COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES OLONNES : nouvelle panne ?
Le nombre de points à l’ordre du jour Conseil Communautaire du 12 juin 2015 était certes important mais les sujets méritant débats ont été rares et un peu lassants voire décevants pour les citoyens observateurs présents.
D’une part, il faut constater que la Communauté de Communes des OLONNES CCO, désormais sans grand projet, en panne d’investissements gère l’encours, l’héritage critiqué de la précédente mandature et se projette quel que soit le sujet sur la FUSION DES COMMUNES avec les interventions des diverses oppositions parfois sans grand intérêt.
Retenons deux points que la presse n'a pas développé.
Le SCHÉMA D'AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX SDAGE
Le SDAGE LOIRE BRETAGNE :
(www.eau-loire-bretagne.fr/sdage )
concerne un territoire d’ à peu près l'équivalent du cinquième de la France.
Ce sujet a permis de naviguer en terrain neutre.
L’avis de la CCO sur le programme SDAGE 2016 2021 de la CCO était demandé.
Ce vaste programme dit SDAGE , ses aspects techniques ne peuvent s’étudier sérieusement qu’en y consacrant beaucoup de temps.
Cette consultation de la CCO pour donner un avis paraît un peu utopique, irréaliste sauf si les élus qui participent à son élaboration peuvent en faire un rapport explicite. Ce qui n'est pas le cas.
Ce sont quand même :
- 2.7 milliards d’euros engagés pour les 6 ans à venir que le contribuable consommateur d’eau va payer,
- des règles qui s’imposent localement par exemple sur l’amélioration des eaux de nos rivières, voire sur l’urbanisme, les cultures, les zones humides…
Les élus estiment que la présentation des documents ne leur permet pas de donner un avis favorable. On peut le croire.
Il y a superposition de structures et de plans comme l'a expliqué la Sénatrice Annick BILLION : un avis défavorable pour défaut dans le mode de communication..."ce n'est pas à nous d'aller chercher l'information" a repris le Président.
C’est à la fois dommage car le SDAGE est un outil nécessaire pour la sauvegarde de l’environnement mais c'est une décision qui peut interpeller sur le fonctionnement de ce type de structures (Agence de l'eau, agences de bassins, SAGE...)qui sont « lointaines » des préoccupations immédiates. et qui ont pourtant pouvoir décisionnaire.
Ajoutons pour que la mesure soit pleine que ces structures sont mises en cause par la Cour des Comptes et qu'elle font obstruction à la transparence en refusant à nombre de mouvements associatifs de défense de l'environnement de participer à leurs travaux.
Il y a donc eu l’émission d’un avis défavorable.
Ceci n’est donc pas pour nous déplaire quand on juge que le SDAGE prône par définition des préconisations sur la qualité de l’eau.
Pour ce qui nous concerne nous avons du mal d'une part, à lire ces préconisations et d'autre part, de voir que le Préfet de la VENDÉE laisse se construire une porcherie industrielle sur des sources dont celle de la VERTONNE.
Certains élus dans leur vote, avaient peut-être (certainement) en arrière-pensée la Porcherie de POIROUX ? C’eût été tellement mieux en le disant.
FORMATIONS SUPÉRIEURES DANS LES LOCAUX DE L'ANCIENNE SOUS-PRÉFECTURE
En incidente, a été abordé le sujet de l’implantation de formations supérieures aux Sables d’Olonne et ce, provisoirement dans l’École des Pêches, en attendant la fin des travaux dans l’ancienne sous-préfecture.
On ne peut que se féliciter de l’installation d’un Centre où seront dispensées des formations supérieures orientées TOURISME.
C’est pour cela que les discours contre le fait que le pilotage des formations soit assuré par des Établissements Privés comme les ÉTABLIERES de La Roche-sur-Yon et Sainte Marie du Port ne peuvent qu'être choquants.
La gauche effectivement a le droit d’émettre sa préférence pour le Service Public UNIVERSITE. Malheureusement comme le dit et le répète Armel PECHEUL, Vice-Président de la CCO et maire adjoint des Sables d'Olonne, on ne peut attendre des mois, des années que la lourde machine de l’Université soit en mesure de répondre à l’offre faite par les Sables d’Olonne pour l’installation de ce début de Centre de formation d’études supérieures qui pourra toujours devenir universitaire.
La reconnaissance des diplômes délivrés par des établissements privés existe depuis des décennies pour des formations qui ne sont pas "bradées" ni "bidon". C'est dommage que sur un sujet comme celui-là la gauche sablaise mène un combat d'arrière garde. Il ne faut pas que le dogmatisme l'emporte sur le réalisme.
Il faut bien commencer à passer des projets aux réalisations. C’était une promesse des élus sablais. Cela se réalisera dans les locaux rénovés de l’Ancienne Préfecture, les travaux étant financés par la ville des Sables d’Olonne et subventionnés largement par la Région.
Par contre, nous suivrons sur un point le raisonnement, le questionnement de la gauche sablaise : on aurait pu penser que cela se ferait au niveau de la CCO qui a juridiquement la « compétence »…
Sur ce thème, y a-t-il conflit de compétences entre la Ville des Sables d'Olonne et la CCO ?...Dans les compétences de la CCO n'ya-t-il pas : Formation : Soutien à toutes les actions de formation professionnelle, étude, création et gestion d’un hôtel des formations et aussi Tourisme.
Á quand la fusion : pensaient quelques-uns en entendant un débat certes stérile mais nécessaire et obligatoire.