Rappelons qu'on ne parle plus de FUSION DE COMMUNES mais de communes nouvelles appellation contrôlée de la loi du 16 mars 2015
Et voilà comment un élu breton de gauche voit l'avenir des communes (extrait du télégramme ) : un texte débordant de bon sens que les habitants du Pays d'Olonne se doivent de méditer. Alors on y va à cette commune nouvelle "LES SABLES D'OLONNE" ?
Communes nouvelles. « Occasion à saisir » 20 juin 2015
Le député Jean-Luc Bleunven affirme que leur fusion dans les « communes nouvelles » permettra aux petites communes de « retrouver une surface politique qu'elles ont perdue en matière de représentation dans les instances intercommunales ».
« Il faut avancer et arrêter de perdre du temps ! ».
Le député divers-gauche de Brest-rural, Jean-Luc Bleunven, exhorte les élus locaux à contribuer à la simplification territoriale en jouant la carte des « communes nouvelles », avec, à la clé, des avantages substantiels prévus par le gouvernement.
Un discours volontariste, clair et ambitieux.
Où en est-on de la réforme territoriale annoncée ? (loi NOTRe NDLR)
Le texte vient d'arriver en deuxième lecture à l'Assemblée, après avoir été amendé par le Sénat. J'espère que le texte sera définitivement adopté avant la fin de la session extraordinaire du Parlement, fin juillet.
Mais les deux chambres sont en désaccord sur le contenu de la réforme, en particulier sur ce qui relève du « bloc communal »...
Que prévoit justement le projet de loi de ce point de vue ?
Il prévoit notamment que les compétences de l'eau et de l'assainissement seront obligatoirement transférées aux intercommunalités. Idem pour le tourisme, le commerce ou les plans locaux d'urbanisme (Plu).
La réforme poursuit son cours mais les communes font de la résistance, alors que la création des « communes nouvelles » est une occasion à saisir.
De quoi s'agit-il exactement ?
De fusionner les communes pour en faire naître de nouvelles, moins nombreuses mais plus efficaces. Pour encourager ce processus, le gouvernement a prévu que, contrairement aux autres, celles qui joueront le jeu avant le 1er janvier, non seulement ne verront pas baisser leur dotation globale de fonctionnement (DGF) mais la verront progresser de 5 % et bénéficieront même d'un accès privilégié aux subventions d'investissement !
Vous évoquez des blocages ?
Oui, alors que, franchement, à l'heure des évolutions apportées, entre autres, par le numérique, les mairies ont perdu beaucoup de leur sens, c'est une opportunité pour réaliser, enfin en France, ce qui a été fait dans les autres pays européens.
Cela permettra, aussi, aux petites communes, de retrouver une surface politique qu'elles ont perdue en matière de représentation dans les instances intercommunales.
Les élus locaux doivent prendre leurs responsabilités ! Ce n'est pas facile.
C'est pourquoi j'ai demandé au Premier Ministre que ce délai soit repoussé au 30 juin 2016.
Mais ça avance : dans la région de Brest, par exemple, on le voit avec Plouguin, qui négocie avec ses voisines, comme Saint-Pabu ou Coat-Méal, mais aussi entre Plouvien et Loc-Brévalaire...
Et c'est aussi un moyen de contribuer à la lutte contre notre endettement...
Ce sujet est donc crucial, à vos yeux...
Tout à fait ! Je n'accepte pas la fuite en avant dans la dette ! C'est d'ailleurs pour ça que je ne fais pas partie des « frondeurs » de la majorité.
Le surendettement de nos comptes publics est un fléau !
Dire qu'il n'est plus possible de vivre au-dessus de nos moyens, c'est un acte républicain ! Réformer les territoires permet de réformer le reste.
La réforme territoriale est la mère des réformes, parce qu'elle va permettre de restaurer la confiance dont le pays a tant besoin.
Le niveau moderne et idéal, à mes yeux, dans notre région, serait qu'à terme les sept communautés de communes du pays de Brest deviennent sept communes nouvelles travaillant ensemble au sein de la métropole. C'est ambitieux mais réalisable. Il est également important qu'il y ait un soutien populaire à la réforme.
Je n'ai rien contre les élus (sourire), mais si l'on se contente des élus...
On arrive toujours pas à savoir pourquoi les élus de gauche au Pays d'Olonne n'adhérent pas au projet "commune nouvelle" alors que leurs dirigeants socialistes sont POUR, d'autres élus de gauche POUR...