord définissons l’autorité : L'autorité est le pouvoir de commander, d'obliger à quelque chose, d'être obéi. En retour, elle implique une notion de légitimité.

Empruntons à Poincaré la définition qu'il donnait de l’autorité de l’État en 1927...il y a presque un siècle ! et qui résonne si fort aujourd'hui dans nos oreilles avec cette crise de violences des banlieues!

"Certes, dans une démocratie libre, un gouvernement ne peut avoir d'autre autorité que celle qu(il puise dans la volonté générale et qu'il exerce sous sa liberté contrôlée.

Mais ce n'est pas à dire qu'il ne doit être que l’instrument passif des caprices populaires et des poussées de l'opinion."

Le laisser faire s'est installé dans la vie citoyenne. Il est même encouragé par certains qui font la loi.

La notion même d'autorité de l'État est occultée impunément par des serviteurs de l'État qui lui-même ne protégè plus ses serviteurs !

Pourtant, l'obéissance à l'État est nécessaire pour vivre en paix. Nous avons tout intérêt à ce qu'il y ait un État et des lois pour encadrer nos actions. Quand l'homme jouit d'une liberté absolue, celle-ci s'autodétruit, car chacun en fait un mauvais usage contre les autres.

Quand, comme aujourd’hui, l’État n’impose plus son autorité, c’est l’anarchie dans le pays avec le libre exercice de la loi du plus fort.

 

À SUIVRE ...

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