LE VERDICT EN APPEL EST TOMBÉ, LES VICTIMES POURRONT-ELLES COMPRENDRE ET ADMETTRE CETTE JUSTICE ?
René MARRATIER, l'ancien maire de La Faute-sur-Mer (Vendée), a été condamné à deux ans de prison avec sursis par la Cour d'appel de Poitiers,
En première instance, le Tribunal de Grande Instance des Sables d'Olonne avait condamné le maire à 4 ans de prison ferme.
La cour a relaxé les autres prévenus dont la maire adjointe qui déjà avait précédemment échappé aux poursuites de prise illégale d'intérêts.
Les faits reprochés au maire ne seraient pas détachables de ses fonctions de maire. qui pourtant a mis en danger en toute connaissance de cause la vie d'autrui.(définition du code pénal) . En résumé, un maire habile peut faire n'importe quoi s'il est couvert par son conseil municipal et par l'i,curie du contrôle de l'Administrtaion sur la légalité des actes du maire. La démocratie locale ne sortira pas grandie de cette affaire.
UN JUGEMENT DE SALOMON MAIS EN PIRE
Un verdict qui aura l'avantage de ne satisfaire personne sauf madame Françoise BABIN, maire adjointe chargée de l'urbanisme (c'est elle qui signait les permis de lotir et de construire...sur ses terrains !) et agent immobilier et son fils qui ont usé et abusé de leurs fonctions pour rendre constructibles leurs terrains inconstructibles. C'est sur ces terrains que fuirent édifiées les maisons sinistrées pièges dans lesquels les drames eurent lieu.
Les victimes et leurs familles drapées dans leurs dignité et leurs deuils doivent avoir un sentiment d'incompréhension justifié.
Nous attendrons d'avoir le texte complet de l'arrêt de la Cour d'Appel pour tenter d'expliquer l'inexplicable de cet arrêt de la Cour d'Appel.
Il est vrai que l'autre responsable, l'Etat et ses serviteurs les préfets, directeurs de l'Equipement qui ont baissé les bras face aux exigences d'illégalité du maire n'ont pas été sanctionnés pour leurs manquements et erreurs graves commises avant la catastrophe mais aussi pendant celle-ci en prenant à la légère l'alerte rouge !
TOUS LES FAUTIFS QUASIMENT AMNISTIÉS, LES VICTIMES ONT DROIT À NOTRE COMPASSION ET NOTRE SOUTIEN...CELA A UN GOÛT AMER
Le jugement des Sables d'Olonne a amnistié l'État et ses fonctionnaires pour leurs négligences graves et responsables.
L'arrêt de la Cour d'Appel de Poitiers a amnistié les fautes lourdes du maire commises dans l'exercice de ses fonctions y compris durant la nuit du drame.et celles de ses complices profiteurs d'un système décrit de long en large durant le procès en première instance.
Pour nous, qui avions suivi tout le procès des Sables d'Olonne et vécu les récits de l'horreur de cette nuit du 27 au 28 février 2010 et entendu la litanie des négligences des inculpés il y a beaucoup d'interrogations sur la JUSTICE et les élus intouchables, irresponsables de leurs actes commis dans l'exercice de leurs fonctions. Nous nous interrogerons longtemps sur l'irresponsabilité des élus dans l'exercice de leurs fonctions, leurs rapports avec l'argent, le clientélisme et ses conséquences...toutes choses qui passent au-dessus des têtes des juges professionnels civils comme ceux de Poitiers.
Petits rappels
et nos autres documents de septembre et octobre 2014