Alors qu’elle avait été simplifiée en début d’année, votre fiche de paie va de nouveau être chargée d’une nouvelle ligne ! Au 1er janvier 2019, votre bulletin de salaire comportera en effet une information supplémentaire, suite à la publication le 12 mai d’un arrêté du gouvernement au Journal officiel. Une mesure qui vise à rendre plus visible les “bienfaits” de la politique fiscale du gouvernement sur votre feuille de paie… Concrètement, cet arrêté va obliger les entreprises à mentionner clairement le gain (258 euros par an pour un smicard) lié au relèvement de la CSG et à la suppression des cotisations salariales.

Un toilettage à visée pédagogique ou une opération de communication de la part du gouvernement ? On peut se poser la question d'autant que l'éxécutif compte aussi grossir la ligne “net à payer avant impôt sur le revenu”. Elle devra ainsi être écrite dans “un corps de caractère dont le nombre de points est au moins égal à 1,5 fois le nombre de points du corps de caractère [...] des autres lignes”, précise l’arrêté. Une manière subtile d’éviter le choc psychologique aux salariés avec l’arrivée du prélèvement à la source. Ces derniers, regardant uniquement la dernière ligne de leur bulletin - où l'impôt sur le revenu aura été déjà déduit - auraient pu penser gagner moins. Pire… ils auraient pu ne pas voir le gain lié à la suppression de cotisations salariales. Deux précautions valent mieux qu’une..."

Vous avez bien lu : l'arrêté gouvernemental va jusqu'à imposer le type de caractère d'impression sur le bulletin de paye : INIMAGINABLE ! cette ingérence de l'État.

Les employeurs français peuvent-ils laisser passer cette ÉNORMITÉ ?

Le gouvernement français est-il autorisé par le peuple français pour utiliser le bulletin de paye des salariés pour faire sa propagande ?

 

Cette mesure est donc encore une nouvelle charge pour l'entreprise qui n'est pas neutre financièrement comme ne le sera  pas la retenue à la source.

Rappelons aussi le précédent des obligations nouvelles de la loi anti-fraude qui obligent les entrepreneurs, commerçants... à une mise à jour particulièrement onéreuse des logiciels :

- travail administratif supplémentaire,

- mise à jour des logiciels de paye...celles-ci ne s'arrêtent pas après celles qui découlent de la loi anti-fraude

- complexification.

 

LA TECHNOCRATIE ÉNARQUIENNE DE CE GOUVERNEMENT SE CROIT DÉCIDÉMENT TOUT PERMIS !