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8 février 2024 4 08 /02 /février /2024 20:10
LE BUDGET 2024...À REVOIR ?

LE BUDGET 2024...À REVOIR ?

 

 

 

 

 

À L’IMPOSSIBLE, NUL N’EST TENU ET POURTANT IL FAUDRAIT QUE LE CHEF DE L'ÉTAT ET SON GOUVERNEMENT TENTENT L'IMPOSSIBLE

Que ce soit une collectivité territoriale ; ou l’État ou même, éventuellement, une entreprise il y a des situations où le redressement financier d’une structure tient de la prouesse.

L’ÉTAT ET LES FINANCES PUBLIQUES EN 2024

Clairement et officiellement, l’État est à la recherche forcée de 10 milliards d’euros d’économie. La situation est très tendue. Nous imaginions mal qu’il faille en janvier 2024 déjà faire voter au Parlement une « loi rectificative » du budget 2024 en début d’exécution...et avec un nouveau 49 3 ?

Trois solutions : augmenter les recettes et ou diminuer les dépenses ou jouer sur les deux les deux tableaux

 

Augmenter les recettes : les impôts et autres prélèvements ; mission impossible

 

L’État ne peut plus compter sur l’augmentation des Impôts. La France est championne du monde des prélèvements fiscaux et sociaux et si le Gouvernement s’est engagé à ne pas recourir à leur augmentation c'est qu’il est sous pression. Revenir sur ces promesses serait un risque qu'il n(osera pas affronter.

Une nouvelle augmentation des prélèvements d’abord irait à l’inverse des promesses faites et répétées et que d’autre part, ce serait faire l’aveu d’inquiétude et de faiblesse à l’adresse du monde de la Finance mondiale et d’autre part, encore frapper ainsi sur le pouvoir d’achat et avec une économie qui ne redémarre pas ce serait prendre le risque de mouvements sociaux plus ou moins maîtrisables.

De plus, le poids de la dette est déjà de 3100 milliards d’euros.

Courant 2024, la France va être obligée d’emprunter pour boucler ses fins de mois...donc il est face à l'obligation de se tourner vers le marché alors que les taux d’intérêt ne baissent pas...donc emprunter à des taux élevés. Les taux seront d’autant plus élevés que la situation financière de la France est sue pas brillante.

L’État français, en 2024, doit en plus lever 285 milliards d'euros sur les marchés financiers, un record ! La charge qui découle du remboursement des intérêts de la dette est déjà de 70 milliards soit le budget de l’Éducation !

 

Diminuer les dépenses : mission impossible ?

Ce n’est pas un exercice facile pour un Gouvernement alors qu’il est ficelé par ce qu’on nomme les dépenses obligatoires : les engagements financiers, les frais de personnel...et qu'il n'a pas la volonté de faire !

Imaginer des coupes-sombres dans les budgets de l’État alors que de tous côtés ce sont des promesses d’augmentations des dépenses qui sont engagées : sécurité, éducation, santé, justice, défense, augmentation de certaines catégories de fonctionnaires...

Pour couronner ce tableau sombre ajoutons les engagements de la France vis-à-vis de l’Europe : ...réduire son déficit chronique...c’est la fameuse règle du 3 % du PIB...alors que notre pays en est à 5 % !

 

FAUT-IL CROIRE AU MIRACLE ?

On ne sent vraiment pas une volonté affichée du Gouvernement et du Chef de l’État de redresser la situation alors que la règle de l’État demeure de toujours dépenser plus.

Nous avons l’impression du « Après nous, le déluge !» ...alors qu’il faudrait un engagement solennel de l’État de :

  • Réduire le train de vie de l’État,
  • Rembourser la dette,
  • Restaurer la confiance entre gouvernés et gouvernants.

Pour cela, il faudrait...un miracle...qu’on n’imagine pas. Il faudrait que l’État se donne les moyens de réviser fondamentalement sa politique suicidaire. Nous n'avons pas l'impression que ce soit au programme.

 En effet, chaque jour, il pleut des annonces du Chef de l’État et du Gouvernement de dépenser plus avec de nouveaux engagements de dépenses alors que l’économie nationale est à la peine avec une croissance de quasiment ZERO % et une courbe de l’emploi pessimiste.

Il est donc très difficile d’oser croire que 2024 sera l’année du redressement de la France et donc celui du miracle économique.

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