LE DROIT de SAVOIR
Barrage sur l’Auzance, suppression de la taxe professionnelle, tri mécano biologique, fusion de communes…les citoyens reçoivent des informations par les médias.
Mais ont-ils réellement la bonne information objective ?
L’équipe CACO a au moins un avantage qu’elle espère voir partagé avec ses fidèles lecteurs : nous sommes totalement indépendants, totalement bénévoles et apolitiques c’est-à-dire de toutes sensibilités et d’accord sur le débat interne franc et constructif et vous informer.
Ainsi sur le barrage sur l’Auzance :
- certains d’entre nous sont pour,
- d’autres plus circonspects :
Mais où sont les éléments objectifs qui doivent servir de base à la prise de décision :
quelle est la pointe de consommation d’eau potable en été,
quelle est la consommation annuelle face aux N millions de m 3 d’eau potable de réserve ou récupérables dans les nappes,
quelles sont les autres hypothèses envisageables,
quels seront les impacts de la construction du barrage sur le milieu (impacts négatifs et positifs) ?
n’y a-t-il pas des groupes de pression qui s’agitent et faussent tout débat ?
Sur ces points « Vendée eau »dont les missions sont ainsi définies sur son site doit pouvoir informer les citoyens :
Vendée Eau définit les règles globales de production et de distribution de l’eau potable en Vendée.
Ses missions
|
· Répondre aux besoins en eau potable en toutes circonstances · Fournir une eau de qualité · Proposer un prix et un service uniques pour tous · Définir et mettre en œuvre les programmes d’investissements sur les ouvrages · Encadrer les opérateurs privés |
http://www.vendee-eau.fr/?keyRubrique=statut_et_territoire_de_comptences
Vendée Eau et les élus responsables doivent pour être crédibles et convaincants présenter un vrai dossier et non exiger sans arguments décisifs la construction d’un barrage sans exposer les arguments sérieux des détracteurs du projet et les réponses qu’ils font à ces derniers. Un débat ce ne peut être deux monologues.
Le citoyen peut comprendre mais pour comprendre et adhérer à un projet qu’il financera, il lui faut le droit de savoir.
Or aujourd’hui, pour nous, nager dans ce dossier « eau potable » c’est nager encore en eau trouble.
...à suivre