DEPENDANCE liée au vieillissement
Poursuivons notre cheminement sur ce sujet que nos "politiques" retrouvent un peu durant leur campagne électorale. C'EST UNE GRANDE CAUSE NATIONALE.
ON ATTEND VOS REACTIONS,VOS SUGGESTIONS, VOS EXPERIENCES
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EBAUCHES DE SOLUTIONS POUR LE SOUTIEN ET LA PRISE EN CHARGE DE LA DEPENDANCE
- Ce qu’il ne faut pas faire : il s’agit d’un problème humain de société. Il ne faut pas s’en décharger sur les politiques et les technocrates seuls. Ils ne pourront que créer une usine à gaz déshumanisée alors qu’il s’agit au contraire d’humaniser des situations douloureuses et de responsabiliser les citoyens et les familles. Chaque cas est un cas particulier, chaque situation est unique : personne avec un ou des proches pouvant assumer soins et présence, personne isolée, personne ayant un handicap grave voire dangereuse pour ses proches et pour elle-même, évolution rapide des handicaps, personne demandant, suppliant son maintien à domicile, personne ne pouvant plus être maintenu à son domicile...ce n'est pas UNE MACHINE ADMINITRATIVE qui pourra résoudre tous les problèmes.
Ce n’est pas en créant une nouvelle CAISSE NATIONALE type URSSAF nouvelle ou au sein de l'URSSAFalimenté par un impôt nouveau ou une cotisation obligatoire…qu’on résoudra matériellement, moralement et physiquement les problèmes de la dépendance…il ne faut surtout pas qu’on puisse dire « je paye donc je n’ai pas à assumer la dépendance de mes proches, ni la mienne ».
Solidarité nationale, solidarité de proximité et solidarité familiale doivent cohabiter. L’État Providence ne peut et surtout ne doit pas tout faire.
Ce qu’il faut faire :
- Il faut responsabiliser les citoyens : INFORMER…le risque de dépendance est désormais plus important que celui d’être victime d’un accident grave ! Si l’accident grave est parfois évitable, le vieillissement et ses conséquences plus ou moins graves eux sont inévitables. Donc, il faut que chaque citoyen puisse prendre les mesures qui l’« assurent » contre ce risque. il va falloir organiser l’obligation pour tous d’anticiper sur les risques liés à la dépendance donc d’une certaine manière obliger à épargner pour couvrir ce qu'on appelle déjà le 5ème rsique.
- Il faut renforcer le lien intergénérationnel ne serait-ce qu’en rappelant le « devoir alimentaire »…mais cela va bien au-delà,
- Il faut donc conforter le mouvement associatif dans divers axes :
- Désormais il va falloir organiser le soutien aux familles (et non se substituer à elles) ayant en charge une personne dépendante ; il faudra des volontaires bénévoles ou pas prenant en charge certains aspects matériels et psychologiques liés à cette dépendance (voir ci-dessous CCAS) : interface avec les familles, visites, régler les problèmes administratifs des personnes dépendantes…
- soutenir les associations apportant des services de maintien à domicile dont les membres peuvent aussi intervenir en complément des aides plus structurées (associations prestataires de service spécialisées dans le maintien à domicile).
- organiser des lieux de vie en commun où pour quelques heures par jour les personnes dépendantes et leur entourage qui les accompagnent trouvent conseil, accueil ...
- Sur le plan local communal les CCAS doivent être une unité coordonnatrice plus qu'un acteur direct
RAPPEL : Un Centre communal d'action sociale (CCAS) est, en France, un établissement public communal intervenant principalement dans trois domaines :
- l'aide sociale légale qui, de par la loi, est sa seule attribution obligatoire ;
- l'aide sociale facultative et l'action sociale, matières pour lesquelles il dispose d'une grande liberté d'intervention et pour lesquelles il met en œuvre la politique sociale déterminée par les élus locaux ;
- l'animation des activités sociales
Il ne faut surtout pas oublier que si aujourd’hui la vie à domicile reste majoritaire chez les personnes âgées même dépendantes et si l’aide apportée par les proches est essentielle, à l’horizon 2015, le nombre de personnes âgées dépendantes pourrait augmenter davantage que celui des aidants potentiels non professionnels.
Témoignage d'une perszonne ayant assumé la dépendance d'un proche:
"Rester chez soi pour sa fin de vie est le plus beau cadeau que l’on peut offrir à un proche".
Je sais que l’aide au financement est compliqué et que "les caisses sont vides" mais il faut encore réfléchir, discuter, argumenter et surement trouver pour aider toutes ces personnes à rester le plus longtemps possible chez elle entourée de leur famille.
Nombre de personnes agées avec lesquelles je discute freine l’emploi de ces aides à domicile par manque de moyens financiers"
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