SOIRÉE D'ÉLECTIONS INTERNES : CONSENSUS MOU ET DE RIGUEUR, LA VOIE DE LA RAISON...
Il s'agissait de remettre de l'ordre dans la maison CCO après le conseil communautaire du 22 janvier qui avait vu l'éviction d'Isabelle DOAT, adjointe au maire de Château d'Olonne de son poste de vice-présidente de la CCO et après, aussi, la démission d'Hortense de BEAUCHAINE (élue des Sables d'Olonne).
voir
http://www.olonnes.com/2016/01/communaute-de-communes-des-olonnes-conseil-communautaire-du-22-janvier-2015.html
LA CCO N'A PLUS QUE QUELQUES MOIS À SURVIVRE : AU 1er janvier 2017, elle se fondra avec la Communauté de Communes Auzance Vertonne et Saint-Mathurin dans la Communauté d'Agglomération, comme l'exige la loi Macron.
Il faut le dire clairement pour que survive donc la CCO les quelques mois qui lui restent, il fallait sortir du conflit entre les élus des Sables d'Olonne.et d'Olonne-sur-Mer et ceux de Château d'Olonne.
LA CANDIDATURE D'UN ADJOINT AU MAIRE DE CHÂTEAU D'OLONNE, JEAN-PIERRE BOILEAU, AU POSTE D'ISABELLE DOAT EST VOTÉE AVEC UN TRÈS LARGE CONSENSUS
Le maire de Château d'Olonne Joël MERCIER a avancé la candidature de Jean-Pierre BOILEAU son adjoint pour occuper le siège de 3ième vice-présidence qu'occupait Isabelle DOAT.
Cette candidature est annoncée par Yannick MOREAU et le terrain ayant été bien préparé aucune autre candidature n'est venue troubler le vote.
Nicole LANDRIEAU pour le front de gauche réitère son discours du précédent conseil pour expliquer son vote CONTRE.
"le 11 janvier 2015, ensemble, nous avons défilé pour soutenir le droit d'expression. Je n'avais aucun grief à l'encontre d'Isabelle DOAT. Elle a exprimé son mécontentement. Elle en avait le droit. Je vote contre son remplacement."
Réponse du Président de la CCO : "Ce n'est pas le sujet !."
Didier GALLOT fait une mise au point en faisant un parallèles entre ce qui s'est passé au niveau de la CCO et ce qui se passe au plus haut niveau de l'État qui au sujet de l'état d'urgence voit sa majorité "brouiller le discours"
Lorsqu'il y a une équipe, ce n'est pas une question de liberté d'expression. Ce qu'il faut c'est la cohésion. "La décision de Yannick MOREAU était une décision nécessaire" et ainsi il confirme clairement son adhésion à cette décision.
Donc pour le vote : une seule candidature, 37 votants, 1 vote blanc, i bulletin nul et 35 voix pour Jean-Pierre BOILEAU.
La parole au nouveau Vice-Président :
" Merci de votre confiance. Je suis surpris. Je succède à Isabelle. J'espère que je vais mériter votre confiance. Depuis 2 ans Isabelle n'a pas failli à sa mission et le m'engage à en faire de même."
SUITE DE LITANIES DE VOTES POUR DÉSIGNER LES ÉLUS QUI REPRÉSENTERONT LA CCO DANS DIVERS ORGANISMES
Les votes se succèdent sans surprise : le principe de la candidature unique à chaque poste simplifie la tâche et donne l'impression d'une unanimité des élus.
Il y a bien dans la quinzaine de votes quelques couacs peut-être un peu d'aigreur d'estomac. Tous les événements depuis fin décembre passent peut-être un peu mal.
Pour sortir d'une situation où la gestion de la CCO aurait été difficile il fallait qu'il n'y ait ni vainqueur ni vaincu.
C'est ce qu'on avait compris ! mais...
LES DEUX DISCOURS DE TROP
L'ordre du jour était épuisé quand Joël MERCIER prend la parole avec certainement l'accord du président "en tant que chef de file de la composante castelolonnaise de la CCO."
"Heureux de voir que Jean-Pierre BOILEAU prend le relais d'Isabelle DOAT. "
C'était "sa proposition d'apaisement."
"Nous ne lâcherons pas Isabelle DOAT."
"Je remercie les élus qui ont clairement exprimé leur soutien à Isabelle DOAT."
Et de revenir sur fonctionnement de la CCO sur la base d'une majorité à 3 composantes qui oblige parfois à des compromis comme il fut fait pour l'acceptation de la décision douloureuse de la hausse de la taxe d'habitation sur laquelle il ne semblait donc pas convaincu malgré le fait qu'il fut responsable des finances de la CCO menée au bord du gouffre !
"Vous ne nous ferez pas passer pour les vilains petits canards de la CCO "conclut Joël MERCIER.
Il appartenait au Président Yannick MOREAU de reconclure un débat qui n'enchantait pas tous les élus.
Il remercie "les élus de la CCO pour leur esprit de solidarité manifeste" et précise "qu'il est nécessaire, utile de débattre. La CCO est un lieu d'expression publique. Chacun est libre de la faire...vis-à-vis de l'intérêt supérieur de la CCO."
Merci pour cette cohésion et cet esprit de solidarité."
Cet échange imprévu et peut-être ou certainement préparé n'apporte rien de plus : il voulait montrer que la façade de la CCO tenait mais que les fissures cachées qu'a fait naître la fusion à deux communes et le processus qui a abouti à cette fusion laissera des traces profondes si Château d'Olonne ne rejoint pas les deux autres communes.
Joël MERCIER soutient son adjointe : c'est humainement normal même si " l'erreur" de celle-ci reste patente et méritait un recadrage que Joël MERCIER omet dans son discours. Donc cela signifie que le Président Yannick MOREAU a failli dans sa décision.
Ces deux discours in fine du débat de ce conseil ont été de trop. Ils ont remis en cause l'oxygène apporté au débat par le vote quasi unanime portant Jean-Pierre BOILEAU à la vice-présidence de la CCO.