LE DÉBAT : UN BUDGET CONFORTABLE
Sur la « forme » il n’y a pas de débat sur ce budget primitif 2018. En 2014, les diagnostics sur la situation financière de la commune étaient alarmistes.
En 2018, le budget fut qualifié de « confortable ».
La Commune se présentera donc le 1er janvier 2019 sans complexe face à ses deux communes sœurs. C’est bien que les propos peu aimables de Jean-Yves BURNAUD, ancien maire de Château d’Olonne et celui de son successeur en 2014 Joël MERCIER, étaient sans fondement ou ont eu l'intérêt de mettre l'épée dans les reins de la nouvelle majorité sablaise de Didier GALLOT pour redresser une situation foncière qui en avait certainement besoin.
Puisque ainsi il n’y avait pas de critiques sérieuses à faire sur la gestion de la commune, le débat se déplaçait sur le fond : sur les choix budgétaires du maire et de son équipe.
UN BUDGET INVESTISSEMENTS PAS RÉALISTE ?
Jean-Noël LANDAIS (opposition de droite) fait part de son étonnement. En 2017, la commune n’a réalisé que 64 % de ce qui était prévu au budget en investissements : 13,7 millions d’euros de prévisions et 8,4 millions de réalisation. En 2018, la commune prévoit d’augmenter fortement ses crédits investissements Comment pourra-t-elle réaliser 15,6 millions d’euros d’investissements alors que pour l’exercice clos elle n’a pu réaliser que 8,4 millions d’euros. d’investissements ?
Sue ce point, les oppositions sont d’accord pour dire leur désaccord sur les montants « dépensables » en matière d'investissements. Manque de projets ?
Nous avons déjà critiqué cette méthode qui consiste pour les élus locaux de faire des prévisions budgétaires irréalistes. Ceci se réalise en investissements en gonflant les dépensés prévues… puis en fin d’exercice en reportant sur l’exercice suivant des montants importants : une fausse cagnotte inutile. La Cour des Comptes a qualifié ces pratiques d’insincérité.
SUR LES PROJETS : MÉDIATHÈQUE, ILE VERTIME
Au-delà du « dépensable», les critiques des oppositions portent sur les choix budgétaires eux-mêmes.
L’opposition socialiste avait réclamé la médiathèque en début de mandat. Mais « pas celle-là ». Elle demande au maire de retirer ce projet et d’entamer une réflexion au niveau des 3 communes. Autre remarque de l'élu d'opposition : pourquoi ne pas avoir lancé les projets en début de mandat ? De plus, Gérard MERCIER se plaint des conditions de travail en commissions des finances et verrait bien la commune utiliser sa capacité d’emprunter pour financer des projets importants.
Armel PÉCHEUL, comme on le sait, n’affiche pas sa sympathie pour la médiathèque sous sa forme proposée par le Maire. Mais il suggère en plus une autre orientation budgétaire en proposant l’achat du site de l’ancien lycée TABARLY.
De même, l’opposition de droite aurait voulu voir réorienter les crédits vers la restauration du Remblai sur le secteur rue Guynemer Place de Strasbourg.
Ce sera le résultat du vote à bulletin secret qui va clore ce petit débat :
http://www.olonnes.com/2018/02/les-sables-d-olonne.html
En réalité, le débat budgétaire sablais est pollué à deux titres :
- Par la perspective de la fusion : les projets Ile VERTIME, médiathèque...sont-ils réalisables ? Faut-il les lancer en 2018 ?
- Par les compétences transférées à l’Agglomération.
La Ville des Sables d’Olonne n’est plus la Ville pilote qui gérait tous les gros projets d’investissements de l'Agglomération même si les bénéficiaires n’étaient les seuls sablais mais pour le prochain budget "LES SABLES D'OLONNE " sera pour les 3 communes sœurs un budget unique pour une autre histoire dans la continuité..