VENDEOPOLE le chantier est ouvert : une erreur qui va coûter trés cher à la CCO, La piscine de Château d'Olonne : un mauvais choix dont on aurait pas calculé l'mpact en fonctionnement !
Suite de
http://www.olonnes.com/2015/03/gestion-imprudente-a-la-communaute-de-communes-des-olonnes.html
Dans cet article, nous avions mis en avant un mode de gouvernance (précédentes mandatures) qui a abouti aux erreurs graves de gestion dont les conséquences malheureuses viennent d'apparaître maintenant aux yeux des nouveaux élus...et des citoyens. Déjà, certains anciens élus, encore en poste sous cette nouvelle mandature, plus au fait des dossiers, avaient de sérieux doutes sur la qualité de l'héritage.
Face à cette crise "programmée" le poste d'observateur acteur attentif lors de la dernière mandature nous permet de tenter d'expliquer, de faire savoir. Chacun pourra au moins en tirer sa conclusion...ce qui est important à la veille d'un vote.
Certains élus avaient écouté les appels au bon sens de l'opposition mais sans les entendre ! Ils se sont trop pliés aux ordres présidentiels voire à ses diktats. Dommage : on aurait pu éviter des erreurs qu'il faut payer aujourd'hui et demain.
Nous pensons à ces élus, élues qui twittaient pendant les débats, souriaient narquoisement....sentent-ils, sentent-elles aujourd'hui le poids de leurs responsabilités dans les décisions qui se révèlent des erreurs ou des imprudences auxquelles ils ou elles ont donné leur caution ?
Passons aux analyses et solutions possibles.
ANALYSE DES CAUSES DE LA SITUATION ACTUELLE
POUVOIR SANS CONTRE-POUVOIR N'EST QUE RUINE DE LA DEMOCRATIE LOCALE
LA FAIBLESSE DES ELUS
Les deniers publics sont faciles à dépenser : c'est l'argent des autres. Cette facilité a de nombreux inconvénients dont celui qui fait qu'un jour les erreurs sont découvertes mais alors personne n'est responsable ...ou presque personne !
Rares sont les élus qui ont la capacité et l'expérience pour gérer des communes, des intercommunalités comme la CCO dont les budgets oscillent par exemple au Pays d'Olonne entre 25 et 80 millions d'euros avec des effectifs de 120 à 450 salariés !
Rares, mais trés rares, sont les élus qui ont les capacités d'appréhender toutes les facettes des dossiers techniques qui leur sont présentés...mais rares sont les élus qui reconnaissent leur faiblesse en ces matières et se plongent à fond dans les dossiers pour savoir avant de décider...combien arrivent en conseil communautaire (ou municipal) sans avoir parcouru tout le dossier ?
Or, des élus grisés par le pouvoir abusent de cette situation et font n'importe quoi par ignorance voire avec l'espoir de glaner des voix pour être réélus...on voit où cela a pu mener à La FAUTE SUR MER.
Les 4 ou 5 boucliers pour parer ces mauvais coups sont inefficaces :
- le Préfet : il ne contrôle plus rien...voir la PORCHERIE DE POIROUX !
- la Chambre Régionale des Comptes : des élus l'ont saisie pour des prises illégales d'intérêt, pour non-respect des procédures...en vain, même pas de réponse ! et lors de contrôles de la Chambre Régionale il y a bien des "observations" communiquées aux élus ...que le maire peut éviter de suivre...voir à Château d'Olonne et CCO le dossier de la ferme de Villeneuve !
- le pouvoir judiciaire : au pénal, il classe sans suite les dossiers de signalement ; de plus le lanceur d'alerte qui est obligé par la code pénal de saisir le procureur quand il a eu connaissance de faits répréhensibles sera victime de "représailles" et on lui fera comprendre qu'il faut qu'il n'insiste pas, Pourquoi n'y a-t-il pas eu de poursuites sur le dossier de la Ferme de Villeneuve où des pièces essentielles au dossier ont été occultées et où la loi sur l'eau a été bafouée? Le Préfet a du ordonner une procédure modificative d'enquête publique (emplâtre sur une jambe de bois) pour camoufler ces faits délictueux qui nous mènent à la situation actuelle,
- la presse, les media : chacun connaît les limites de la liberté de la presse et les journalistes locaux, les malheureux, ne jouissent pas de la liberté qui leur permettrait en dénonçant les irrégularités, d'utiliser la force de ce quatrième pouvoir...
En fait, il reste un petit espace encore mais pas assez efficace : les réseaux sociaux. La liberté peut s'exprimer avec les limites de la loi sur la presse : pas de diffamation par exemple....sauf qu'un élu mécontent peut utiliser l'arme de la diffamation en portant plainte même si les faits allégués se révèlent exacts. Pour faire cela, il utilise les fonds du contribuable pour organiser sa défense !...et surtout s'il trouve un magistrat local un peu complaisant.
Les élus locaux peuvent donc faire n'importe quoi y compris des actes répréhensibles, des actes de favoritismes, des erreurs qui engagent des millions d'euros...ils restent irresponsables. Et là il y a une barrière qui manque dans l'organisation des pouvoirs des municipalités, communautés de communes, conseils départementaux...cette irresponsabilité a bien été levée lors du procès XYNTHIA et c'est pour cela que des maires se sont permis de critiquer la décision du Tribunal des Sables d'Olonne.
POUR LA CCO ET POUR LE PROBLEME DE SES FINANCES IL FAUT PLUS PARLER D'INCOMPETENCE ET DE MODE DE GOUVERNANCE QUI A LAISSE A DESIRER.
Le seul rescapé de la précédente mandature de la CCO est encore Joël MERCIER .
Il demeure vice-président de la CCO chargé des finances depuis 2 mandats et il est, depuis mars 2014, maire de Château d'Olonne.
Sur ses épaules pèse maintenant le poids de la responsabilité des erreurs de gestion passées : emprunt toxique, décisions collégiales d'engagement de dépenses pour la piscine de Château d'Olonne, siège de la CCO, Village Entreprises Nautiques, échec programmé du VENDEOPOLE, refus de mutualiser les moyens entre les communes et la CCO...
Certes ces décisions furent, en théorie, collégiales...sauf que quand il y avait des votes...à part 2 ou 3 voix de l'opposition tous les élus votaient comme un seul homme (femme).
Si Monsieur Joël MERCIER qui devait être au fait de tout ce qui touche les finances de la CCO n'était pas d'accord sur des projets, sur des procédures, il avait toute latitude de voter contre une décision qu'il n'approuvait pas, de s'abstenir, de démissionner même!
Votant POUR à toutes les délibérations qui mènent à la situation actuelle il demeure le responsable principal de celles-ci et de la situation financière de la CCO.
A SUIVRE : PROPOSITIONS POUR REDRESSER LA SITUATION FINANCIERE DE LA CCO
ac