UNE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE VIVANTE ET PARTICIPATIVE
Forte de ses 213 adhérents, l’Association de quartier LA PIRONNIÈRE EN LIBERTÉ tenait son Assemblée Générale sur le site même du littoral menacé par le projet de la municipalité dit du dévoiement et fermeture de la route littorale.
L'Association voit tous les indices de son fonctionnement au feu vert : activités, finances, adhésions.
La chargée de mission du maire, l'élue, son adjointe, Isabelle DOAT a eu au moins le mérite de se présenter et d'exposer le point de vue de la majorité du maire, ou plus précisément au moins d'une partie de cette majorité, sur ce projet que rejette la population.
Après les formalités classiques d'une assemblée générale, la parole fut donnée au vice-président Daniel DAVESNE chargé de la lourde mission du suivi du dévoiement de la route littorale qui impacte particulièrement ce quartier de la Pironnière.
ROUTE LITTORALE
L'exposé de Daniel DAVESNE fut limpide et objectif sur la problématique de ce projet. Il permit à la salle et à Isabelle DOAT de s'exprimer dans un beau dialogue de sourds.
QUELLES CONCLUSIONS TIRER DE CET ÉCHANGE ?
On en est loin de l’existence d'un projet finalisé qui puisse servir de base sérieuse de discussion.
Le budget de l'opération est à géométrie variable et les chiffres donnés par Isabelle DOAT ce soir n'apportent vraiment pas d'éclaircissements sur les 5 ou 7,5 millions d'euros ou plus que coûtera le projet global.
On ne sait pas pourquoi la municipalité de Château d'Olonne fait du forcing alors que dans quelques mois les communes seront fusionnées.
Il n'y a de la part de la représentante de la municipalité aucune justification sérieuse du "dévoiement"...Mais dit-elle : s'il n' y a pas dévoiement, le public n'aura pas accès aux zones protégées appartenant au Conservatoire. Il passera dans un couloir "il y aura une clôture tout le long". Elle n'a convaincu personne malgré sa menace : il n'y aura pas de renaturation s'il n'y a pas dévoiement. Pourquoi ? Le public attend toujours une réponse claire à cette question.
Sur les rapports des experts (BRGM et ARTELIA) sur la zone de l'Anse de la PARÉE et sur l'érosion du littoral dans ce secteur il y carrément deux lectures des études ; l'érosion est un fait pour Isabelle DOAT tandis que, pour les autres personnes qui ont lu les mêmes rapports sur ce secteur l'érosion n'a pas d'impact sur cette partie du littoral. Les propos et questions de la salle ont reflété un peu l'énervement suite au flou des réponses de l'élue. Elles furent un peu plus virulentes.
Les consultations des riverains et de la population auront bien lieu. Mais celles qui eurent lieu dans le passé ont été discriminatoires et même l'élue reconnait un peu ce loupé.
L'enquête publique...après que celle-ci fut évoquée pour la fin de l'été, l'élue a parlé de fin d'année.
On est loin, très loin des propos va-t-en-guerre du maire...le doute s’insinue-t-il dans l'esprit des élus responsables promoteurs du projet.
UN PROJET QUI FAIT L'UNANIMITÉ CONTRE LUI
Une chose est sûre : s'il y avait eu consultation de la cinquantaine de personnes présentes dans la salle il n'y aurait eu aucun partisan du projet du maire de Château d'Olonne. Isabelle DOAT pourra au moins tirer cette conclusion et en faire part autour d'elle.
Les habitants de ce secteur sont mobilisés pour poursuivre demandes d’explications, pétitions...
Pourquoi le maire s'entête-t-il ? Il est encore temps pour un retrait stratégique. Ce ne sont pas des promesses de subvention qui vont dicter la loi de faire aboutir un projet malsain et rejeté par la population.