FILIERE DE TRAITEMENT DES DECHETS : UNE ERREUR QUI VA COUTER TRES CHER
QU'EST-CE QUE LE BIOPOLE A ANGERS ?
Un complexe de traitement des déchets installé à Saint Barthélemy d'Anjou (Angers) : une des pièces maîtresse du dispositif est le TMB , le traitement mécano biologique.
voir document de 2010
http://cdurable.info/spip.php?page=imprimersans&id_article=2572
Un investissement de 60 millions d'euros
L'an 2014
156 jours d’odeurs
57 jours d’invasion de mouches
Pollution 5 km à la ronde
LA REALITE VECUE PAR LES MILLIERS DE VOISINS DU BIOPOLE : le cauchemar
Nous vous livrons le message brut d'un voisin ...à chacun d'en faire sa philosophie
"Encore et encore des odeurs à Biopole ..............
.Qu'il soit 8 h, 14 h, 18 h 22 h, les odeurs sont toujours aussi prenantes !!!!!!!!!!!!
Avec ce temps de pluie, les odeurs se rabattent vers les habitations riveraines ...
et tout le monde en profite !
A quand des améliorations ???? Sans doute jamais : nous en sommes maintenant convaincus. Nous espérons seulement que ces expériences à Angers ou à Montpellier ou ailleurs, soient des gages de non fonctionnement et que de telles usines ne soient plus construites !!!!!!! "
Pourquoi et comment les élus se laissent-ils entraîner à faire de tels investissements sur une filière qui est abandonnée à l'étranger ?
Faudra-t-il un scandale pour arrêter tout projet TMB en France?
LA SITUATION TMB EN VENDEE : manque de clarté
Pourquoi en VENDEE n'y a-t-il pas un audit indépendant sur le fonctionnement des deux usines TMB construites?
Il n'y aurait aucune honte pour les élus à reconnaître qu'ils ont été trompés et à se retourner vers ceux qui les ont trompés. Aprés un schéma à 7 usines, il a été prévu dans le plan départemental vendéen d'élimination des déchets 5 usines TMB pour la VENDEE.
Cela fut réduit à 3 dont deux construites et une qui, on l'espère, ne sera pas construite. Ces deux usines ont coûté prés 70 millions d'euros...c'était le budget prévu pour les 5 usines ! Il y a bien matière à un audit.
Les résultats de ces usines sont camouflés dans une nébuleuse indescriptible de chiffres parfois contradictoires et sigles incompréhensibles pour le non spécialiste ...quantité de déchets traités, combien de tonnes de compost normé sont-elles sorties de ces usines ? combien de tonnes ont été transférées en centre d'enfouissement pour non conformité ? contrôles de l'épandage.... Si ces questions simples avaient reçu des réponses simples il n'y aurait pas la moindre suspicion.
Pourquoi les associations reconnues dans le domaine de l'environnement ne sont pas admises dans la commission de suivi des sites?
Que font nos élus en réaction à ces doutes ? Certains ont posé des questions puis ont baissé les bras ?
Qu'adviendra-t-il si le père de ces usines, Président de Trivalis, Yves AUVINET jusqu'en 2014 , devient Président du Conseil Général ? Nous espérons que le candidat du canton de Chantonnay, Yves AUVINET, va pouvoir s'exprimer lors de sa campagne électorale aux présentes départementales et que, s'il est élu, il pourra rouvrir le dossier du traitement des déchets de la VENDEE en toute transparence.
Les enjeux environnementaux et financiers sont trop importants pour que ne soit pas recherchée une solution vendéenne au traitement des déchets vendéens.
Quant à la situation à ANGERS le biopole est mis en cause par la Communauté d'agglomération. Fin 2014, celle-ci a réuni son conseil à huis clos : faut-il aller au contentieux avec les porteurs de projet et l'exploitant se demandent les élus ?
Résultat :
L'usine de traitements des déchets, basée à Saint-Barthélémy-d'Anjou, pourrait fermer !
C'est ce qu'assure Christophe Béchu, président d'Angers Loire métropole,
« Il s’agit d’une hypothèse qui n’est ni impossible ni irréaliste », insiste Christophe Béchu.
Cet équipement "coûte 2 millions d'euros de plus que prévu".
"Au-delà de cet aspect financier, il y aussi des problèmes d'environnement et de condition de travail.
Il faut donc trouver une solution", affirme l'élu. face à ces multiples problèmes, l'Agglo n'a jamais réceptionné l'usine, pourtant en service depuis 2011.
Un bras de fer juridique oppose depuis mi-2013 Angers Loire Métropole, Vinci (le constructeur) et Veolia, le délégataire exploitant.