LE MAIRE DE CHÂTEAU D'OLONNE A-T-IL PERDU LA CONFIANCE DES MEMBRES DE SA MAJORITÉ ET CELLE DE LA POPULATION ?
UNE LONGUE EXPLICATION QUE LA PRESSE N'A PAS ENCORE DONNÉE
CE DONT ON EST SÛR, C'EST QU'IL Y A UN PROBLÈME TRÈS GRAVE AU SEIN DE LA MUNICIPALITÉ CASTELOLONNAISE.
Le conseil municipal semblait devoir se dérouler dans les conditions habituelles. Les problèmes techniques demeurent ; quand ce n'est pas avec l'éclairage, ce sont les micros. Certains visages d'élu(e)s sont fermés. Le public est présent. Un petit retard au démarrage...puis le rituel reprend son cours.
La surprise arrive lorsque sont abordées 3 questions liées :
question 12 - Création d'un poste de neuvième adjoint
question 13 - Nomination d'un 9 ième adjoint au maire
question 14 - Révision des indemnités des élus
UNE SUSPENSION DE SÉANCE INEXPLIQUÉE : LE REFUS D'EXPLICATION DU MAIRE LAISSE PLACE AUX SPÉCULATIONS ET À UN MALAISE ÉVIDENT
Le maire suspend la séance pour les questions 12, 13 et 14 et invite les membres de la majorité à se réunir dans une salle annexe.
Au retour le maire annonce qu'il retire les 3 questions de l'ordre du jour.
Pour Laurent AKRICHE, élu d'opposition de gauche, il y a un dysfonctionnement. Il constate que lorsque l'opposition veut déposer une question il faut l'inscrire au débat. Les 3 questions sont inscrites à l'ordre du jour donc ces 3 questions doivent être débattues.
Pour Joël Mercier, c'est au maire de prendre la décision ! Refus de dialogue d'un maire qui n'a pas de réponse à faire que ce soit à sa majorité, à l'opposition et aux castelolonnais.
Sylvie ÉPAUD, pour l'opposition de droite, fait une demande raisonnable "Par égard pour les personnes présentes, pouvez-vous nous donner l'intitulé des 3 questions retirées," c'est avouer le caractère confidentiel de l'ordre du jour ?
Le maire refuse ...L'ordre du jour est affiché ! est sa seule réponse.
Circulez, il n'y a rien à voir.
LE CONTENU EXPLICATIF DE L'ORDREDU JOUR EST CACHÉ MÊME AUX ÉLUS DE LA MAJORITÉ
Ce sont les limites de la démocratie : l'irrespect total par rapport aux citoyens et par rapport aux élus. L'autorité d'un maire peut-il se confondre avec autoritarisme ? Avec cela, on peut effectivement expliquer ce qui se passe en mairie de Château d'Olonne.
Le public présent comprend mieux pourquoi contrairement à une pratique très ancienne, l'ordre du jour ne figure pas sur le site de la mairie ni sur la lettre de la mairie Castel actu. À notre connaissance rien dans la presse. Pire, les derniers compte-rendus des conseils municipaux ne figurent pas encore sur le site de la mairie.
Le maire veut-il cacher quelque chose ? Cacher à qui, pourquoi ?
Le maire à son insu est sorti auréolé de la victoire du OUI lors du vote du 11 décembre 2016 sur la fusion et doté du mandat qui lui permettra de réaliser la fusion à 3, sans perdre la face, après ses hésitations mal perçues d'une part, par les élus des deux autres communes et d'autre part, et surtout par la population castelolonnaise,
Le choix exprimé par la population castelolonnaise pour la fusion fut claire.
Donc, effectivement tout paraissait clair le 12 décembre 2016, la page était tournée comme cela fut dit et écrit. On se retrouvait avec une belle page blanche à écrire pour l'avenir du Territoire des Olonnes .
Mais alors, que cherche le maire pour s'empêtrer avec cette affaire?
Pourquoi un nouvel adjoint ? L'explication est censée être dans le dossier mais cette explication ne tient pas debout.
