En 2013, les collectivités territoriales n'ont pas fait d'effort de gestion : dure et sévère conclusion du rapport !
Les dépenses des administrations publiques locales représentent 21 % de la dépense publique et 9,5 % de la dette.
Les collectivités territoriales ont donc vocation à prendre leur part des efforts de redressement des comptes publics entrepris dans le cadre des engagements européens de la France.
Etudiant les résultats d'analyses portant sur les budgets 2013, la Cour des Comptes constate qu'elles n'ont pas apporté la contribution attendue à la réduction des déficits publics. Les perspectives d'une plus grande maîtrise des dépenses locales, attendue de la baisse des dotations de l'Etat à compter de 2014, sont incertaines.
En ce qui concerne la rationalisation administrative et financière du « bloc communal » retenons de l'énorme pavé de 402 pages de la Cour des comptes les exigences rappelées :
- poursuivre le regroupement des établissements publics de coopération intercommunale et la réduction du nombre des syndicats intercommunaux et des syndicats mixtes
- opérer les transferts de compétences des communes aux intercommunalités par champ entier d’intervention et non plus de façon parcellaire,
- développer la mutualisation des services intercommunaux, prioritairement ceux des fonctions supports, au bénéfice des communes membres
- engager la stabilisation des dépenses de personnel du « bloc communal » par des réductions d’effectif, une pause des mesures de revalorisation indemnitaire, une meilleure maîtrise des déroulements de carrière et le respect de la durée légale du travail.
Ce n'est qu'en avançant à marche forcée vers la commune unique et les mutualisations de leurs moyens que les communes du Pays d'Olonne pourront encore dégager les moyens de poursuivre le maintien de la qualité des services et du soutien à l'activité économique.
Tout retard dans cette marche coûte cher aux contribuables du Pays d'Olonne et bloque les projets de demain.