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http://www.olonnes.com/2014/12/les-consequences-de-xynthia-ne-doivent-rien-au-hasard.html
CE PROCES EST UN TRES GRAVE CONSTAT D'ECHEC : les préfets successifs de 2000 à 2010 n'ont pas été à la hauteur .
LA PRISON POUR DES ELUS : c'est un échec du fonctionnement de l'appareil Etat-collectivités territoriales.
Envoyer des élus et un responsable local en prison pour un délit de mise en danger de la vie d'autrui et homicide involontaire c'est un échec du fonctionnement du pouvoir de l'Etat face à des élus sans foi ni loi.
Nous disons sans cesse qu'il y en a trés peu d'élus indignes mais il y en a....comme dans toute "profession".
Le rôle de l'Etat est de sanctionner les actes illégaux qu'ils commettent et de protéger les populations :
- de veiller à l'application des lois même si celles-ci sont mises en oeuvre par des élus locaux,
- d'utiliser toutes les voies de droit pour obtenir le respect des lois surtout s'il y a mise en danger de la vie des populations. Or, nous pouvons attester que des centaines de fois dans le dossier et au cours des débats de septembre et octobre 2014 les personnes présentes ont entendu s'égrener le récit des défaillances de l'Etat via ses préfets et leurs services. Ils devaient faire appel des décisions du tribunal administratif de Nantes qui confortait le maire dans la délivrance de permis de lotir et construire contraires aux lois. Le personnel de la DDTM victime de la passivité des Préfets leurs patrons et de la structure n'a pas été soutenu.
Nous ne mettrons donc pas en cause les personnels de la préfecture puisqu'ils ont tenté de raisonner Monsieur MARRATIER et Madame BABIN mais ils n'ont pas été suivis par leurs préfets dont la devise devait être "pas de vagues avec les élus"
Et la vague mortifère elle, elle est bien arrivée.
XYNTHIA a-t-il fait changer le comportement préfectoral ? La "préfectorale est certainement un grands corps malade".
Nous subissons bien encore les méfaits de cette situation...combien de courriers d'élus (en général d'opposition) signalent aux Préfets des irrégularités, des pressions inadmissibles...ils n'ont même pas de réponse du Préfet !
"L'écho fautais", feuillet dit d'opposition, distribué à la population fautaise avait tiré la sonnette d'alarme...le drame était écrit...et qu'ont fait les préfets successifs ?
Etaient-ils dans leur comportement "dans leurs fonctions " donc protégés quand ils ont laissé courir les actes illégaux commis par les élus de LA FAUTE-SUR-MER ?
Certainement que non puisque le Jugement constate les fautes des représentants de l'Etat et donc leur grave responsabilité sans pouvoir les sanctionner. Monsieur MARRATIER et ses défenseurs en ont fait, bien sûr, leur cheval de bataille "Monsieur MARRATIER et Madame BABIN ne savaient pas, c'était les fonctionnaires qui savaient"...la côte de référence, le plan de sauvegarde, les zones inondables ...c'est trop compliqué pour un pauvre" petit maire" moins intelligent que les gens de la DEE, DDTM...textuel !
UNE HYPOCRISIE : envoyer devant le Tribunal correctionnel le fonctionnaire Monsieur Alain JACOBSOONE à qui on ne pouvait imputer une faute grave et qui, depuis, a reçu une belle promotion. C'est troublant!
Ce fonctionnaire sous-directeur de la DDE au moment des faits, est le bouc émissaire, alibi ...alors que son patron (nouveau débarqué en VENDEE comme Monsieur JACOBSOONE) ne connaissait pas le dossier LA FAUTE-SUR-MER l
Les vrais préfets responsables ne sont pas ni poursuivis, ni inquiétés.
D'ailleurs soulignons que Monsieur Alain JACOBSOONE fonctionnaire fait l'objet d'une belle promotion...étrange !
Si le Préfet et l'Etat l'avaient jugé fautif, négligent, il aurait eu droit à la mise au placard,(placard doré selon la technique de l'administration française).
Pourquoi lui donner une promotion ?
Cette promotion c'est reconnaître que Monsieur Alain JACOBSOONE a accepté ce rôle peu digne de bouc émissaire pour représenter l'Etat "coupable"...
Coupable de quoi Monsier JACOBSOONE ? lui qui débarquait en VENDEE et ne connaissait pas LA FAUTE-SUR-MER ?
Coupable d'avoir mal compris un ordre du Préfet ! Allons donc : un ordre mal compris : c'est un ordre mal donné et Monsieur JACOBSOONE l'a bien expliqué aux juges !
La mise en examen du seul fonctionnaire qui se trouve naturellment relaxé est une faute morale grave vis-à-vis des victimes, de la famille des victimes et même de la nation. Elle décrébilise l'Etat et la fonction préfectorale.
Une comédie dans une tragédie : voilà ce qu'est la relaxe dont a bénéficié ce fonctionnaire.