LA CLÉMENCE DU JUGE : L’ANCIEN MINISTRE N’IRA PAS EN PRISON
NOUS AUSSI, NOUS FÛMES CLÉMENTS VIS-À-VIS DU MINISTRE DU BUDGET JÉRÔME CAHUZAC, PIÈTRE MENTEUR MAIS PAS VRAIMENT VOLEUR MAIS CERTAINEMENT PLUS PROPRE QUE NOMBRE DE SES COLLÈGUES CERTES UNE MINORITÉ MAIS MALSAINE CAR ELLE POLLUE LES ÉLUS HONNÊTES
Il était le reflet d’une situation que l’ancien ministre Michel NOIR et son gendre Pierre BOTTON ont si bien illustrés en leur temps…ils ne se rendaient pas compte qu’ils étaient devenus des truands en col blanc (voir les mémoires de Pierre BOTTON qui, lui, a payé cher sa dette à la société!
Pourtant Jérôme CAHUZAC n’a pas pioché dans la caisse mais, vivant dans ce milieu pourri, il n’a fait que mentir sans s’enrichir personnellement (sauf un peu indirectement peut-être ?)
S’il fallait condamner tous les hommes politiques qui mentent il y a bien longtemps que les prisons déborderaient !
On aurait pu sanctionner plus sévèrement jusqu’à des Présidents de la République qui, eux, se sont enrichis personnellement et ne furent pas inquiétés !
Dans ce monde de tricheurs, menteurs…Jérôme CAHUZAC ne fut qu’un naïf trahi pas les siens donc condamnable « victime expiatoire » donné en pâture au bon peuple pour calmer les autres velléités de puristes qui voulaient assainir le monde politique, les partis et les syndicats.
Sur ce blog, depuis 10 ans, dans les articles «morale et politique» nous avons martelé que les ÉLUS, tous les ÉLUS doivent être exemplaires et les magistrats sans pitié pour les déviants. Cette situation pourrie a généré pour une grande part la crise de confiance et la révolte des « gilets jaunes ».
Enfin, avec cette révolte, le constat de la rupture entre les citoyens et les élus était fait avéré. Rupture dont l’origine est quand même « tous élus, tous pourris » que nous combattons en vertu des principes que les bons ne doivent pas payer pour les truands et que l’élu doit avoir un comportement exemplaire (voir par exemple les écrits de Martin HIRCH).
MAGOUILLES, PASSE-DROITS, CORRUPTION…LES FRANÇAIS NE SUPPORTENT PLUS LES ÉLUS QUI ONT MIS OU METTENT ENCORE LA MAIN DANS LE POT DE CONFITURE.
CES ÉLUS QUI SALISSENT L’IMAGE DE MARQUE DE LA FONCTION N’ONT PLUS LE DROIT DE PARLER ET PIRE DE CONTINUER À FAIRE LA MORALE À LEURS 500 000 COLLÈGUES ÉLUS ET À LA NATION.
Il y a au moins un avantage à l’arrivée du Président MACRON et des élus du mouvement « en marche » c’est qu’il a permis un certain renouvellement des élus.
L’affaire CAHUZAC a aussi au moins permis de poursuivre la mise place d’un début de moralisation de la vie publique mais la France reste encore loin du compte et la plus mal placée des grandes nations en matière de corruption et de manque de transparence !
Aussi en lisant cette information sur le Dossier CAHUZAC nous pensions justement à Jean-de la Fontaine « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».
Nous revoyons dans les palais de justice de pauvres bougres embastillés pour un maigre larcin et les comparons à ces élus qui effrontément piochent directement ou indirectement dans la caisse des fonds publics qui leur sont confiés, se font ristourner des commissions, organisent le racket du citoyen, reçoivent des indemnités injustifiées…en toute impunité.
Nous pensons aussi à tous les politiques qui, sans vergogne, mettaient la main dans le pot de confiture jusqu’au coude : grands politiciens au niveau national comme petits élus au niveau local…c’est un régal cette confiture et JÉROME CAHUZAC fut simplement une victime expiatoire.
Au niveau local, nous avons été écœurés : affaire de la ferme de Villeneuve, dossier du pôle Santé, marchés publics…à Château d’Olonne et dans d’autres affaires liées au monde de l’immobilier et du foncier : cela magouillait sec et sans fausse honte.
Pour en juger il suffit par exemple de relire les « observations de la Chambre Régionale des Comptes des Comptes » concernant la bonne ex ville ou bourg nommé Château d’Olonne.
Alors, élus démissionnaires du Pays des Olonnes :
- Ou vous vous désolidarisiez de l’équipe du maire élu en devenant des opposants,
- Ou vous démissionniez et avez maintenant le courage de vous taire. Ainsi vous vous désolidarisez d’élus démissionnaires qui, notoirement, ont eu une gestion douteuse mise en cause par la Chambre Régionale des Comptes. Si vous ne voulez pas être complices de ceux-là : par pudeur, gardez le silence.