LE GEL DES PENSIONS, LES PONCTIONS SUPPLEMENTAIRES SUR LES PENSIONS ET RETRAITES, LE STATUT DES MILLIERS DE PRECAIRES DE LA FONCTION PUBLIQUE...les signes extérieurs d'un abus de faiblesse d'un Etat sur les citoyens vulnérables . Les gouvernements qui se succèdent sont incapables de prendre les décisions saines, justes et équitables qui s'imposent. Mais ils n'hésitent pas à faire payer la majorité silencieuse. D'où le rejet des gouvernés pour leurs gouvernants. Grave et inquiétant pour la cohésion sociale.
Il faut le dire, l'expliquer...
Extrait de "notretemps.com 2015 04 07"
Le gel des pensions pourrait être reconduit en octobre 2015 pour une année supplémentaire...cela s'ajoute au reste des mesurettes frappant les retraités .
Explications.
"Inutile d’attendre une prochaine hausse des retraites.
Selon une information du Figaro, les pensions ne seront pas revalorisées en octobre 2015. Les sommes versées resteraient donc inchangées jusqu’à octobre 2016.
La dernière augmentation remontant à avril 2013, les retraités devront face à leurs dépenses sans augmentation de pension pendant trois ans et demi.
Pas d'inflation, pas de revalorisation
Est-ce certain?
C'est fort probable si l'on en croit le "programme de stabilité 2015-2018" présenté mercredi 15 avril 2015 par le gouvernement et destiné à la Commission européenne.
Celui-ci précise en toutes lettres que les pensions de base seront "stabilisées au 1er octobre 2015 en raison de l'absence d'inflation en 2015".
La seconde raison d'y croire est arithmétique. C'est l'application pure et simple de la règle de revalorisation des retraites calculée chaque année au 1er octobre (au 1er avril avant la dernière réforme) en fonction de l’inflation.
Une prévision d’inflation à zéro pour 2015, entraîne mécaniquement une revalorisation des pensions nulle.
Pouvoir d'achat
Selon Bercy, interrogé par le Figaro, la stabilité des pensions durant un an de plus "ne constitue pas une perte de pouvoir d'achat puisque l'inflation est nulle".
Un raisonnement qui peut se défendre d'un point de vue général, mais ne rejoint pas toujours la réalité du consommateur. Et vous qu'en pensez-vous?"
Après la CSG, après le prélèvement supplémentaire CASA (contribution de solidarité pour l'autonomie) dont l'Etat détourne les fonds en toute impunité, le plafonnement de l'abattement 10%, taxation sur les majorations de retraite pour les foyers ayant élevé une famille nombreuse, la prise en compte pour le taux de CSG du revenu fiscal et non le montant de l'impôt sur le revenu ... le blocage qui a fait perdre du pouvoir d'achat aux retraités résignés (sauf lorsqu'ils utilisent leur bulletin de vote pour exprimer leur ras le bol!).
Retraités, apprenez à vous serrer la ceinture, vous êtes des privilégiés taillables et corvéables à merci puisque vous ne pouvez vous défendre. Essayez de faire grève !
LES CONTRACTUELS DANS LA FONCTION PUBLIQUE ET TERRITORIALE
Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais : l'ETAT PATRON INDIGNE
Le Code du travail réglemente toute la vie du contrat de travail dans le secteur privé dans l'objectif de protéger ('trop peut-être ?) le salarié.
Suite à la parution des statistiques de la Fonction publique, le Figaro titre "la précarité s'installe dans la fonction publique."
DES RENOUVELLEMENTS DE CDD FAITS DE MANIERE SCANDALEUSE
L'Etat recrute des dizaines de milliers de salariés en contrat précaires, renouvelés n fois plus une avec des renouvellements faits sans préavis et parfois alors que le salarié a déjà terminé son précédent contrat c'est-à-dire qu'il travaille sans contrat (voir dans l'Education certains salariés des GRETA par exemple) pour des CDD.
Les précaires dans la fonction publique sont au nombre de 932 000 en 2014 ! Et ce chiffre ne cesse d'augmenter surtout dans les collectivités territoriales.
Les contractuels représentent 19,7 % des effectifs de la fonction publique territoriale, environ 15,9 % dans l'hospitalière, et 15,1 % à l'Etat.
Des salaires payés en retard, des droits aux congés non respectés, des inégalités de traitement entre les titulaires et les non titulaires (ce qui est interdit dans le privé !)...
La règle du secteur privé "A travail égal, salaire égal" ne s'applique pas au niveau des contractuels. Et cela dans les deux sens un contractuel surpayé par rapport à ses collègues titulaires au même poste et un contractuel sous payé par rapport à ses collègues titulaires.
Il a fallu une loi (12 mars 2012), pour favoriser la CDIsation...la loi est à moitié appliquée (rapport au Sénat !) .
Bravo ETAT, COLLECTIVITES et HOPITAUX !...L'ETAT profite-t-il de la crise et donc du chômage pour sous-payer et mal traiter ceux qui les servent ?
On trouve donc dans la gestion des ressources humaines au niveau de l'Etat et des collectivités et hopitaux tout ce qui est interdit et sanctionné dans les contrats de travail du secteur privé.
Ne parlons pas des stagiaires...dont le statut est en cours d'amélioration et de la multiplication des postes occupés par des stagiaires. Il faudrait un article supplémentaire pour dénoncer le "trafic" de la fonction publique avec les stagiaires sous-payés, mal protégés...
Que d'abus de l'Etat Patron et des collectivités territoriales donc de la part de ceux qui font loi et règlements.
Que d'aigreurs ressenties de la part des exploités !
La fonction "gestion digne ressources humaines" n'est pas encore vraiment intégrée au niveau de l'Etat et des collectivités territoriales...pourtant ces "patrons" devraient donner l'exemple, le bon exemple !