LE BARRAGE DE SIVENS : un dangereux précédent
La Ministre de l'Environnement Ségolène ROYAL qui n'en n'est plus à un coup d'éclat près vient d'annoncer qu'avec les fonds piochés dans les caisses de l'Etat donc dans les poches des contribuables elle allait acheter la paix au sujet du barrage de SIVENS et faire passer son projet de barrage bis !
S'adressant au Conseil Général elle a fait cette déclaration :
«Je me suis engagée à ce que l’Etat vous accompagne pour solder financièrement les opérations déjà mises en œuvre au titre du projet initial et qui ne pourront pas être redéployées pour réaliser le nouveau projet», écrit la ministre, ajoutant qu’elle demandera à ses services «d’élaborer un protocole transactionnel permettant d’indemniser le département pour les dépenses engagées dans le cadre de l’autorisation [du projet initial], en contrepartie de l’abandon définitif et irrévocable des travaux et de tout recours indemnitaire contre l’Etat, en cas de l’annulation de [l’autorisation]»devant les juridictions françaises et européennes.
Nous savons en partie tout le bien que peut tirer Ségolène ROYAL des fonds publics.. Pourrait-elle nous dire combien a coûté aux contribuables le "sauvetage " tant de fois annoncé de l'usine HEULIEZ de CERIZAY dans les DEUX-SEVRES. Il est fait état de plus de 10 millions d'euros de fonds publics . La troisième faillite du groupe HEULIEZ a mis fin malheureusement au feuilleton de la chronique d'une fin annoncée.
Dans le TARN si le Conseil Général a été imprudent ...qu'il paye et que les élus soient sanctionnés même s'ils sont du même parti que Ségolène ROYAL.
S'il y a eu d'autres fautes que ceux qui les ont commises payent.
La solution de facilité proposée par la Ministre est trop facile et ne résoud aucun problème : pas celui de l'irrigation nécessaire ou pas, pas celui de l'agriculture de demain, pas celui des réserves d'eau type bassines...
LA PORCHERIE DE POIROUX EN VENDEE
Ce site de Poiroux ne deviendra-t-il pas demain un autre SIVENS ?
Les règles concernant la loi sur l'eau, le SDAGE, le contrôle de telles installations sont bafouées dans ce dossier.
Elus, services techniques de l'Etat, associations locales en 2010 avaient convenu avec une belle unanimité à l'incongruité du projet.
Le ministre LE FOLL a fait passer outre à cette prise de position et favorisé la réouverture du dossier et rendu sa concrétisation possible.
Et on voit en réaction se mettre en marche : un collectif local d'associations soutenue par des élus locaux et par les représentants des forces vives bien décidé, par les voies légales, à empêcher ce risque d'un massacre environnemental : algues vertes, pollution liée à l'installation elle-même et au nécessaire épandage du lisier, pollution olfactive...
Mais on voit aussi se profiler des groupements nationaux qui voudraient bien se saisir de ce dossier.
Avril 2015 sera-t-il chaud en VENDEE ?
A moins que Ségolène ROYAL décide de dédommager les porteurs du projet aux frais du contribuable afin que ceux-ci abandonnent ?
ET SI LA PORCHERIE DE POIROUX PRENAIT LA SUITE DU BARRAGE DE SIVENS ET DE L'AERODROME DE SAINT JULIEN DES LANDES ?
PS : ne pas oublier que derrière ce projet il y a le groupe AVRIL , le Président de la FNSEA, que le vrai monde paysan est prisonnier du système... et qu'on est en période électorale !
Aux vendéens un devoir : la VIGILANCE !