Une plage bretonne inhospitalière conséquence de la conjugaison : nitrates, baie assez fermée, eau peu profonde et élévation de la température
NITRATES DANS LES COURS D’EAU : il faut protéger l'approvisionnement en eau potable et la santé
Grâce aux prélèvements faits régulièrement depuis plus de 40 ans on peut mesurer l'ampleur des "dégâts" faits aux eaux de surface en France.
Il y a danger pour l’homme à partir de 50 milligrammes de nitrates par litre…l’eau est dite « potable » pour une quantité moyenne de 4 milligrammes de nitrates par litre d’eau.
UNE ÈVOLUTION INQUIÉTANTE
1971 MOINS DE 10 MILLIGRAMMES DE NITRATES PAR LITRE D’EAU DANS LES COURS D’EAU Nous avons des données chiffrées depuis 1971, année de référence où, dans le bassin LOIRE BRETAGNE, le niveau de nitrate en milligrammes était inférieur à 10 milligrammes par litre d’eau.
DE 1971 à 2000 UNE CROISSANCE CONTINUE DE NITRATES DANS L'EAU DES COURS D'EAU
En comparaison la VILAINE et les fleuves côtiers bretons ont atteint 40 milligrammes entre 1993 et 2001…d'où l'invasion des algues vertes et autres risques et pollutions.
PRISE DE CONSCIENCE MAIS RÉACTION ENCORE TRÈS INSUFFISANTE
2000 à 2013 : STABILISATION INSATISFAISANTE à 20 milligrammes pour LOIRE aval et fleuves côtiers vendéens.
S’il y a amélioration en BRETAGNE : le mauvais élève de la France (lien avec le développement de l’élevage industriel : porcin, volailles…), la Région LOIRE aval et VENDEE stagne.
Vous comprendrez ainsi notre acharnement à condamner l'autorisation de création de porcheries industrielles en VENDEE.
L'approvisionnement en eau potable est donc bien menacé en VENDEE et sauvé actuellement par les traitements faits en usines adossées aux barrages. Ne vaudrait-il pas mieux traiter le mal à la racine...au niveau du pollueur ?
Si l'on prend les chiffres officiels il y a des pics de pollution graves par exemple pour l'approvisionnement en eau sur le littoral (bassin SORIN FINFARINE) ...en 1995, les 50 milligrammes ont été atteints. Le seuil moyen en 2013 et 2014 est de 10 milligrammes mais les concentrations de pesticides ont culminé en décembre 2013 et courant 2014.
Le laxisme n'est plus de mise. En vacances, surveillons l'état de nos plages.