UN DÉBAT AUSSI DÉPLACÉ QU'INUTILE
Nous avions décidé, ne serait-ce que par la mise en ligne de notre conte de Noël, de ne pas infliger à nos chers lecteurs l'étalage peu reluisant de l'expression de la politique politicienne pendant cette trêve.
Madame Isabelle DOAT nous contraint doncà sortir d'une réserve qui devait convenir à tous.
RAPPEL ; UN VOTE SURPRISE
Comme vous avez pu le lire dans notre compte rendu
http://www.olonnes.com/2015/12/communaute-de-communes-des-olonnes-conseil-communautaire-du-jeudi-10-decembre-suite.html
pour l'attribution des 3 postes de représentation de la CCO au fonds de dotation de l'association " Cap vers l'aventure maritime" un vote eut lieu au sein de la CCO pour départager deux candidats de Château d'Olonne : Isabelle DOAT candidate officielle et Jean-Pierre CHAPALAIN, candidat surprise.
Selon les habitudes, le Président annonça les 3 candidats officiels : Armel PÉCHEUL pour les Sables d'Olonne, Isabelle DOAT pour Château d'Olonne et Yannick MOREAU lui-même pour Olonne-sur-Mer.
En pareil cas, ce type de nomination est une formalité et se fait par un vote à main levée.
Mais comme vous le savez c'est la candidat surprise qui fut élu suite à un vote à bulletin secret avec un score sans appel de 15 voix pour, 12 contre et 7 bulletins blancs.
UN RÉSULTAT DU VOTE SUR LEQUEL ISABELLE DOAT REVIENT
Isabelle DOAT, vice-présidente de la Communauté de Communes des Olonnes CCO, adjointe au maire de Château d'Olonne absente lors de ce vote, pour un juste motif, s'est fait interviewer par le Journal des Sables (voir édition du 24 décembre 2014) suite à ce vote et réagit en mettant en cause le fonctionnement de l'institution CCO et son Président entre autres.
Le titre de l'article "Isabelle DOAT "Où est la majorité communautaire ?" annonce la couleur.
Citons :
"Pour moi, tout cela a été combiné d'avance et rien n'est innocent dans cette affaire...Où est la majorité communautaire aujourd'hui ? Je demande un minimum de respect et de transparence...je suis dans le même parti politique que Yannick MOREAU mais la droite forte ce n'est pas moi...je pense que depuis le début de ce mandat la confiance et le respect sont des valeurs qui ont subitement disparu (sic)...."
Tout y passe la fusion, la méthode de gouvernance du président de la CCO...
Comme nous étions témoins de ce vote, de son déroulement et que nous avons pu poursuivre nos investigations sur ce fait qui aurait rester anodin et vite oublié s'il n'y avait pas eu cet interview, nous devons avec la liberté qui est la nôttre et espérons le avec objectivité, remettre les choses au point en pensant que le principal intéressé le Président de la CCO se retranchera derrière son devoir de réserve.
UN VOTE CLAIR MÊME IMPROVISÉ MAIS INCONTESTABLE ET PLEIN D'ENSEIGNEMENTS
1) La présentation de la candidature d'Isabelle DOAT, en son absence, fut faite par la Président MOREAU comme le furent la sienne et celle d'Armel PÉCHEUL,
2) Le résultat du vote ne laisse place à aucun doute. Quelle méthode aurait permis de faire élire une candidate à un poste contre le gré de la majorité de 15 contre douze ?...et 7 bulletins blancs. Il y a eu un vote clair et incontestable et sur cela il ne faut pas qu'un doute puisse naître dans l'esprit des habitants du Pays d'Olonne.
3) Si on analyse le résultat de ce vote il s'agit d'un vote spontané de défiance dont la gravité sur l'instant ne nous a pas échappée. Ce vote devrait amener les élus castelolonnais à se demander s'ils n'ont pas été trop loin dans leur démarche et méthodes pour faire échouer la fusion à 3. Isabelle DOAT dont on peut rappeler les manoeuvres pour faire échouer toute idée de consultation des castelolonnais en 2009 sur la fusion est aujourd'hui la figure emblématique de l'antifusionnisme tout en disant "nous sommes pour la fusion !"
4) Au lieu de lancer anathèmes et accusations graves sans apporter de preuves ni de précisions convaincantes Madame Isabelle DOAT devrait se poser la question "que me reprochent mes collègues par ce vote de défiance ?"
5) Son concurrent, lors de ce vote, Jean-Pierre CHAPALAIN de la liste castelolonnaise "Ensemble agir pour le changement", a dans son propos avant le vote bien précisé que c'est son attachement familial au monde de la mer qui le motivait ainsi que sa disponibilité.
Cette même disponibilité ne fait-elle pas défaut à Madame Isabelle DOAT puisque ce soir-là elle assumait des fonctions dans un autre organisme comme le président de la CCO le lui avait demandé ?
Madame Isabelle DOAT est candidate à tous les postes de représentation en plus de ses fonctions à la CCO et dans la municipalité de Château d'Olonne. C'est donc justement son indisponibilité ce soir du 10 décembre 2015 qui a occasionné l'expression de ce vote de défiance. Á l'inverse, Jean-Pierre CHAPALAIN a plaidé la disponibilité.
Dans ce même numéro du Journal des Sables, on retrouve Isabelle DOAT qui s'exprime sur le Syndicat du Canton des Olonnes qu'elle préside. Ce syndicat vit ses derniers mois suite au vote de la loi NOTRe qui fait le ménage des "syndicats" dont l'inutilité devient flagrante. Quel citoyen pourrait dire quelle compétence exerce ce Syndicat qui cependant dispose d'un budget confortable pour la promotion du tourisme...un des 7 organismes intervenant dans la compétence tourisme au Pays des Olonnes !
Encore un mandat source de cumul de mandats pour élus et d'indemnités pour élue et source aussi d'indisponibilité !
La mise en cause du déroulement de ce vote parfaitement démocratique,
la mise en cause publique de l'exercice de la gouvernance du Président de la CCO par une vice-présidente,
la mise en cause de l'action publique et de l'exercice de ses fonctions du Président de la CCO et député,
cette mise en cause qui n'a aucun rapport avec ce vote aussi anodin que symbolique,
Ces mises en cause ne sont pas... de mise.
Nous espérons que les habitants du Pays d'Olonne pourront passer outre à ces propos disproportionnés et qu'ils pourront vivre en paix pour profiter de la trêve des confiseurs !
Quant à l'auteure de ces mises en cause elle vient de mettre en cause l'exercice même de ses mandats. Va-t-elle abandonner ses mandats ?Cette question n'est pas le moindre paradoxe de cet impair.
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