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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 19:56
CHÂTEAU D'OLONNE : conseil municipal du 29 février 2016... suite

CONSEIL MUNICIPAL DE CHÂTEAU D'OLONNE

suite de

http://www.olonnes.com/2016/03/chateau-d-olonne-conseil-municipal-du-29-fevrier-2016.html

 

LA POLITIQUE FONCIÈRE EN CAUSE : UN DÉBAT QUI N'EN N'A PAS ÉTÉ UN PUISQUE DEPUIS DES DÉCENNIES AUCUNE POLITIQUE FONCIÈRE N'EST CONDUITE ET QU'AUCUN CHANGEMENT N'EST ATTENDU

 

Le Conseil a débuté par la présentation du bilan de la politique foncière 2015 : une obligation légale.

Rappelons, comme l'a fait remarquer l'opposition de droite, liste "Ensemble, Agir pour le changement", que la création de réserves foncières est primordiale pour une ville comme Château d'Olonne où le prix du m2 du terrain constructible s'est envolé rendant le logement inaccessible particulièrement aux jeunes ménages.

Depuis des dizaines d'années (règne de l'ancien maire Jean-Yves BURNAUD ) la municipalité a failli à son devoir de créer des réserves foncières. Elle a abandonné à la spéculation et aux spéculateurs opportunistes les terrains constructibles au détriment d'une politique municipale de l'urbanisme et du logement.

Une politique foncière et une politique du logement, c'est l'addition de l'investissement public décidé par la municipalité avec l'investissement privé : deux actions complémentaires.

C'est vrai que la fusion des 3 communes permettrait un changement de politique qui gênérait cette pratique de l'abandon de toute politique foncière municipale. La fusion imposerait une politique du logement certainement plus saine et bénéfique pour l'avenir.

Pour les maires successifs de Château d'oOlonne il est très facile de dire que la municipalité est endettée en-dessous de la moyenne des villes de sa taille puisqu'elle a refusé de s'endetter pour la bonne cause.

L'élue de l'opposition a bien chiffré cette inexistence de la création de réserves foncières, à part des bouts de trottoir pour justifier."200 000 euros par an ce n'est pas un effort suffisant pour une politique du logement".

La réponse d'Annick BILLON adjoint chargée de l'Urbanisme est dans la logique, celle de défendre la politique du maire actuel et de son prédécesseur "très peu de crédit, c'est un choix"...S'il y a des opportunités, il y aura des décisions modificatives du budget pour dégager les sommes nécessaires aux achats."La commune n'a pas à rougir, elle sera prête à faire des acquisitions sans expropriation, c'est un choix."...sauf que la décision des maires de ne pas inscrire de budget sérieux pour l'achat de terrains bloque toute velléité de l'équipe municipale. Celel-ci en est  réduit à faire du coup par coup. C'est la négation d'une politiqe d'aménagements d'une commune.

Les maires se suivent et se ressemblent : à Château d'Olonne ce n'est pas demain qu'il y aura une politique foncière, une politique de l'urbanisme c'est-à-dire à moyen et long terme avec une vision de la ville de demain.

On a noté dans l'opposition 3 voix contre cette délibération et des abstentions.

 

L'AMÉNAGEMENT DU CENTRE VILLE 3 : UN ÉCHEC DE PREMIÈRE GRANDEUR, UN GÂCHIS COMME LE DIT SI BIEN SUR UN AUTRE SUJET LE MAIRE, UN SCANDALE ?

Ceux qui nous font l'honneur de nous suivre depuis des années doivent se souvenir de ce projet qui date...de l'avant-dernier mandat (2002 à 2008).

Le projet de création de ZAC a été approuvé le 29 mars 2011.

C'était un beau projet (voir photo ci-dessous) très mal maîtrisé par la ville ...L'ancien maire Jean-Yves BURNAUD l'a suivi de très près et ne s'est pas aperçu qu'il était irréalisable financièrement. Résultat : des années d'études, de mobilisation des services, des élus pour RIEN.

L'opposition dans ce débat n'a pas réussi à faire dire au maire que c'était un FIASCO ...169 000 euros d'études a-t-on cru entendre...pour quoi faire de positif ?

Heureusement que le massacre a été arrêté "les résultats de l'étude ne sont pas compatibles avec le projet de la commune" est-il écrit dans le procès-verbal du conseil municipal de mai 2011 qui stoppe tout..

