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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 21:04
Emmanuel MACRON ministre de l'Economie

Emmanuel MACRON ministre de l'Economie

 Politiquement, quelle semaine agitée venons-nous de passer ! tempête médiatique dans un verre d'eau ou espoir ?

 

Ce que nous avons entendu parfois de la bouche de certains n’est que la confirmation des craintes et espoirs que nous énonçons depuis des mois. 

 

Mais la différence cette fois  vient de la source de l’information : les sources proviennent des élus de gauche au pouvoir, des membres du gouvernement.

Cette situation est résumée par l’éditorialiste du Point qui écrit : « on pourrait sourire si la situation politique et économique du pays n’était si grave, la crise de confiance si profonde, l’affaissement de la Vème République si prononcé au point que le péripéties de la majorité socialiste font flotter sur cette rentrée un parfum de 4ième République : deux Premiers Ministres en deux ans, un chômage toujours plus fort, une croissance atone, une défiance vis-à-vis de l’impôt, des syndicats sans troupe, un rébellion au sein  même de l’exécutif...»

 

Laissons le nouveau Ministre de l’Économie Emmanuel MACRON analyser la situation : instabilité politique, réductions des dépenses publiques, erreurs sur la fiscalité...

- " Les dissensions au sein même du gouvernement comme de la majorité parlementaire posent un gros problème : elles provoquent de l’incertitude, elles entravent la confiance, et donc la croissance. "…

"les annonces de l’exécutif sont brouillées par le trouble créé par ceux qui prétendent défendre une autre politique "

-" pas un français aujourd’hui ne pense que la France peut continuer comme elle le fait depuis vingt ans…le destin de la France est trop important pour être confié à quelques-uns qui n’ont jamais croisé la réalité de la vie économique contemporaine ",

- "La réduction des dépenses est indispensable : en France, quand on produit 10 euros presque 6 sont dépensés par la sphère publique contre 4.5 à 5 euros en moyenne. Chez nos voisins la baisse des dépenses pour réduire le déficit n’est pas un impératif imposé de l’extérieur. C’est ce que ma génération se doit à elle-même et à nos enfants pour réduire le déficit. "

- "C’est vrai que la fiscalité a trop augmenté. Cela n’a pas été anticipé et j’y ai ma part de responsabilité…au total entre 2010 et 2013 les impôts ont augmenté de plus de 60 milliards d’euros. …c’était trop…"

- "il est clair que dans notre pays qui a besoin d’investissements la structure et le niveau de fiscalité  ne sont plus adaptés"

- "Il faut continuer à réduire les dépenses publiques mais accélérer sur la compétitivité "

- Moderniser le marché du travail : 35 heures, revoir les seuils sociaux…

Le jeune Ministre de l’Économie aura-t-il les moyens politiques suffisants pour transformer ses dires en solutions concrètes avec le soutien du Premier Ministre et du Chef de l’État ?

Il ouvre des voies raisonnables pour créer le choc capable de rétablir la CONFIANCE des français en leurs gouvernants.

Par contre, si ces belles paroles en restent là, si les dogmatiques l’emportent sur les réalistes, ce sera l’échec de la dernière chance : la place sera laissée au chaos politique et économique.

Misons sur l'optimisme de ce jeune ministre "Il n'est pas interdit d'être de gauche et de bon sens"a-t-il déclaré..

Lors de l’université d’été du parti socialiste à LA ROCHELLE on a entendu trop de prises de position négatives et divergentes pour ne pas craindre le pire pour la France. C'est certes le  débat démocratique , mais peut-être il n'est plus de mise sous cette forme en cette période de crise où il faut rassembler .

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