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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 11:55
Brigitte TESSON 1ère adjointe au maire des Sables d'Olonne Vice Présidente de la Communauté de Communes des Olonnes convaincante et convaincue

Brigitte TESSON 1ère adjointe au maire des Sables d'Olonne Vice Présidente de la Communauté de Communes des Olonnes convaincante et convaincue

Public attentif

Public attentif

Ils et elles n'ont pas eu peur de la douce canicule, ils et elles n'ont pas eu peur de louper le début du match de football FRANCE SUISSE...ils et elles sont venus, ce vendredi 20 juin,débattre sur le Fusion des 3 communes du Pays d'OLONNE .

 

Trois thèmes ont été particulièrement développés :

La fusion et ses aspects économiques,

La fusion et les vrais faux problèmes de la fiscalité,

Le rôle des quartiers dans une commune unique issue de la fusion.

 

Nous ne développerons ici que ce troisième thème qui a été animée par Madame Brigitte TESSON 1ère adjointe au maire des Sables d'Olonne, vice-présidente de la Communauté de Communes des Olonnes CCO.

 

L'humaniste Brigitte TESSON a donné une leçon... d'humanisme : comment bien vivre ensemble dans sa ville.

Cette soirée lui a permis de livrer sa vision de la vie de quartier et de présenter comment elle-même et ses collègues élus des Sables d'Olonne vont tenter de mettre en place une autre gouvernance dans une ville qui aura près de 45.000 habitants lors de la fusion attendue.

 

Comment passer ce cap en gagnant en participation citoyenne ?

Pour Brigitte TESSON redonner vie aux quartiers, à tous les quartiers est une étape nécessaire avant la fusion. Ceci face à la PEUR : peur de perdre son identité, peur de perdre des services de proximité et peur de voir disparaître les réseaux associatifs ou informels.

D'où trois intérêts à une vraie  vie de quartier : 

 

1) restaurer une démocratie de proximité : une sorte de "décentralisation " locale où la participation des citoyens ne sera pas un vain mot en s'appuyant sur les associations existantes mais en élargissant cette participation. Il sera fait appel au volontariat de citoyens invités à débattre de toutes questions de vie du quartier. C'est l'idée générale à mettre en musique. Ces participants donneront non seulemnt leurs avis mais aussi pourront participer à la gestion du quotidien, proposer. Cela pourra faire sauter ou au moins diminuer l'influence des lobby et de certains réseaux  qui empoisonnent même a vie publique.

2) Tisser du lien social. L'isolement de certains, leur détresse  n'est pas admissible. Le citoyen sera invité à être vigilant par rapport à ceux qui l'entourent.

3) Animer les quartiers. Cela passe par la nécessité de faire revivre l'histoire des quartiers, de trouver des bases d'animation et de mettre des moyens appropriés.

 

Concrètement :

1) créer une sécurité de proximité par le développement de liens nouveaux qui pourront s'exprimer. Bien se sentir libre dans son quartier : que tous, jeunes et moins jeunes, puissent chasser leurs peurs en sentant l'appui, le soutien bienveillant de tous les habitants du quartier. Cela n'enlèvera rien à la liberté individuelle : au contraire dans une ville de 45 000 habitants il restera une large part de liberté.

 

2) un quartier doit générer une notion d'appartenance : j'appartiens à un groupe, j'appartiens à mon quartier.

 

3) La quartier est la bonne taille pour répondre à un besoin primordial : le sentiment et le besoin d'être utile, celui de donner un sens à sa vie, sa vie de quartier. Le quartier doit être dimensionné pour permettre cela.

Pour Brigitte TESSON avec l'instauration de cette démocratie participative locale, de cette vie de quartier, la fusion sera une étape facile à franchir.

Ce sera, par exemple,  bien le quartier qui défendra un type d'urbanisme : le sien. Cela va donc changer le processus de gouvernance lors des prises de décision : la concertation retrouvera son droit d'expression. C'est bien un début pour casser les réseaux et autres lobbys.

 

Il restera au citoyen de s'approprier cette liberté et d'en exercer les prérogatives. Bien du travail d'information à faire et bien des moyens pour passer à la phase active de cette nouvelle gouvernance. 

 

 

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commentaires

R
La commune unique ne doit surtout pas être un moyen d'éloigner le centre de décision; des quartiers où résident les citoyens, notamment en matière d'urbanisme. Le principe de subsidiarité doit s'appliquer. Il consiste à veiller à ne pas faire à un niveau plus élevé ce qui peut l'être avec plus d'efficacité à une échelle plus faible.Il faut donc préciser le type de structure (s) à mettre en place pour atteindre cet objectif. Par ailleurs, les errements constatés par la Cour des Comptes s'agissant de la CCO, ne doivent pas se reproduire. La principale justification de la Commune unique est l'ardente obligation de réaliser des économies d'échelle par rapport aux dépenses des communes existantes + la CCO. Il convient d'ores et déjà d'établir un pacte chiffrant ces économies sinon il faudra craindre la défiance des électeurs car ceux-ci n'accepteront pas des hausses constantes des impôts.
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