LE HAMAS, ORGANISATION DITE TERRORISTE AU MOINS POUR SA BRANCHE ARMÉE, NON REPRÉSENTATIVE DE LA PALESTINE A ATTAQUÉ ISRAËL LE 7 OCTOBRE 2023

Le monde est spectateur impuissant et horrifié de deux belligérants dont un seul a l’appellation juridique d’État, ISRAËL, par la grâce et le sens de l’irresponsabilité des vainqueurs de la deuxième guerre mondiale tandis que l’autre est une émanation d’une partie du peuple palestinien qui subit une situation qui la dépasse.

 Ce n’est pas une guerre entre deux belligérants à laquelle nous assistons mais c’est l’émergence d’un conflit latent interne à deux peuples qui ont des millénaires de vie commune.et mal gérée sur le plan international.

Le HAMAS branche armée, est un électron libre qui catalyse et exprime avec une violence inouïe le sentiment d’injustice que ressent la population palestinienne impuissante, dépassée.

En effet, après la deuxième guerre mondiale les vainqueurs ont voulu donner une nation aux populations juives victimes de l’holocauste. La période trouble qui a suivi a vu l’arrivée massive d’immigrants juifs dans ce nouvel État qu’ils ont cru être un havre de paix bien à eux.

Petit à petit, un État Palestinien voit le jour et est reconnu comme membre des Nations Unies avec un strapontin tandis que l’État israélien installe son hégémonie y compris sur Jérusalem.

En fin de compte, depuis 1917, cette région est une véritable poudrière. Avant la création de l’État d’Israël, les révoltes et conflits locaux se succédaient en terre palestinienne sous mandat du Royaume-Uni. Celui-ci, en 1947, a botté en touche et a décidé de confier le problème de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies.

L’État israélien a prospéré sous la férule de dirigeants remarquables comme Golda MEIR, Isaac RABBIN, David BEN GOURION mais la succession n’a pas été assurée.

En septembre 1993, le monde a cru naïvement que l’accord et la poignée de mains entre Isaac RABBIN et Yasser ARAFAT sous l’égide du Président américain Bill CLINTON allait résoudre tous les problèmes. En réalité, 30 ans plus tard, il faut constater l’échec total de cet espoir irréaliste.

L’ONU n’a pas assumé ses responsabilités. Les dirigeants membres influents de l’ONU eux aussi n’ont pas joué leur rôles de pacificateurs...nous sommes ainsi tous responsables de l’échec de la création de l’État d’Israël et de la mauvaise gestion de l'évolution de celui-ci.

UNE HISTOIRE QUI NE POUVAIT QUE MAL TOURNER

Tout observateur honnête qui a pu séjourner en Israël dès les années 1970 a pu se rendre compte que la cohabitation entre palestiniens et juifs israéliens deviendrait un jour impossible sur une terre historiquement marquée par les conflits.

Il suffisait d’imaginer les rancunes séculaires entre ces deux populations pour ne pas dire ces deux civilisations.

Il suffisait de constater la volonté du peuple israélien de hisser son pays au rang d’une grande puissance avec le soutien de la diaspora juive et la misère du peuple palestinien divisé, chassé de villes comme Jérusalem...

Seuls de grands dirigeants israéliens auraient pu et dû assumer une démocratie reconnue par les deux peuples...mais la démocratie israélienne s’est aussi dissoute dans des querelles internes stérilisantes avec des extrémistes très virulents.

Les influences externes comme celles de l’Iran alliée avec la Russie et la Turquie ont profité des faiblesses d’un système et ont exacerbé le sentiment d’injustice ressenti par des jeunes palestiniens pour les pousser à la révolte sanglante que nous devons constater.