Il faut constater l'échec du projet de réforme territoriale du gouvernement embourbé dans des contradictions internes et tergiversations, sans ligne directrice et sans travail sérieux et convaincant : un manque de sérieux, de courage et de concertation !
Ce n'est pas une carte de 13 régions qui changera les choses...pire cela va coûter, déstabiliser les structures pour rien ! Une carte nouvelle : ce n'est pas une réforme.
Ceux qui sont pour le maintien des 36 000 communes en France, des cantons, des arrondissements, des départements...n'ont vraiment pas compris les enjeux d'une réforme et en restent par méconnaissance ou intérêts personnels à une FRANCE du 18 ième siècle (l'ère de la création des communes et départements à l'époque où les véhicules étaient à la traction " cheval " et où la population française était de 26 millions d'habitants)...
Nous ne pouvons que constater avec tristesse cet échec de la réforme territoriale (surtout si la nouvelle étape d'un vrai et clair partage des compétences entre collectivités n'aboutit pas).
Il faut s'interroger sur le niveau de raisonnement des citoyens, militants et élus "anti-fusion" de communes, communautés de communes. Nous espérons que certains ignorants, égarés, irresponsables, antifusionnistes avoués ou plus sournois au Pays d'Olonne répondront positivement aux voeux d'unité émis lors des élections de mars 2014.
Le sénateur socialiste Jean-Pierre Sueur a ainsi interpellé le gouvernement :
"Quel est votre dessein ? ". Il a pointé « les positions successives et changeantes " " Sinon on est toujours dans un entre deux ", souligne le sénateur PS. "C’est pas mal d’afficher une perspective ", ajoute Jean-Pierre Sueur qui "rêve " d’une France organisée autour de régions fortes et d’intercommunalités fortes."
Encore une fois, pour nous faire comprendre les enjeux, les échecs, reprenons une récente déclaration à l'Agence REUTERS de Jacques ATTALI :
1) la réforme territoriale à ce jour est un échec,
2 ) il propose
1) UN CONSTAT D'ECHECS
Une impasse économique
« Les retards accumulés sont gigantesques et l’équation est presque devenue impossible, puisque réduire les déficits c’est précipiter le pays dans la dépression et ne pas les réduire c’est précipiter le pays dans le surendettement », a-t-il déclaré. « Si on essaye d’atteindre 3% de déficit en 2017, le pays rentre en dépression, et même si on reporte à 2020, la croissance ne sera que de 0,5%. Donc, à l’intérieur de cette équation-là, il n’y a pas de solution », ajoute-t-il.
Nécessité d'une réforme de structure
« La solution est dans les réformes de structure », estime Jacques Attali. « Les réformes de structure n’ont pas commencé, à mon sens, sérieusement. » Il suggère un programme de réformes « de salut public », allant bien au-delà de celles que le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, propose dans son projet de loi pour la croissance et l’activité .
2) IL PROPOSE UNE VRAIE REFORME PAR UN GOUVERNEMENT DE SALUT PUBLIC
- Il plaide ainsi pour une « vraie réforme des collectivités territoriales » avec suppression du département et clarification des compétences, une remise à plat de la loi sur la formation permanente - « un désastre de gaspillage » - et des 45 milliards d’euros « gaspillés dans l’aide au logement ».
- Il prône une réforme fiscale qui réduise la fiscalité sur la création de richesses, augmente celle portant sur les rentes et « bascule beaucoup d’impôts sur la fiscalité indirecte ». Il recommande en même temps plus de flexibilité du marché du travail, avec la mise en place d’un contrat de travail unique associé à une formation permanente des chômeurs. Il faudrait aussi selon lui que la France s’oriente vers un régime de retraite par points « de type suédois », combinant les avantages du système par répartition et de la capitalisation
" Les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et de Manuel Valls ont commencé des réformes très significatives qui, à mon avis, représentent 10% de ce qu’il faudrait faire. " "Rien n’est possible sans une volonté".
C’est pour cela que j’en appelle aujourd’hui à un gouvernement de salut public », ajoute Jacques Attali, une référence au comité créé en 1793 pour défendre la jeune République française menacée.
Un tel gouvernement devrait proposer une vision de la France en 2020, « enjambant » les échéances électorales, avec un projet de réformes « clair et cohérent à six ou dix ans, fondé sur des principes et non au coup par coup », explique-t-il. Pour Jacques Attali, « ça peut très bien se faire avec l’actuel Premier ministre mais ça ne doit surtout pas être un gouvernement d’union nationale, parce que ça serait servir d’ouvre-boîte à la question du Front national au pouvoir. »
Il est difficile d'en dire plus et mieux mais nos hommes politiques voient-ils au-delà de leurs petits problèmes, petits pouvoirs, leur réélections, leurs combines...tout cela loin de l'objectif qu'exige l'intérêt général : LE SAUVETAGE D'UNE FRANCE EN TRAIN DE COULER.
Nos parutions vous intéressent
Blog : www.olonnes.com ...ABONNEZ-VOUS …pour être avisés de chaque nouvel article mis en ligne ABONNEZ-VOUS…
pour ce faire (dans le cas où vous ne l'êtes pas encore) :
Inscrivez-vous à la NEWSLETTER : vous recevrez une « alerte » qui vous permettra par un simple clic d’accéder à tout nouvel article dès sa parution.
C’est gratuit, confidentiel, sans engagement et un simple « clic » aussi vous permet de vous désabonner.
Merci de votre confiance : toutes remarques, suggestions, critiques sur nos parutions sont les bienvenues . Profitez de ce blog pour faire passer vos messages : ici, pas de censure !
Mode d’emploi
1) Allez sur la page d’accueil du blog en cliquant (clic +CTRL) sur www.olonnes.com
2) Puis allez dans la case NEWSLETTER (à droite en dessous des rubriques « ARTICLES RECENTS » et « PAGES ») : indiquer votre adresse mail et cliquer sur « abonner »…