PAYS D'OLONNE : Y A-T-IL UN PASSAGER DANS LE BUS ?
LES HABITANTS DU PAYS D'OLONNE DOIVENT DEMANDER UNE OPÉRATION VÉRITÉ
UN SERVICE DÉFICITAIRE PAR NATURE : 13,4 millions d’euros de subvention pour 6 ans .
Des élus responsables d'un TUSCO puis peut-être d'un FIASCOLEANE
Oui 13,4 millions d'euros : c'est ce qui fut voté sous la "contrainte" et sans débat en novembre 2012 à la Communauté de Communes des Olonnes CCO.
On est d'ailleurs en droit de se demander pourquoi des élus qui n'étaient pas d'accord ont accepté ce type de décision prise "sans filets". La solidarité entre élus devrait avoir des limites : la conscience individuelle devrait avoir le droit de s'exprimer dans l'enceinte d'un conseil communuataire. Les moutons de Panurge n'ont jamais sauvé quiconque du précipice.
Maintenant, une série d’informations récentes attirent l’attention sur le déficit des transports publics au Pays d’Olonne, alors qu'il était prévu au départ !
Nos cris d’alarme lancés depuis novembre 2012 n’ont eu que peu d’effets…il a fallu la crise, une situation financière difficile pour la CCO gestionnaire des transports publics au Pays d'Olonne...pour se poser les bonnes questions 3 ans plus tard !
Seuls les résultats catastrophiques annoncés et répétons-le prévus attestent de l’erreur commise dans la gestion des élus de la précédente mandature victime d’une gouvernance inadaptée que le contribuable et l’économie locale vont payer cher.
Rappelons à Monsieur Joël MERCIER, vice-président de la CCO, que lors de ce conseii communautaire de novembre 2012 (voir le procès-verbal) il a eu l'outrecuidance de faire la morale à l'opposition qui réclamait un vrai débat. Voilà où, encore une fois, la gestion de Monsieur Joël MERCIER, aujourd'hui maire de CHÂTEAU D'OLONNE, mène le citoyen du Pays d'Olonne.
La contribution financière prévisionnelle de la CCO pour la période allant du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2018 se monte donc à 13,4 millions d’euros justifiée dans le cahier des charges
« L’activité du transport public, ne permettant pas d’assurer l’équilibre financier du service l’autorité délégante (la CCO) accorde au délégataire des contreparties financières sous forme d’une contribution forfaitaire annuelle ».
Si vous ajoutez le VENDEOPOLE, à OLEANE au VILLAGE ENTREPRISES NAUTIQUES aux emprunts toxiques : ce sont des millions d'euros gâchés par une gestion dont Monsieur Joël MERCIER vice-président de la CCO porte une grand part de responsabilité.
LE PAYS D’OLONNE A BESOIN D’UN TRANSPORT PUBLIC PERFORMANT ET ADAPTÉ
La configuration du PAYS D'OLONNE avec un cœur d’agglomération où la voiture sera quasiment bannie un jour, et une agglomération étendue, sa vocation touristique, une population vieillissante font qu’effectivement on ne peut imaginer les déplacements intra agglomération sans un service de transports publics adapté mais attractif !
PAS D’ÉTUDES PRÉALABLES SÉRIEUSES ET LE SUIVI ?
Bien avant l nouvelle délégatioin de service public OLEANE un questionnaire a bien été adressé à la population du Pays d'Olonne et si nos archives sont bonnes il n’a pas reçu un millier de réponses ; ce n’est donc pas une étude sérieuse sur la base dz laquelle on eput engager des millions d'euros. Monsieur Joël MERCIER appelle cela abusivement une enquête menée sur un échantillon représentatif (voir PV de séance CCO novembre 2012 )
Lors de l’élaboration par la commission ad hoc du cahier des charges on peut dire paradoxalement que tout était prévu avec un suivi méticuleux.
Mais la structure CCO avait-elle et a-t-elle encore aujourd'hui les moyens d’assumer ce suivi ?
On peut en douter quand on voit les problèmes de recrutement du spécialiste qui était nécessaire.
Les opérations marketing pour « vendre OLEANE » prévues dans le cahier des charges si elles avaient été réalisées avec efficaité, cela se serait su.
Rien n’est fait pour donner envie aux habitants du Pays d’Olonne de prendre leurs bus.
Le délégant, la CCO, a certainement occulté les faiblesses d’OLEANE qui après l’échec de TUSCO reste un projet nécessaire au Pays d'Olonne.
L'OPERATION VÉRITÉ
ET DEMAIN ? LE NOUVEL OLEANE
Mais ce projet avait besoin de communication, de soutien, de suivi. Il ne faut pas qu’OLEANE suive les traces funestes du TUSCO qui sombrait dans le ridicule. OLEANE ne doit pas être lui aussi un gouffre financier. Il faut espérer que les mesures qui vont être prises permettront cette fois de lancer un vrai service transport public au Pays d’Olonne.
La montée en puissance doit être progressive. A vouloir tout faire d'un coup, comme on le constate, cela a conduit à l'échec car il ne faut pas nous dire qu'il manque 100 000 passagers pour obtenir un certain équilibre (sachant qu'un service public transport est toujours déficitaire). Les recettes des tickets ce n'est rien par rapport aux deux recettes principales :
- la taxe transport payée par les entreprises...dont les salariés n'utilisent pratiquement jamais le service,
- la "subvention d'équilibre " versée par la CCO au prestataire...on l'a dit : plus de 2 millions d'euros par an pendant 6 ans allégée par la perception de la taxe transport et une petite aide du Conseil Départemental.
Les recettes commerciales sont (billetterie et autres recettes annexes) de l'ordre de 15% du budget ! donc 100 000 voyageurs de plus cela n'équilibrera absolument pas le budget. Il faut savoir que la prévision de recette billetterie était en moyenne sur les 6 ans de 400 000 euros par an soit 1/6 de la subvention moyenne d'équilibre prévue au contrat.
Ce n'est donc malheureusement pas 100 000 voyageurs en plus qui permettront d'équilibrer les comptes...le citoyen n'est pas dupe.
Avant de modifier lignes, fréquences, nombre de véhicules, arrêts... les élus doivent aux citoyens une opération VÉRITÉ.
On attend du prochain conseil communautaire du 10 juillet prochain cette opération TRANSPARENCE et un projet réaliste de transports publics au Pays d'Olonne.