NÉCESSITÉ D'AVOIR UNE VISION RÉALISTE DES SOLUTIONS : PRIORITÉ À LA SANTÉ PUBLIQUE, À LA RESPONSABILISATION DES CITOYENS ET AUX SOLUTIONS RAISONNABLES
Comme pour l'eau, en VENDÉE, la gestion des déchets est confiée à une syndicat départemental donc aux mains des élus du département.
TRIVALIS trivalis.fr
LES DÉCHETS EN VENDÉE : LEUR TRAITEMENT, UNE SOMBRE HISTOIRE
Au départ un constat dans les années 2000 : la VENDÉE sous-équipée était obligée d'exporter ses déchets et particulièrement les déchets ménagers dans les départements voisins ! Insupportable pour les élus vendéens de l'époque.
Pour stopper ces exportations, il y eut une première tentative malheureuse : l'incinérateur. Ce procédé était marqué par ses rejets chimiques mortifères. En effet, à l'époque, les fumées rejetées par les usines d'incinération contenaient des métaux lourds et de la fameuse dioxine ...cancérigènes dont l'OMS a parfaitement décrit les méfaits ravageurs (SEVESO, IRLANDE...) ou autres méfaits plus diffus.
La réaction des vendéens concernés par le risque de la création de ces usines fut mobilisatrice et les élus de l'époque ont eu l’intelligence d’abandonner cette filière.
Mais le problème demeurait et c'est là qu'intervint le projet du traitement des déchets ménagers dans les usines TMB TRAITEMENT MÉCANO BIOLOGIQUE ainsi décrit su le site du Conseil Départemental :
"L'objectif du Tri Mécano Biologique est de séparer, dans les ordures ménagères non triées, les déchets organiques des matières inertes. Les matières inertes seront enfouies et le reste sera composté. La part à enfouir sera limitée.
Tous les déchets non triés ou impossible à trier (emballages mixtes, plastiques, cartons) seront donc acheminés vers l'une des cinq unités TMB.
À l'intérieur, dans un circuit fermé, ces déchets seront d'abord triés mécaniquement pour être débarrassés des matières que la population ne peut pas trier comme : les verres cassés, les films plastique, les emballages polystyrène, les couvercles...
Le résultat est affiné puis, par un procédé de fermentation biologique, transformé en un compost de qualité qui pourra ensuite être utilisé comme apport organique sur les terres agricoles."
UNE FILIÈRE ABANDONNÉE PAR DIVERS PAYS. POURQUOI ?
Compost de qualité ? Combien ? Quele qualité ? Queks dangers écologiques?
Les résultats quantitatifs de la transformation en compost sont bien en deçà de ce qui était annoncé.
Les résultats qualitatifs ne peuvent être bons : le compost épandu sur les terres cultivables cumulent des composants comme métaux lourds, produits pharmaceutiques, nitrates, phosphates...qui vont demeurer dans la chaine alimentaire, stériliser les terres, polluer les nappes phréatiques.
L'ADEME, Agence qui est l'émanation et le bras du Ministère de l'Environnement, ne participe plus aux projets TMB.
En France, les projets sont aussi abandonnés (La Rochelle, Pau). La Justice vient à deux reprises de condamner les projets TMB sauf que la VENDÉE a deux usines sur les bras et en aurait eu 5 sans les réactions salutaires citoyennes mais condamnées par le Conseil Général de l'époque qui a voulu les faire taire.
TRIVALIS VEUT AVOIR RAISON AVEC LA COMPLICITÉ DU SYNDICAT FNSEA ET DONC DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE
LES ÉLUS TROMPÉS
Aujourd'hui en 2018 si tout était clair TRIVALIS accepterait comme la loi le lui impose la présence des associations de consommateurs et de défense de l'environnement dans ses instances consultatives. Ces associations ne sont pas là pour casser mais pour proposer par exemple des solutions alternatives comme elles le font depuis presque 20 ans?
Le refus de la présence légale et participative d'Associations conduit à :
- ouvrir la voie à toutes supputations sur ce qui se passe effectivement dans les usines TMB,
- entretenir le doute sur la gestion de nos déchets par TRIVALIS,
- tromper les élus qui n'ont malheureusement pas les moyens "dirigeants de TRIVALIS" ni la connaissance pour juger de la technique, par exemple, celle du TMB. Les élus qui siègent à TRIVALIS sont contraints par une "certaine solidarité" d'élus et ne vont pas diriger TRIVALIS VERS DES SOLUTIONS ALTERNATIVES et moins onéreuses. Les grandes sociétés qui opèrent dans le domaine du traitement des déchets sont de vrais lobbies qui connaissent toutes les ficelles pour "enfumer les élus". L'accord passé entre TRIVALIS et la FNSEA Vendéepour écouler ce poison qu'est le compost isu du TMB ajoute à la confusion...dans d'autres départements comme le Maine et Loire et dans la région Ile de France les agriculteurs ont refusé d'écouler le compost.
Mais, avec les décisions de justice citées ci-dessus les préfets sont "condamnés" à ne plus donner d'autorisation de construire de nouvelle usine TMB...mais que de temps perdu, d'argent dilapidé et de pollution distribuée!
LES SOLUTIONS ALTERNATIVES EXISTENT : PLUS DE TRI, PLUS DE REDEVANCE INCITATIVE, PLUS DE MESURES INCITATIVES..."trier c'est gagner "
La longue marche vers "zéro déchet" a démarré
Alors, pourquoi continuer avec cette filière TMB :
à tuer nos terres cultivables,
à enfouir dans le sol des composants durablement polluants,
à ainsi porter atteinte à la santé publique des générations actuelles et futures,
à coûter très cher en traitement.
TRIVALIS A CHOISI ET IMPOSÉ UNE FILIÈRE MALGRÉ LES ÉCHECS AVÉRÉS. LE RÉSULTAT EST DÉCEVANT
ÉCHEC FINANCIER MAUVAISE GESTION
D'abord ce fut un gouffre financier : les 2 usines sur les 5 prévues au plan départemental ont coûté le double de ce qui était prévu !
ÉCHEC TECHNIQUE
La quantité de compost produit ne correspond pas à ce qui avait été annoncé et prévu au contrat. TRIVALIS confirme cet échec en annonçant que la demande du monde paysan ne peut être satisfaite. C'est bien un constat d'échec.
Pire, le compost ne correspondant pas à la norme est enfoui donc on traite au prix fort pour un produit qu'ensuite on va enfouir en le transportant à nouveau...le contribuable a bon dos et le sol, mauvais avenir !
Un dossier à revoir...le français conscient des dangers et des solutions alternatives est mobilsable...la preuve en est par la participation massive à la conférence du 2 février 2018 à LA ROCHE SUR YON (VENDÉE).