. En effet, pour justifier la création de ce poste et le choix de l'élu il n'y a qu'un argument. Faire comme ce qu'ont fait les deux autres communes : choisr un des principaux adjoints pour représenter leur commune.
Or, le maire a choisi non un adjoint mais un "conseiller délégué" Raymond GAZULL pour occuper ce poste stratégique de responsable du suivi du dossier fusion.
Donc l'argument présenté est faux.
De plus, on n'est pas du tout dans le cadre de ce qui s'est passé dans les deux autres communes
C'est certes un grand honneur pour un ancien chef d'établissement en retraite depuis 2003 Raymond GAZULL mais rien ne le destinait à cette responsabilité.
En effet, Les Sables d'Olonne ont choisi pour cette mission de première importance une personnalité, Armel PÉCHEUL pour les Sables d'Olonne et Olonne-sur-Mer une autre personnalité, Yannick MOREAU, député, maire adjoint, président de la Communauté d'Agglomération.
Pour représenter Château d'Olonne, Raymond GAZULL, malgré ses qualités personnelles, n'a pas les compétences adéquates, simple conseiller délégué, sans expérience ni connaissance personnelle dans les domaines du droit administratif, de la gestion du personnel des collectivités locales et dans celle des finances...
Ce choix que le maire voulait imposer ne pouvait que dérouter les élus y compris ceux de la majorité et sa méthode pour faire passer le projet .
Pourquoi ne pas avoir choisi un adjoint compétent apte à parler d'égal à égal avec ses collègues, de proposer...
LE FOND DU PROBLÈME : UN MANAGEMENT DU MAIRE MIS EN CAUSE, UN MAIRE MINOROTAIRE AU SEIN DU CONSEIL MUNICIPAL
Le retrait de cette décision est un aveu d'échec.
Le maire quand il a levé la séance ne pouvait lors de son huis clos avec les membres de la majorité poser qu'une question : allez-vous voter ces délibérations. La réponse, on s'en douté, fut certainement NON.
Joël MERCIER, à l'école de son mentor l'ancien maire Jean-Yves BURNAUD toujours présent, espère toujours passer en force, imposer ses projets même s'ils sont déraisonnables (comme le nouvelle mairie, comme cette nomination...).
Là encore, comme il a essayé de faire pour la fusion en tentant de la renvoyer aux calendes grecques, il a fait un pari stupide et perdu.
Pour la fusion, il n'a pu éviter la consultation populaire et son espoir de faire capoter la fusion.
LES TEMPS ONT CHANGÉ
Mais Joël MERCIER n'est pas Jean-Yves BURNAUD et les temps ont changé.
Des élus de la majorité forts du soutien populaire se sont rendus compte des manipulations dont ils étaient victimes.
Ils ne supportent plus le mangement de leur maire et de son adjointe Isabelle DOAT, leurs faux-fuyants, dictats..et le flot des frondeurs a grossi.
Au moins, la moitié de la majorité n'a plus confiance dans l'équipe MERCIER DOAT qui ne travaille pas pour l'intérêt général et le fait sans concertation.
La population a aussi perdu confiance en cette équipe regroupée dans un îlot, fruit d'un clientélisme, tenu par des indemnités et honneurs dépassés et qui s'effrite.
Ce 27 février 2017, il y a un nouveau tournant ...sur un sujet secondaire, le maire a été battu, faisant une victime Raymond GAZULL qui s'est prêté au jeu et déconsidéré...les frondeurs ont osé dire : Monsieur le Maire, Madame DOAT, trop ,c'est trop...ce qui vous venez de nous faire avec cette nomination est un affront à notre fidélité, à notre confiance, au bon sens, nous vous retirons notre confiance.
Le maire a mal estimé la situation : il n'a plus la majorité dans son conseil, il n'a plus le soutien ni la confiance des castelolonnais; il n'est plus crédible après des mois d'ambiguïtés.
Le peuple castelolonnais n'a as été dupe pour la fusion. La campagne contre la fusion du maire et de quelques membres de son équipé dont Raymond GAZULL a laissé des traces profondes.
La commune devient ingérable : ne faudra-t-il pas vite demander au peuple castelolonnais dans l'intérêt général de trancher ?