LE NOROVIRUS ADORE LES HUITRES
Puisqu’on parle beaucoup virus comme covid-19, nous ne lui laisserons l’exclusivité des informations en matière sanitaire.
Parlons d’un collègue virus, le norovirus qui se développe par tout temps et qui ne cesse de muter. Il est en plus notoirement très résistant aux traitements effectués sur les eaux usées.
Et ce norovirus adore coloniser les huitres.
LES BONNES HUITRES DE LA GUITTIÈRE SONT INTERDITES À LA COMMERCIALISATION : EN CAUSE LE NOROVIRUS
Les connaisseurs apprécient l’huitre de la GUITTIÈRE pour son goût particulier venant de son élevage dans un chenal à l'eau mi-douce, mi-salée.
Mais pour l’instant ces huitres sont interdites à la vente. Elles sont les victimes de l’invasion justement du virus norovirus qui cause chez l’homme la fameuse gastro-entérite.
Mais s’il y a norovirus, ce n’est pas le hasard : c’est son origine une pollution...eaux usées, présence dans l’eau de nos cours d'eau côtiers de solutions chlorées...attendons les résultats des enquêtes.
Mais il faut savoir que norovirus constitue une menace permanente.
L’ANSES, Agence nationale de Sécurité Sanitaire, précise bien :
« Au niveau des zones de production conchylicole, ce danger devrait être pris en compte dans les études de profil de vulnérabilité et une attention particulière devrait porter sur la prévention de la contamination des eaux et la traçabilité des produits en élevage. Il est recommandé de mettre en place des systèmes d’alerte locaux à l’usage des producteurs leur permettant d’avoir en temps réel des informations sur tout événement susceptible de dégrader la qualité de l’eau. »
UNE CLIMATOLOGIE FAVORABLE ET UN SITE TROP FACILEMENT EN DANGER ET PEUT-ÊTRE PAS ASSEZ PROTÉGÉ
Des pluies importantes ont drainé, nettoyé, lessivé les sols voire ont entrainé des débordements anormaux d’eaux usées.
Nous rappelons l’alerte qui fut lancée en 2015...
Il est « criminel » de laisser faire l’épandage massif et si peu contrôlé provenant de porcheries géantes dans une zone des sources de cours d’eau comme la VERTONNE qui justement alimente la zone conchylicole de la GUITTIÈRE, comme l’est aussi l’épandage des « composts » issus des usines de traitement des ordures ménagères TMB comme celle de Château d’Olonne.
On aurait, en 2015, bien aimé entendre très fort la voix des conchyliculteurs concernés ! Car mieux vaut prévenir que guérir...de la gastro-entérite.
Souhaitons une information claire des résultats pour que le doute ne s’installe pas sur la qualité des huitres que nous aimons et voulons partager toute l’année avec les visiteurs de la Vendée.
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