UN CONSEIL MUNICIPAL PLUTÔT CALME ET CONSENSUEL
Ce conseil municipal a commencé par une minute de silence, recueillement en hommage aux victimes du vendredi 13 novembre.
MUTUALISATION DES MOYENS ET GROUPEMENT DE COMMANDES POUR LES ACHATS DE MOBILER URBAIN
Ce conseil municipal d'OLONNE-SUR-MER a débuté par une phrase qui doit en combler d'aise ceux qui ont prôné des années durant la logique économique qui consiste à mutualiser entre les 4 collectivités du Pays d'Olonne (Communauté de Communes CCO, CHÂTEAU D'OLONNE, OLONNE-SUR-MER et SABLES D'OLONNE) moyens et achats.
Ce .soir le thème était l'achat de mobilier urbain dont le mobilier publicitaire, celui de la signalétique et celui de l'information.
Cela a valu une petite digression des élus sur l'invasion des supports de publicité particulièrement aux entrées de ville et à certains carrefours.
Yannick MOREAU a demandé à Madame le maire l'autorisation de prendre la parole. Il voulait rappeler ce que fut un marathon : l'élaboration d'un règlement communautaire sur la publicité en ville lors de la mandature précédente ? Ce règlement entre maintenant en application sur les 3 communes et la communauté de communes.
Bien sûr la digression s'est poursuivie ciblée sur des panneaux et leur interdiction. Ceci a permis à Régis Bernard pour l'opposition socialiste de souligner que des sociétés attaquent ces décisions municipales.
On s'éloignait donc de l'ordre du jour qui était la création d'un groupement d'achats entre la ville de Château d'Olonne et celle d'Olonne-sur-Mer.
Yannick MOREAU faisait un bilan : des panneaux disparaissent, d'autres apparaissent...s'ils ne sont pas conformes au règlement, il sera dressé procès-verbal;
Les élus auraient pu parler de l'agression que constitue la "pollution visuelle" à certains carrefours !...ce n'était pas à l'ordre du jour.
On apprend cependant que le marché porte par exemple sur 64 planimètres.
Nous eussions aimé que les élus expliquassent aux béotiens ce qu'était un planimètre qui est ainsi défini dans les dictionnaires : "Intégrateur qui permet, en suivant la frontière d'un convexe compact du plan, de mesurer son aire intérieure" On est loin du mobilier urbain...en fait il s'agit de panneaux permettant l'affichage en l'espèce d'affiches de format 120*176 !
Nous vous le disions en publiant cet ordre du jour puis en assistant pour vous à ce conseil municipal nous allions découvrir du mystérieux caché derrière certains titres de l'ordre du jour de ce conseil municipal.
La délibération est adoptée.
Les mutualisations suivent leur petit bonhomme de chemin pour le bienfait des collectivités et des contribuables : au moins une bonne nouvelle dont on ne voulait pas vous priver.
LA MODIFICATION DU PLU
Un débat pour des professionnels de l'urbanisme.
Il existe une possibilité d'éviter les procédures lourdes pour de petites modifications à apporter du PLU (ex Plan d'occupation des Sols) : le règlement communal incontournable par exemple pour tout pétitionnaire d'un permis de construire.
Cette procédure "soft" est dite de modification simplifiée.
Diverses modifications qu'on pourrait qualifier de forme seront proposées.
Mais Régis BERNARD, pour l'opposition de gauche socialiste, juge qu'il y a là pour ce professionnel du bâtiment qu'il est ou fut une opportunité de rappeler la crise du bâtiment et de souligner que la délivrance des permis de construire quelques jours avant la date limite est pénalisante pour les entreprises de constructions. Elles attendent du travail.
"C'est une simple demande" que tente de faire passer en force l'élu en infraction avec le règlement intérieur du conseil municipal que lui rappellent les élus de la majorité car cette demande sort du cadre de l'ordre du jour.
Cela déplait aussi à la majorité et particulièrement au responsable de l'urbanisme car cette "demande" met en cause le fonctionnement du service municipal !
La réponse de l'adjoint ne convient pas non plus à Régis BERNARD qui la qualifie de langue de bois !
Petite escarmouche, un peu déplaisante mais qui donne à montrer que les oppositions olonnaises existent...puisqu'on ne parle
A SUIVRE...