Qu'on ne nous cite plus CHÂTEAU D'OLONNE comme modèle de gestion : imaginez ce qu'aurait du être un vrai Centre-Ville d'une commune de 15 000 habitants. Aujourd'hui, c'est un désert triste, une nouvelle mairie qui ne sera pas au cœur du Centre-Ville, une ZAC à l'état de projet depuis 10 ans !

Dans ce débat, l'opposition a bien tenté un début de demande d'explication, début totalement insuffisant pour éclairer les castelolonnais sur cet échec. Mais qu'aurait pu répondre le cabinet d'architecte conseil de la commune ? Il aurait été intéressant que les élus puissent l'interroger lors de ce conseil.

Les années ont passé mais rien ne s'est passé...donc les choses ont changé. Il va falloir reprendre les procédures. Il va même été changé la destination d'une partie de la ZAC, le périmètre doit être revu...

L'opposition ne sanctionne pas cette erreur. La délibération est adoptée.

Verra-t-on un jour ce lotissement sortir de terre ?

 

Le projet 2011

Le projet 2011

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commentaires

B
il est dommage de lire autant de contre vérité. Beaucoup de dictateurs ont tenté, en vain, d'imposer leurs idées par des propagandes sans fondement et par la terreur. Nous avons la chance d'avoir un maire qui a dit ce qu'il ferait et fait ce qu'il a dit n'en déplaise à certains.Ce n'est probablement pas de la manière de la CA CO que la commune arrivera à la fusion à trois. Pour la réunion de vendredi, je remarque que Joël Mercier a décliné à juste titre l'invitation alors que la maire d'Olonne était absente comme le maire des Sables sachant que Moreau était présent en qualité de président de la CCO. En fait, aucun maire n'a osé entrer dans l'arène de la CACO. Je n'en suis aucunement surpris.
Répondre
Pour 2009 votre information est incomplète.<br /> Jean-Yves BURNAUD a refusé la consultation le même jour (29 novembre) dans les 3 communes. C'était pourtant ce que les 3 maires avaient décidé au départ (voir les présentation de la fusion en juin 2009)<br /> Nous avons du mal à comprendre que, puisqu'Olonne avait dit NON, Château d'Olonne n'avait plus le droit de se prononcer<br /> Les Olonnais auraient-ils acquis le droit de répondre à la place des castelolonnais ?<br /> Belle notion de la démocratie directe et du droit d'expression des castelolonnais !<br /> <br /> Le maire de Château d'Olonne a bien dit qu'il consulterait les castelolonnais à mi-mandat donc au plus tard en mars 2017 date qui est aujourd'hui impossible suite aux élections nationales .<br /> C'est donc bien en 2016 que les castelolonnais devraient être consultés.<br /> Comment se fait-il que le maire de Château d'Olonne n'ait donc pas en mars 2016 annoncé une date de consultation des castelolonnais en 2016?<br /> Comment se fait-il qu'il ait parlé de 2018 ou d'avant la fin du mandat???
B
Je lis avec beaucoup d'attention votre réponse. Tout d'abord, Jeau-Yves Burnaud n'a pas interdit aux castelolonnais de se prononcer, la commune d'Olonne ayant répondu NON à la fusion, la consultation des Castelolonnais devenait inutile.<br /> Quand au maire du Château, il n'a pas encore fixé la date de sa consultation mais si vous reprenez ses promesses de campagne, vous verrez qu'il est dans les temps, ce sont les deux autres commune qui ont pris de l'avance, sans consulter leur population, ce qui n'est pas démocratique. Je suis avec beaucoup d'attention l'évolution de la situation que j'espère, trouvera un jour une sortie de situation mais il faut arrêter de tirer à boulet rouge sur le maire du Château et analyser la situation sans partie pris ce que je fais toujours.
Rien ne peut vous interdire de penser cela.. Le respect de l'expression des opinions mêmes minoritaires, infondées et subjectives est l'expression des bienfaits de la démocratie. Mais posez-vous les vraies questions<br /> - de quel droit en 2009 le maire de Château d'Olonne a-t-il interdit aux castelolonnais de se prononcer sur la fusion ? <br /> - pourquoi le maire actuel de Château d'Olonne refuse-t-il de fixer la date de la consultation des castelolonnais promise par lui-même à mi mandat ?